Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Armenie’

Pourquoi la loi orthodoxe est-elle si soutenue par les Chrétiens?

Posted by jeunempl sur janvier 12, 2013

MPLBelgique.org

ElectionsLes débats font rage autour de la nouvelle loi électorale pour les élections de juin 2013. Une loi semble sortir du lot.

Ce spot publicitaire de promotion de la loi électorale dite de la « Rencontre Orthodoxe » vise à faire comprendre l’aspect crucial de la négociation en cours, d’une loi qui sera à même de libérer des centaines de milliers de votants de l’emprise du système actuel de vote par circonscriptions à scrutin majoritaire.

Un catholique n’a plus d’emprise sur le choix de ses députés à Zahlé ou à Baalbeck-Hermel, de même pour l’orthodoxe dans le Akkar, à Tripoli, à Rachaya ou à Beyrouth, ou le maronite à Aley, au Chouf ou encore à Zahrani… tant de situations qui expliquent le ras-le-bol des électeurs chrétiens de voir leur vote noyé et ne servir à rien.

Cette loi est trop communautaire? Mais est-ce que ce pays n’est-il pas basé sur un système communautaire du début à la fin?
La propagande n’est-elle pas toujours basée sur la remise en question de la représentativité communautaire de l’un ou l’autre leader politique? Dès lors pourquoi ne pas mettre tout à plat aujourd’hui, avant l’élection présidentielle de 2014 ? Histoire d’être fixé une bonne fois pour toutes… et de repartir sur des bases saines pour avancer vers un système plus sain.

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La visite de Sargsyan consolide l’amitié libano-arménienne

Posted by jeunempl sur novembre 27, 2012

(L’Orient le Jour)

Le président de la République Michel Sleiman, recevant hier son homologue arménien Serzh Sargsyan à Baabda, a saisi l’occasion pour réitérer son appel à la participation de tous à la table de dialogue jeudi, au nom de « la cause nationale ».

Le chef de l’État arménien Serzh Sargsyan a entamé hier sa visite officielle au Liban. Il a été reçu dans la matinée par son homologue Michel Sleiman à l’entrée du palais de Baabda, où s’est déroulée la cérémonie d’accueil traditionnelle. Les deux présidents et leurs épouses respectives sont montés à la tribune présidentielle, sur la musique des hymnes libanais et arménien. Le drapeau arménien a été hissé au côté du drapeau libanais, avant qu’une enfant en habits folkloriques remette à la Première dame Rita Sargsyan un bouquet de fleurs.
Cette atmosphère a préludé aux pourparlers bilatéraux entre les présidents Sleiman et Sargsyan, qui ont examiné les moyens d’élargir la coopération bilatérale, sans perdre de vue les développements régionaux et internationaux. Le chef de l’État libanais a remercié à cette occasion son homologue « pour le soutien permanent de l’Arménie au Liban et à ses causes justes, notamment en ce qui concerne la mise en application de la résolution 1701 ».

Accord sur l’annulation des visas

Après cet aparté, les deux présidents ont pris part à une réunion élargie dans le hall réservé au Conseil des ministres à Baabda, en présence des ministres libanais des Affaires étrangères, des Déplacés, de l’Information, de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et de la Culture, ainsi que le ministre d’État Panos Manjian et le président de la commission de l’amitié libano-arménienne, le député Arthur Nazarian, dont l’homologue arménien était présent, aux côtés de plusieurs ministres et responsables arméniens. La réunion élargie s’est achevée sur la signature de deux accords bilatéraux : le premier lié à Lire le reste de cette entrée »

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Des milliers de manifestants arméniens en colère devant l’ambassade de Turquie

Posted by dodzi sur avril 25, 2012

L’Orient le Jour

Vue générale de la marche, une première dans le cadre de la commémoration annuelle du génocide et qui aura rassemblé près de 25 000 manifestants.

