Par Jacques Laruelle
Il a proféré des menaces à l’encontre des personnes présentes
Il a, a-t-il dit à la juge d’instruction qui l’a entendu mardi après-midi, « voulu faire peur » aux membres de la communauté qui est à l’origine de la situation en Syrie. L’homme, qui a bouté le feu lundi à la mosquée chiite Imam Reda d’Anderlecht, dans lequel a péri son imam, revendique donc clairement un acte de nature politique.
Il n’a pas encore été identifié formellement. Cet homme, âgé d’une trentaine d’années, a fait irruption lundi vers 18h45 dans la salle de prière de la mosquée qui abritait alors une dizaine de fidèles. Porteur d’un sac à dos, il avait une hache, des couteaux et un bidon de quelques litres d’essence. Il s’exprimait en arabe. Il a proféré des menaces à l’encontre des personnes présentes, accusant les chiites d’être responsables des événements récents en Syrie. Il a répandu de l’essence à plusieurs endroits, et a mis le feu.
L’imam, un Belge d’origine marocaine âgé de 46 ans, Abdellah Dahdoh, est monté à l’étage pour tenter de prendre un extincteur ou de l’eau pour éteindre l’incendie. C’est là qu’il est mort, intoxiqué par les fumées. Un fidèle, qui avait fui par les toits, a été légèrement blessé. Un troisième a été blessé par un objet tranchant au bras. Lire le reste de cette entrée »