Posted by jeunempl sur août 25, 2010
Z.M – Les Hirondelles
La Commission libanaise pour l’énergie atomique (CLEA) existe depuis 1996. Financée par l’Etat et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), elle gère aujourd’hui le secteur des rayons radioactifs dans le pays.
Mais qui dit énergie atomique, ne dit pas forcément bombes atomiques. «L’usage militaire de l’énergie ne correspond qu’à 0,1% du secteur, les 99,9% restants sont d’usage civil. Le nucléaire est utilisé dans la médecine, l’industrie, la recherche, l’agriculture et même la culture», explique Bilal Nsouli, directeur général de la CLEA.
Le rôle de la commission consiste à assurer la sûreté et la sécurité radioactive au Liban, tout en créant une base de recherche importante dans le domaine de l’énergie atomique. «Produire de l’énergie par le nucléaire reste une perspective lointaine, compte tenu des facteurs économiques et techniques au Liban, mais ceci ne veut pas dire que nous ne prendrons pas ce chemin» poursuit Bilal.
En 2009, la commission a convenu, dans le cadre de sa coopération technique avec l’AIEA, de trois mesures qui seront mises en application en 2012 pour une période de 7 ans. L’une d’entre elles consiste à étudier la faisabilité de la mise en place d’un réacteur de recherche. «Le réacteur de recherche est une phase transitoire nécessaire avant de passer à la production d’énergie nucléaire et à la mise en place d’un réacteur nucléaire civil, explique le directeur. L’étude de faisabilité nécessitera deux ans. Si elle s’avère positive, nous déciderons de sa réalisation avec le Conseil des ministres. Dans tous les cas, c’est un pas nécessaire que nous franchirons en faveur des générations à venir, car tôt ou tard, que ce soit en la produisant ou en l’important, l’énergie nucléaire sera évoquée au Liban». D’ici 2040, 25% de l’électricité du Liban pourrait donc provenir du nucléaire.
Difficile à croire aujourd’hui.
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Posted by dodzi sur mars 16, 2010
Info-Palestine/CounterPunch
Par Rannie Amiri
L’opposant israélien qui a fait 18 ans de prison dans les geôles israéliennes pour avoir dénoncé l’activité nucléaire clandestine de son pays, refuse d’être Nobelizable, en expliquant qu’il n’est pas question qu’on lui décerne un prix accordé au criminel de guerre Shimon Peres.
« Pas question, vient de déclarer Vanunu, d’être mis sur le même plan qu’un homme qui a joué un rôle ignoble dans l’introduction d’armes nucléaires au Moyen-Orient, dans le massacre de Qana et dans les crimes de guerre perpétrés à Gaza, comme de la brutale occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. »
« Vanunu nous a écrit cette année et l’an passé des lettres dans lesquelles il indiquait explicitement qu’il ne voulait pas être candidat au Prix Nobel de la Paix. La raison qu’il a donnée était que Shimon Peres avait reçu ce prix, qu’il attribuait à Peres la paternité de la bombe atomique israélienne, et qu’il ne souhaitait être associé à Peres en aucune manière » , rapporte Geir Lundestad, Directeur de l’Institut Nobel de Norvège et Secrétaire du Comité Nobel, 24 février 2010.
Rannie AMIRI*, souligne dans Counterpunch :
Pour la première fois dans l’histoire du Comité Nobel de Norvège, a été présentée – par l’impétrant lui-même – une requête préalable de retrait de candidature. Il a été révélé la semaine dernière que, dans une lettre au Comité, Mordechai Vanunu avait demandé que sa candidature fût retirée. Le fait est suffisamment inhabituel en soi pour que Geir Lundestad reconnaisse le fait même qu’une candidature avait été reçue, et qui plus est, pour qu’il révèle la requête de Vanunu.
Mais pour Vanunu – un homme à qui le Nobel de la Paix devrait avoir été décerné voilà longtemps – la démarché était en pleine cohérence avec la dignité, l’intégrité et le caractère sans compromission de quelqu’un à qui le monde est grandement redevable.
Mordechai Vanunu a travaillé comme technicien sur le site nucléaire de Dimona ; dans le désert du Néguev, de 1976 à 1985. Dans une interview de 1986 au Sunday Times, il a révélé courageusement, pour la première fois, l’activité nucléaire clandestine de son pays. Une semaine avant la publication de l’interview, une ruse d’un agent du Mossad l’a amené de Londres à Rome, où il a été appréhendé et expédié vers Israël. Sous des procédures secrètes, Vanunu a été jugé pour trahison, prestement déclaré coupable et condamné à 18 ans d’emprisonnement. Il en a passé plus de onze en isolement. Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Arafat, armes atomiques, armes nucléaires, Ashkelon, atomique, Ben Gourion, Bethléem, Bombe, bombe atomique, Bombes, Cisjordanie, Comité Nobel, conflit, Counterpunch, Crime de guerre, David Ben Gourion, détention, Dimona, France, Gaza, Geir Lundestad, Grande Bretagne, Guerre, hezbollah, HRW, Human Rights Watch, isolement, Israel, Jérusalem-est, Jerusalem, Liban, Londres, Massacres, Michael Ben Zohar, Mordechai Vanunu, Mossad, Moyen Orient, Nations Unies, Negev, Neguev, Nobel, Norvege, nucleaire, OLP, ONU, Oslo, Paix, Palestine, Peres, Prison, prisonnier politique, Prix Nobel, Prix Nobel de la Paix, Protocole de Sèvres, Qana, Rabin, Rome, Royaume Uni, Shabak, Shikma, Shimon Peres, Shin Bet, Suez, UN, Vanunu, Yasser Arafat, Yitzhak Rabin | Leave a Comment »