Le catholicos arménien de Cilicie Mgr Aram Ier a mis en garde contre « la politique turque qui use de son autorité internationale pour faire taire le peuple arménien ».

À l’occasion de la 97e commémoration du génocide arménien, le catholicos arménien de Cilicie Aram Ier a présidé hier une messe au siège du catholicossat à Antélias, à laquelle a assisté une importante foule de fidèles et de responsables de la communauté.

Dans son sermon, Mgr Aram Ier a mis en garde le monde arabe contre la Turquie, « dont les ancêtres ont tué vos aïeux, chrétiens et musulmans ». Il a signalé en outre que l’État turc aujourd’hui « commence à s’infiltrer, non seulement dans les pays du Moyen-Orient et du monde musulman, mais aussi dans les continents d’Europe, d’Afrique et d’Amérique. La Turquie use de ses relations diplomatiques et de son influence politique afin de faire taire la voix du peuple arménien qui réclame la justice ». Or, « l’amitié apparente des descendants de l’autorité ottomane est une amitié mensongère », a-t-il encore prévenu. Ils « se présentent au monde en défenseurs des principes démocratiques et des droits de l’homme, mais recourent au langage des menaces ». De plus, la Turquie continue de « renier les droits des minorités et le meurtre caractérisé qu’est le génocide arménien (…) et dépense des sommes faramineuses pour semer la confusion au niveau de l’opinion publique internationale », a ajouté le catholicos. Il a toutefois déclaré que « nous n’avons pas encore désespéré dans notre lutte pour que justice soit rendue au peuple arménien ». Mgr Aram Ier a rappelé ainsi les principales revendications réitérées depuis des années par les Arméniens. « Nous voulons que la Turquie reconnaisse dans les faits historiques le génocide et admette cette vérité, avant de payer les indemnités aux familles des victimes et de restituer à l’Église ses biens confisqués », a affirmé Mgr Aram Ier. Rappelons que le catholicossat arménien avait organisé une conférence internationale de trois jours en mars dernier en vue d’examiner les voies juridiques pour la restitution de ses biens.

Un million et demi de morts…

Après le service, la foule réunie a marché en direction de l’ambassade turque à Rabieh, dans la banlieue nord-est de Beyrouth, brandissant des banderoles écrites en arabe, arménien et anglais, et demandant à Ankara de reconnaître officiellement le génocide arménien. Près de 25 000 Arméniens ont participé à la marche, au rythme de chants patriotiques, épousant les trois couleurs rouge, bleu et orange du drapeau de leur pays d’origine. Cette marche accompagne pour la première fois la commémoration annuelle du génocide. Les organisateurs, à savoir les différents partis arméniens, ont voulu que cette manifestation soit pacifique et retransmette, sans violence, les revendications des Arméniens devenues inhérentes à leur mémoire collective. Toutefois, les manifestants n’ont pu contenir leur colère (plusieurs drapeaux turcs ont été déchirés et brûlés). Une colère qu’ils ont voulu faire entendre surtout devant le bâtiment de l’ambassade turque, sur lequel ils ont jeté de l’eau, des œufs, des bâtons et des pétards, au-delà des fils barbelés visant à protéger le bâtiment et derrière lesquels se sont positionnés des agents de l’ordre. L’attaque a pris une ampleur telle que les cadres des partis et les députés arméniens qui participaient à la marche ont traversé les fils barbelés et formé un bouclier humain pour dissuader les manifestants de poursuivre leur assaut, leur demandant de garder le caractère « pacifique et civilisé » de la manifestation. Ces derniers se sont calmés au fur et à mesure que la manifestation prenait fin en début d’après-midi. Lire le reste de cette entrée »

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Aoun reproche à Sleiman d’outrepasser ses prérogatives

Posted by dodzi sur avril 25, 2012

L’Orient le Jour

Réuni hier sous la présidence du général Michel Aoun, le bloc parlementaire de la Réforme et du Changement a passé en revue le débat de politique générale et plusieurs autres dossiers que son chef a commentés plus tard, au cours d’une conférence de presse.

