Anat Kamm affirme avoir agi pour des motifs idéologiques. Elle a volé quelque 2 000 documents classés « top secret » et les a fait parvenir au journaliste Uri Blau du quotidien « Haaretz ».
Une Israélienne a été accusée « d’espionnage aggravé » susceptible de porter atteinte à la sécurité de l’État, ont indiqué hier la radio publique et la radio de l’armée israélienne. Ces médias ont indiqué rendre publique cette information après la levée de la censure de cette affaire par un tribunal de Tel-Aviv.
Anat Kamm, une soldate, a profité durant son service militaire obligatoire entre 2005 et 2007 de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors commandant de la région militaire centre – qui couvre la Cisjordanie – pour voler quelque 2 000 documents classés « top secret », selon ces mêmes sources. Ces documents concernaient notamment du matériel, des armements et des méthodes opérationnelles de l’armée. Anat Kamm, qui a travaillé après son service militaire pour le site d’informations israélien Walla, a transmis la plupart de ces documents au journaliste Uri Blau du quotidien Haaretz. Ce dernier a alors publié une série d’articles relatifs aux méthodes de l’armée.
La censure israélienne a dans un premier temps autorisé la publication des articles avant d’interdire celle d’autres documents dont un relatif à l’opération lancée fin décembre 2008 (jusqu’à janvier 2009) par l’armée contre la bande de Gaza, a indiqué la radio de l’armée. L’un des articles publiés indiquait notamment comment les militaires avaient reçu pour directive de mener des assassinats ciblés contre des activistes palestiniens du Jihad islamique alors qu’il était possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême. Lire le reste de cette entrée »
Le président libanais, Michel Sleimane, a discuté mardi de la coopération militaire avec le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem.
Les deux parties ont discuté de l’aide militaire belge au Liban qui aborde une fourniture d’armes et de munitions à l’armée libanaise.
La Belgique pourrait prolonger le mandat de son contingent auprès de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) jusqu’à fin 2011, a annoncé M. De Crem, tout en appelant à renforcer la coopération bilatérale, d’après le bureau du président libanais.
M. Sleimane a salué le travail du contingent belge de la FINUL et a remercié la Belgique pour son soutien durable au Liban.
« Le Liban est prêt à fournir à son armée des armes modernes pour protéger ses frontières du sud et lutter contre la menace du terrorisme », a précisé le président libanais.
La Russie a accédé à une demande du Liban de lui offrir des hélicoptères de combats Mi-24 au lieu des chasseurs MIG-29 d’occasion, a annoncé la présidence samedi à Beyrouth. Cette annonce a été publiée dans un communiqué au retour vendredi du président Michel Sleimane d’une visite de deux jours à Moscou, la première d’un chef d’Etat libanais en Russie.
« Les autorités russes ont accepté de remplacer les chasseurs MIG-29, prévus initialement dans leur aide militaire, par des hélicoptères de combat Mi-24, l’armée libanaise ayant besoin d’urgence de ce type d’appareils équipés de roquettes et de moyens de défense sophistiqués », a-t-elle précisé. Interrogé par des journalistes à Beyrouth, le ministre de la Défense Elias Murr a indiqué que le nombre des Mi-24 serait le même que celui prévu pour les MIG-29, c’est-à-dire 10.
En outre, « un accord de coopération militaire sur la fourniture à l’armée libanaise des équipements et l’entraînement des militaires et officiers a été signé » à Moscou, a poursuivi le communiqué. M. Sleimane avait dit avoir évoqué avec le président russe Dmitri Medvedev la possibilité d’un accord de partenariat technico-militaire à long terme qui « concernera la contribution russe au déminage du territoire libanais, son nettoyage des bombes à fragmentation ». Cet accord, le premier à long terme, sera signé « dans un avenir proche, avait dit Mikhaïl Dmitriev, le directeur des services fédéraux russes de coopération militaire. Lire le reste de cette entrée »
Refusé au Festival de Cannes par toutes les sections (de la Sélection officielle à la Semaine de la critique en passant par la Quinzaine des réalisateurs), Lebanon s’est imposé quelques mois plus tard comme un Lion d’or indiscutable à la Mostra de Venise. Voilà qui relativise le jugement sacro-saint des sélectionneurs, et prouve en même temps qu’aucun film ne fait jamais tout à fait l’unanimité, chacun ayant ses raisons de plébisciter ou de rejeter l’oeuvre en fonction de critères qui sont affaire de goût, de subjectivité, d’idéologie.
