Mouvement pour le Liban

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Posts Tagged ‘APSAD’

Raya Daouk : Des longueurs d’avance

Posted by jeunempl sur mai 20, 2014

L’Hebdo Magazine – Joëlle Seif (photo Milad Ayoub-DR)

Raya Daouk - Présidente de l'APSAD (Beyrouth)Dans les jardins de la magnifique Villa Daouk, qu’elle appelle avec une grande simplicité «la maison», Raya Daouk nous reçoit. Parmi la profusion de fleurs et de plantes, on a du mal à croire que nous sommes en plein cœur de Beyrouth, dans le quartier de Koraytem. «Avant, tout le quartier comportait des maisons semblables à la mienne. Cet endroit donne une idée de l’aspect de ce qu’était la vie avant que tout ne devienne commercial. Aujourd’hui, les choses ont changé. Tout repose sur le gain rapide».

Totalement libre de pensée et d’esprit, on ne peut limiter Raya Daouk à un lieu ou à une religion. «Je me trouve à Beyrouth par accident». Elle se veut laïque et se sent citoyenne du monde. Née dans une famille d’intellectuels druzes, les Takieddine, qui ont donné à la langue arabe onze auteurs dans plusieurs domaines, mariée à Omar Daouk, un sunnite, elle reçoit une éducation laïque au Collège protestant et fait des études de droit à l’Université Saint-Joseph, où elle obtient sa licence en 1965. Championne de ski et de natation, elle se démarque des filles de sa génération. «Je suis une femme sans tout à fait appartenir à cette catégorie. Je suis en harmonie totale avec un milieu social et intellectuel». A la fin de ses études, elle épouse «le fils d’une grande famille chargée d’histoire. Son grand-père avait formé le premier gouvernement arabe en 1918. On s’est marié dans cette demeure, entourés d’un éventail d’amis, venus des quatre coins du monde». Le prince héritier d’Arabie saoudite, Salman Abdel-Aziz, est témoin à leur mariage. Le prince Talal, très impliqué dans les affaires humanitaires et sociales, est également présent. «A travers lui, on a vu beaucoup de misères dans le monde. Mon mari et moi avons beaucoup voyagé en sa compagnie en tant que conseillers». De cette union naissent trois enfants: May, Mohammad et Talal. Raya Daouk est cinq fois grand-mère, mais n’hésite pas à dire que c’est une chimère de penser que les petits-enfants sont plus précieux que les enfants. «Je n’ai aucun complexe ni de ce que je fais ni de ce que je dis», dit-elle avec un large sourire. Dès son plus jeune âge, Raya Daouk est fortement impliquée, «par goût», dans l’humanitaire. Elle est encore étudiante lorsqu’elle est approchée par le doyen de la faculté de théologie pour fonder un centre social à la Quarantaine, qu’elle présida pendant seize ans.

Sans intermédiaire

Elle est contre toute forme de fanatisme et considère celui-ci comme une tare sociale. «Ce n’est pas la facette d’un esprit éduqué». Elle respecte le fond et la forme de pensée de tout être humain, mais, pour elle, nul besoin d’intermédiaire avec le Créateur. «Je suis née d’un père druze et d’une mère sunnite, mariée également à un sunnite ni par choix ni par conscience. Je n’appartiens à aucune communauté. Je me sens une femme éduquée, qui n’a pas besoin de la religion pour lui servir d’intermédiaire entre elle et le bon Dieu». Un jour, cachée dans un sous-sol à Lire le reste de cette entrée »

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Immobilier à Beyrouth: chassez l’intrus

Posted by jeunempl sur juillet 21, 2010

Sanaa al-Khoury & Delphine Darmency – Les hirondelles

Beyrouth - patrimoine

La flambée des prix de l’immobilier dans la capitale oblige une partie de la population à déménager vers des localités périphériques. Dans 10 ans, Beyrouth sera une ville des cols blancs.

Dans les cafés, bureaux et taxis, les gens se plaignent. La hausse des prix de l’immobilier est devenue – après la météo – le sujet privilégié pour lancer une conversation. Mariam vit depuis 30 ans à Ras Beirut. Aucun de ses trois fils ne pourra acheter un appartement dans le voisinage.
«Marié récemment, mon fils aîné a acheté un appartement à Hadath grâce à un prêt bancaire, raconte-t-elle. Sa femme et lui sont employés dans une agence d’architecture, et ils ne sont pas capables de se procurer un logement dans le quartier où nous avons toujours vécu. Je ne sais ce que feront mes deux autres fils dans quelques années.»

Le fils de Mariam n’est pas un cas isolé. Avec les prix du logement qui flambent, les classes les moins aisées perd de plus en plus l’espoir de trouver à se loger dans la capitale. Acheter ou louer dans les banlieues, et même plus loin encore, devient inévitable. Elias vit avec sa famille depuis 5 ans à Dubaï: «Je voulais acheter un appartement à Achrafiyé, mais je ne trouve pas une maison décente à moins de 300 000 dollars. Maintenant je pense acheter à Mansourieh».

Kamal Hamdan, conseiller économique et directeur de L’institution de recherches et de consultations, n’est pas très optimiste:
«Les deux tiers des habitants de la capitale aujourd’hui, seront déjà dans les périphéries d’ici dix ans». Selon lui, la flambée des prix changera l’aspect social de la ville. «Les jeunes de 15 ans qui se lanceront sur le marché du travail dans dix ans seront contraints d’habiter en dehors de la ville, assure-t-il. Dans un noyau familial formé de trois enfants par exemple, un membre sera à Lire le reste de cette entrée »

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