M. Aoun a commencé par exprimer sa solidarité avec le peuple arménien, à l’occasion de la commémoration du génocide, reprochant à la Turquie de ne pas l’avoir encore reconnu. Il s’est arrêté sur le débat de politique générale dénonçant un procès d’intention à l’égard de son courant et promettant de dévoiler « les responsabilités » à l’opinion publique. Le général Aoun a mis en garde contre le dossier des carrières « devenu un problème de sécurité et une cause de dégradation écologique », avant d’inviter les ministères de l’Intérieur et de l’Environnement à assumer leurs responsabilités.

Estimant qu’après avoir de nouveau obtenu la confiance du Parlement, le gouvernement a du pain sur la planche, le chef du CPL a mis l’accent particulièrement sur la poursuite des nominations, en s’interrogeant sur le point de savoir ce qui les retarde et qui les bloque. « Il y a eu un conflit autour de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, mais qu’en est-il du reste ? Nous avons achevé depuis longtemps les permutations diplomatiques ? Pourquoi les décrets correspondants n’ont-ils pas été encore publiés ? Nous nous sommes entendus au sujet de la liste des caïmacams, mais celle-ci a disparu », s’est-il indigné.

L’afflux de réfugiés syriens

Répondant aux questions de la presse, il a réaffirmé que la nomination d’un président du CSM ne relève pas des prérogatives du président, mais de celles du Conseil des ministres, conformément à l’article 66 de la Constitution. « Pourquoi le chef de l’État n’applique-t-il pas l’article 58 qui énumère ses prérogatives ? Il veut exercer des prérogatives qu’il n’a pas et ne veut pas exercer celles qu’il détient », a commenté le général Aoun.

Il a rejeté ensuite les reproches de l’opposition au ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, accusé d’avoir anticipé l’enquête dans l’affaire de l’assassinat du chef des Forces libanaises.

Le général Aoun, qui s’est prononcé pour la proportionnelle, Lire le reste de cette entrée »

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Après la reconnaissance, les réparations : Un vent nouveau sur la cause arménienne

Posted by jeunempl sur mars 5, 2012

Cyril Fourneris – L’Hebdo Magazine

Après presque cent ans de lutte pour la reconnaissance du génocide arménien, l’heure est venue de réclamer des réparations. Un nouvel angle pour contourner les obstacles de la juridiction internationale qui laisse à la diaspora arménienne tout entière un rôle à jouer. D’éminents juristes internationaux se sont penchés sur la question en fin de semaine dernière, à Antélias.

Ils étaient plus de 60 experts en matière de droit international et de génocide à avoir fait le déplacement jusqu’au Catholicossat de Cilicie à l’appel de sa sainteté Aram Ier, tous venus avec la ferme volonté de faire avancer la cause arménienne. Et pourtant, le début du séminaire fut marqué par un sentiment général de frustration: Dans un premier temps les juristes, ont réaffirmé le droit inaliénable des Arméniens à la justice, à la réparation et à la vérité sur les crimes commis par l’Empire ottoman, en 1915. Mais ils ont vite dressé la liste des obstacles qui jusqu’aujourd’hui empêchent le jugement préalable à la reconnaissance de l’acte de génocide. Selon les juristes, en l’absence de coupables, il faut faire jouer la loi en faveur des victimes. Ainsi faut-il cesser de focaliser les réflexions et les actions sur l’accusation de génocide.