Ce film, le premier réalisé par Samuel Maoz, se situe dans le sillage d’autres oeuvres retraçant, comme lui, la première guerre du Liban d’un point de vue israélien. Les plus connus sont Beaufort (2007), de Joseph Cedar, qui, dépeignant les derniers jours d’une forteresse israélienne assiégée par le Hezbollah, reçut l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Et Valse avec Bachir (2008), d’Ari Folman, qui retraçait, par le biais du cinéma d’animation, l’invasion israélienne du sud du Liban en 1982 et la nuit du massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila.
Le terme « point de vue israélien » n’est pas tout à fait exact. Lebanon et ces deux précédents films ont ceci de commun qu’ils adoptent le regard des soldats israéliens, et non celui de leur gouvernement. Charges contre la guerre et son absurdité en général, ces films se gardent bien d’émettre des jugements politiques (ce qui leur a été reproché), se polarisent sur le traumatisme que cette campagne a provoqué dans des consciences. Il s’agit moins de films historiques que d’expériences individuelles, de mémoires intimes, de chocs psychiques générant des cauchemars privés. Lire le reste de cette entrée »
Un casque bleu de la FINUL le long de la "Ligne bleue" à la frontière entre le Liban et Israël
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a vivement protesté contre le nombre important de survols de l’espace aérien libanais par l’armée israélienne au cours des derniers jours, en violation d’une résolution du Conseil de sécurité mettant fin à la guerre entre Israël et les combattants du Hezbollah en 2006.
De telles violations de la souveraineté libanaise tendent à exacerber les inquiétudes locales et sont en contradiction avec les efforts pour réduire les tensions et établir un environnement de sécurité stable dans le sud du Liban, a indiqué la FINUL. Celle-ci précise avoir signalé ces incidents au Conseil de sécurité de l’ONU via le Département des opérations de maintien de la paix.
Depuis 2006, la FINUL proteste régulièrement contre les violations répétées de l’espace aérien libanais par l’armée israélienne.
Vendredi, elle a annoncé qu’en coordination étroite avec l’armée libanaise, elle enquêtait sur la découverte le 26 décembre par une patrouille de la FINUL d’une cache importante d’explosifs dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël. La nature précise des explosifs et les circonstances dans lesquelles ils ont été trouvés sont examinées attentivement.
L’ONU a remis aujourd’hui un rapport dans lequel elle condamne « des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité, commis par les forces armées israéliennes (…) Israël a fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza ».
Ces conclusions, du juge sud-africain Richard Goldstone, ont déclenché une vague de protestations en Israël, dénonçant le rapport comme partial, et soulignant la faible crédibilité de la mission du juge, qui a « ignoré les milliers d’attaques de missiles du Hamas contre des civils dans le sud d’Israël qui ont rendu nécessaire l’opération à Gaza ». Le Hamas en revanche, a profité de l’occasion pour appeler la communauté internationale à juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre, tout en rejetant les nombreuses accusations le concernant, qualifiant même le rapport de « malhonnête » à son endroit : « La résistance du peuple palestinien relève de la légitime défense », estime-t-il. Israël a de son côté annoncé une vaste offensive diplomatique : « Nous allons déployer d’importants efforts diplomatiques et politiques sur la scène internationale pour bloquer et contrer les effets nocifs et pervers du rapport de la commission Goldstone ».
Le pays se dit inquiet, à juste titre, des retombées négatives sur l’image d’Israël. Une image déjà très entachée par le refus du gel de la colonisation et les plans israéliens de guerre contre le Liban. Une image qui, malgré tout l’art diplomatique dont savent faire preuve ses dirigeants, aura du mal à se départir des désastres causés par l’offensive de Gaza l’hiver dernier. Les rapports en effet se succèdent qui accusent Israël de « guerre sale », bien que tous ne soient pas aussi véhéments que l’opus onusien. Néanmoins, les sanctions auxquelles s’expose le pays, au grand dam du Hamas, ne seront certainement pas à la hauteur de ses espérances.
Les États-Unis ont décidé de fournir une dizaine d’avions OV-10 à l’armée libanaise dans le cadre de l’aide militaire accordée par Washington au Liban, a affirmé une source diplomatique américaine à L’Orient-Le Jour.
Cette décision a été prise lors de récentes visites de responsables militaires américains à Beyrouth.
Les autorités militaires américaines avaient hésité pendant un certain temps à livrer à l’armée libanaise de tels appareils, du fait de pressions israéliennes, l’État hébreu craignant que ces avions ne soient utilisés contre son territoire.
Selon la source diplomatique, le Liban occupe actuellement la troisième place, en proportion avec la taille de sa population, sur la liste des pays recevant une aide militaire des États-Unis. Lire le reste de cette entrée »
Beyrouth, le 1 juin – Les services de renseignements de l’armée libanaise auraient arrêté un deuxième colonel soupçonné d’espionnage au profit d’Israël. Le nombre de personnes arrêtés dans le cadre de cette affaire se monte désormais à 21, tandis que le nombre des personnes impliquées dépasserait le nombre de 35.
