Accidents mortels, voitures complètement détruites, camions renversés, dépressions nerveuses… voilà la scène quotidienne dont témoigne les citoyens libanais, notamment les beyrouthins, suite aux embouteillages monstres causés par le lancement des travaux, depuis le 18 juillet 2008, à Nahr el Mot.
Il s’agit en effet du projet de l’échangeur autoroutier de Zalka- Nahr el Mot, exécuté dans le cadre d’un projet de transport urbain, dirigé par le Conseil de Développement et de Reconstruction (CDR), en coopération avec les ministères de l’Intérieur et des Municipalités, des Travaux publics, et du Transport.
A noter que c’est le carrefour le plus achalandé du Grand Beyrouth.
33 mois et demi de souffrance…
Les travaux portent sur la mise en place d’un pont en béton prêt à l’emploi, en parallèle au pont métallique existant, pour le remplacer après son élimination. Ce pont permet de lier la route du Nord aux régions de Jdeidé et Sin el Fil, aux régions de Zalka et Amarit Chalhoub de l’autre côté, ainsi qu’aux régions du Metn-Nord à l’aide d’un pont semi-circulaire qui en découlera.
Un second pont, semi-circulaire et en béton prêt à l’emploi, sera également construit, et permettra ainsi de lier les régions de Jdeidé et de Sin el Fil à Beyrouth, et à l’autostrade du Metn.
A noter que les travaux incluront la mise en place de deux passages supplémentaires, outre deux Lire le reste de cette entrée »