Sans coupable pas de crime

«Un tribunal instituant le génocide arménien n’est plus possible, il est trop tard». Dès les premières heures, le ton est lancé par le Dr. Jacobs. «La Cour Internationale de Justice, si elle est habilitée à juger des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et de génocide comme ceux perpétrés sur les Arméniens en 1915, ne peut émettre de jugement, car les accusés sont morts». «L’Etat turc est le responsable des crimes de l’empire ottoman», démontrera par la suite le professeur Patrick Dumberry: il en est la continuation, comme convenu lors du traité de Lausanne en 1923. Mais il reste pour autant impossible de juger le gouvernement turc. Un tribunal pénal n’est compétent que sur la question de l’action du crime, et pas des conséquences.

L’impératif est vite fixé: il faut se pencher sur l’aspect continuel des crimes, seule issue possible à cette impasse de la juridiction internationale. Explorer les faits qui en Turquie sont la perpétuation du génocide de 1915. L’irréductible négation du génocide par l’Etat turc n’est-elle pas la continuation du crime? Elle se traduit dans les manuels scolaires et punit même la proclamation du génocide par l’article 301 du nouveau code pénal du pays. Membre du Conseil européen au même titre que l’Arménie, l’Etat turc pourrait dans ce cadre être amené à devoir se justifier pour Lire le reste de cette entrée »

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Le génocide arménien : le négationnisme d’Etat turc (3/3)

Posted by jeunempl sur décembre 30, 2011

Propos recueillis par Jérôme Gautheret – Le Monde

Professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Vincent Duclert est notamment spécialiste de l’affaire Dreyfus. Son travail sur les mobilisations intellectuelles l’a amené à s’intéresser à la question du génocide arménien, et au-delà, à la vie intellectuelle en Turquie. Il a notamment publié un ouvrage sur les engagements intellectuels turcs dans les années 2000, L’Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ? (Armand Colin, 2010) à travers l’étude de plusieurs pétitions emblématiques de l’évolution de la société turque, notamment celle du 15 décembre 2008 de demande de pardon aux Arméniens pour la « grande catastrophe » de 1915. La traduction de ce livre devait être publiée en Turquie par l’éditeur Ragip Zarakolu, mais celui-ci a été arrêté comme « terroriste » le 29 octobre et ses manuscrits saisis. Vincent Duclert a co-fondé avec Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan le Groupe international de travail (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (www.gitfrance.fr et www.gitinitiative.com)

Lire le premier et le deuxième volet de l’entretien.

Comment la recherche sur le génocide arménien avance-t-elle, malgré tout, en Turquie ?

Il y a une élite intellectuelle de très grande qualité, qui a compris qu’il y avait un devoir à la fois scientifique et civique de se saisir du refoulé, d’envisager les questions interdites : le génocide arménien, la nature de l’Etat kémaliste, présenté en Turquie comme le modèle indépassable alors qu’il s’apparente aussi à des formes de dictature, la guerre contre les Kurdes, la situation de l' »Etat profond », le pouvoir militaire, les réseaux religieux…

Ils veulent ouvrir ces dossiers, et sont prêts à prendre des risques considérables : Taner Akçam a été emprisonné, avant de devoir s’exiler ; Hrant Dink, qui lui aussi a mené un travail très important avec sa revue bilingue arméno-turque, a été assassiné en 2007 dans un contexte de chasse à l’homme. Hrant Dink a été visé parce que ses travaux tendaient à rappeler combien la société turque est en réalité mélangée, complexe, et que c’est la prise en compte de ce tissage – souvent tragique – qui permettrait de faire la paix avec le passé et de préparer l’avenir. Et puis il n’y a pas que les problèmes ethniques et religieux, il y a la place du genre, des femmes, des homosexuels…

Pour le gouvernement turc, le fait que des universitaires se décident à étudier ces pans du passé constitue une menace pour l’intégrité de la nation, pour la mémoire de Mustafa Kemal. Ils ne peuvent plus Lire le reste de cette entrée »

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Le génocide arménien : la mémoire et l’oubli (2/3)