Cette information intervient alors qu’un responsable des commandos de marine, le Colonel Mansour Diab, originaire du Akkar, avait été arrêté le 26 mai dernier. Il aurait été recruté par le Mossad au cours de stages au sein de l’armée américaine.
De source médiatique, on indique que le colonel Chahid Toumiyeh aurait été également recruté depuis plus de 10 ans. Originaire de la ville de Beil Mallat, dans la province du Akkar au Nord Liban, il aurait été arrêté avec un officier des douanes à la retraite.
Par ailleurs, le quotidien Panarabe al Hayat a indiqué dans sa dernière édition que Nasser Nader, qui avait constitué un important suspect en charge de la surveillance de la Banlieue Sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, serait impliqué dans l’assassinat Ghaled Aouali le 19 juillet 2004.
« Turning point 3 ». Tel est le nom de l’exercice de cinq jours qui mobilisera à partir de dimanche l’ensemble de la population et de l’armée israélienne contre les risques d’une attaque de grande ampleur.
Selon le scénario mis au point pour l’occasion, le déclenchement de nouvelles violences dans la bande de Gaza provoquerait l’insurrection de la population arabe israélienne puis le soulèvement des Palestiniens de Cisjordanie. S’ensuivrait une forte tension à la frontière nord de l’Etat hébreu qui déboucherait sur une guerre avec le Hezbollah, avec la Syrie et bien sûr avec l’Iran. Dans ce cadre, des roquettes palestiniennes Qassam, des roquettes iraniennes Fajr tirées à partir du Liban et de la Syrie ainsi que les nouveaux missiles iraniens s’abattraient sur l’ensemble de l’Etat hébreu.
Irréaliste ? En tout cas, de nombreux réservistes de la défense passive sont conviés à l’exercice. Mais d’autres manœuvres – beaucoup plus discrètes celles-là – sont d’ores et déjà en cours. Ces dernières semaines, des servants de batteries de missiles antimissiles Patriot ont ainsi été mobilisés pour une remise à niveau. Dans la foulée, des essais secrets d’un nouveau missile antimissile de fabrication israélienne ont été effectués. Avec succès, semble-t-il.
Quant à l’armée de l’air, elle a organisé durant trois jours des exercices de combat aérien censés opposer ses F-16 à de faux Mig 29 syriens. Enfin, des agents de l’Unité spéciale de sécurité de l’information (une branche des renseignements miliaires) ont simulé des tentatives d’effraction dans les bases les plus secrètes de l’armée afin de détecter les failles des procédures de sécurité.
L’opération « Turnig point 3 » est sans conteste la plus importante de l’histoire de l’Etat hébreu. La plus coûteuse aussi. A partir de dimanche, elle mobilisera 252 centres de crise répartis sur l’ensemble du territoire national ainsi que les administrations, les écoles et les hôpitaux. Le cabinet restreint de la sécurité siégera de manière permanente et dans un endroit gardé secret. Lire le reste de cette entrée »
Beyrouth, le 26 mai – Divers sources ont indiqué, dans les colonnes des quotidiens libanais, qu’un colonel de l’armée libanaise aurait été interpellé par les services de renseignements libanais. Ce dernier serait soupçonné d’être un membre de réseaux d’espionnages au profit du Mossad. Le commandement de l’armée libanaise n’a pas pour le moment confirmé cette information.
3 ressortissants libanais Maryam Mohammed Moussa agée de 31 ans et originaire de Khiam, Jaafar Halaoui originaire de Kfar Kila et W. M, comptable à Marjayoun, auraient également été arrêtés au Sud Liban en raison de liens avec les services secrets de Tel Aviv.
De source médiatique, on indique que Samir el Hajj aurait également été arrêté à l’entrée du camp palestinien d’Ein Helwé à proximité de Saïda au Sud Liban pour les mêmes raisons.
Par ailleurs, le procureur militaire Sakr Sakr a mis en examen 3 ressortissants libanais, Ahmed Chibli, Gerges Elias Farah ainsi que Jean Elias Farah dans le cadre de ces affaires. Ce dernier serait actuellement activement recherché par les forces de sécurité. Le juge d’instruction se serait également saisi du dossier du premier et du second réseau découvert.
Le premier réseau comprendrait les dénommés Sami el Hajj, Mohammed Aouad, Ali Mantash et Robert Kfouri alors que le deuxième réseau découvert comprendrait Hassan Chéhab et Schawke Abbas.