Posted by jeunempl sur décembre 30, 2011

Propos recueillis par Jérôme Gautheret – Le Monde

Professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Vincent Duclert est notamment spécialiste de l’affaire Dreyfus. Son travail sur les mobilisations intellectuelles l’a amené à s’intéresser à la question du génocide arménien, et au-delà, à la vie intellectuelle en Turquie. Il a notamment publié un ouvrage sur les engagements intellectuels turcs dans les années 2000, L’Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ? (Armand Colin, 2010) à travers l’étude de plusieurs pétitions emblématiques de l’évolution de la société turque, notamment celle du 15 décembre 2008 de demande de pardon aux Arméniens pour la « grande catastrophe » de 1915. La traduction de ce livre devait être publiée en Turquie par l’éditeur Ragip Zarakolu, mais celui-ci a été arrêté comme « terroriste » le 29 octobre et ses manuscrits saisis. Vincent Duclert a co-fondé avec Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan le Groupe international de travail (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (www.gitfrance.fr et www.gitinitiative.com).
>> Lire le premier et troisième volet de l’entretien.

Comment la mémoire du génocide se structure-t-elle en Turquie ?

Les principaux responsables s’enfuient en Allemagne à l’automne 1918 au moment de l’effondrement de l’Empire ottoman. S’installe un gouvernement issu de l’Entente libérale. Ses membres sont décidés à juger les responsables du génocide. Des déclarations très fortes sont posées, et des procès sont lancés. Mais cette phase de justice sera mise en échec après l’isolement progressif des libéraux face à la croisade nationaliste de Mustapha Kemal.

A l’origine, le fondateur de la Turquie nouvelle s’était montré très sévère pour les responsables de la défaite et du génocide, jugeant qu’une position claire sur le sujet pourrait permettre une paix honorable. Puis sa position évolue, parce qu’il a besoin de cadres pour son nouveau pouvoir, et parce que les prétentions territoriales des Alliés menacent la souveraineté nationale. La conquête de Smyrne par les Grecs est un point de non-retour. Dès lors, l’objectif de juger des responsables unionistes du génocide est abandonné. S’ajoutent à cela les représailles commises par les Arméniens contre les Turcs sur le front russe, point de départ de la thèse de certains négationnistes d’un génocide contre les Turcs perpétré par les Arméniens…

Comment le dispositif négationniste se met-il en place ?

Globalement, la cause des survivants arméniens disparaît de l’agenda kémaliste, au point que l’idée même de reconnaissance de l’ampleur des massacres devient un danger pour la future République. Certains députés en viennent à les justifier, comme Lire le reste de cette entrée »

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Le génocide arménien : l’extermination (1/3)

Posted by jeunempl sur décembre 30, 2011

Propos recueillis par Jérôme Gautheret – Le Monde

Professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Vincent Duclert est notamment spécialiste de l’affaire Dreyfus. Son travail sur les mobilisations intellectuelles l’a amené à s’intéresser à la question du génocide arménien, et au-delà, à la vie intellectuelle en Turquie. Il a notamment publié un ouvrage sur les engagements intellectuels turcs dans les années 2000, L’Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ? (Armand Colin, 2010) à travers l’étude de plusieurs pétitions emblématiques de l’évolution de la société turque, notamment celle du 15 décembre 2008 de demande de pardon aux Arméniens pour la « grande catastrophe » de 1915. La traduction de ce livre devait être publiée en Turquie par l’éditeur Ragip Zarakolu, mais celui-ci a été arrêté comme « terroriste » le 29 octobre et ses manuscrits saisis. Vincent Duclert a co-fondé avec Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan le Groupe international de travail (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie ».
(www.gitfrance.fr et www.gitinitiative.com)

>> Lire le deuxième et le troisième volet de l’entretien

Le génocide de 1915 a été précédé par une autre vague de massacres, vingt ans plus tôt. En 2006, vous avez édité un discours prononcé par Jean Jaurès à la Chambre des députés le 3 décembre 1896, alors que des massacres faisaient rage dans l’Empire ottoman (Il faut sauver les Arméniens, Mille et une nuits). Le dirigeant socialiste soulignait que les tueries s’accompagnaient de la volonté de dissimuler ce qui était en train de se produire. En quoi était-ce inédit ?

La volonté de dissimulation des massacres au XIXe siècle, notamment ceux commis par les Turcs contre les Grecs dans la guerre d’indépendance (1822-1830), est récurrente. Mais le fait nouveau ici est le caractère organisé de cette dissimulation. Le pouvoir du sultan Abdulhamid II (1876-1909) en vient à payer la presse européenne pour qu’elle ne parle pas de ces massacres. C’est ce que dénonce aussi Jaurès à la tribune.

Comment caractériseriez-vous les massacres de 1894-1896 ?

Plus de 200 000 personnes ont été massacrées, mais à cela s’ajoute un processus de spoliation, et même d’humiliation de tout un peuple, qui accélère un phénomène déjà ancien. Or, la dégradation collective et individuelle favorise la réalisation des génocides : plus une population est bien intégrée, moins il est facile de la faire disparaître. Les grands massacres de 1894-1896 Lire le reste de cette entrée »

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Les manifestants arméniens réussissent à arracher un poster géant du PM turc place des Martyrs

Posted by jeunempl sur novembre 26, 2010

(L’Orient le Jour)

C’était la foule des grands jours hier place des Martyrs, où des centaines d’Arméniens et de sympathisants ont manifesté contre la visite au Liban du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, exigeant de lui la reconnaissance par son pays du génocide commis contre les Arméniens il y a plus d’un siècle.

Les protestataires brandissaient force banderoles, sur lesquelles on pouvait notamment lire : « La définition de la paix pour la Turquie : génocide, massacre, déportation, annihilation »…
« Qu’il nous demande pardon d’abord ; ensuite, il viendra au Liban », déplore une Lire le reste de cette entrée »

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Le dernier camp de réfugiés arméniens: La chronique du Sandjak

Posted by jeunempl sur août 22, 2010

Delphine Darmency – L’Hebdo Magazine

Autoroute côtière, au niveau de Bourj Hammoud.
Pendant que l’œil du conducteur est rivé sur les files de voitures, les passagers peuvent encore remarquer les restes du camp de Sandjak, fondé en 1939 pour abriter les réfugiés arméniens.

Non loin de la place de la municipalité de Bourj Hammoud, entre la rue d’Arménie et l’autostrade, subsiste la moitié du camp de Sandjak. L’autre moitié a disparu sous les pelleteuses, laissant d’un côté un long terrain vague et, de l’autre, quelques squelettes de maisons, cloisons détruites et toits bâchés.
Mais entre les amoncellements de briques, les canapés pourrissant à l’extérieur, des antennes satellitaires et des draps pendus à des fils montrent que le camp respire encore. Des dizaines de familles y vivent toujours.

En 1939, le Sandjak d’Alexandrette (ou Liwaa Iskandaroun), alors syrien, est annexé par la Turquie à la suite d’un accord signé par la France mandataire. Des milliers d’Arméniens abandonnent leurs maisons et quittent le pays. Direction, le Liban.

A Beyrouth, ils s’installeront dans le camp qui reprend le nom de leur terre d’origine, Sandjak. «En 1946, ils sont rejoints par des familles ayant vendu leurs maisons pour partir en Arménie mais dont le voyage ne s’était pas concrétisé. Rejoints également par des familles venues du Nord du Liban», relate Mme Manqassarian, membre de la municipalité de Bourj Hammoud dans un article d’an-Nahar paru le 4 avril 2006.

Il y aurait eu dans les baraquements de bois et de tôle 750 familles. «En 1970, une partie de la population déménage dans de nouvelles habitations populaires dans les quartiers de Rawda, Bourj Hammoud ou Fanar, mais la majorité Lire le reste de cette entrée »

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