Le ministre de l’Energie et de l’Eau, l’ingénieur Gebran Bassil, a déclaré que le premier bateau générateur d’électricité quittera la Turquie pour le Liban la semaine prochaine, soit avant la période limite de 4 mois. Le paiement avait été effectué par le ministère des Finances le 12 décembre dernier. Le second bateau devrait également parvenir aux côtes libanaises avant le terme des 6 mois convenu dans le contrat.
Bassil a rappelé que le contexte régional n’aidait pas le Liban, avec l’arrêt des approvisionnements en provenance d’Egypte depuis 2 ans, et de Syrie depuis plus d’un an… faisant chuter l’approvisionnement de 1600 à 1200 MW. A cela, s’ajoute l’arrivée des réfugiés syriens qui a de facto eu un impact sur la demande, la faisant passer de 2100 à 2300 début 2012 pour se trouver aujourd’hui à 2700 MW.
Les bateaux-générateurs permettront d’approvisionner 270 MW supplémentaires, alors qu’on attend une décision sur l’extension de la centrale de Deir Amar (450 MW) le 4 février prochain.
Le ministre a enfin abordé le projet du gaz liquéfié, dont un projet de loi se trouve bloqué au parlement depuis un an et qu’il espère débloquer d’ici le mois de mars au plus tard afin de diversifier et subvenir aux besoins énergétiques du pays.
Le ministre de l’Energie et des Eaux Gebran Bassil a annoncé mercredi, lors d’une conférence de presse au ministère, que « l’étude sur l’utilité de l’importation du gaz liquéfié est achevée et en attente de validation ».
Il a appelé à « l’engagement à la résolution du Conseil des ministres relative à la préparation d’un projet de loi pour installer et financer la ligne de gaz côtière, projet qui devait être envoyé au Conseil des ministres le 29 février dernier ».
M. Bassil a expliqué l’importance du projet, soulignant que « la ligne de gaz dont l’étude a été achevée en l’an 2010, n’a pu être lancée à cause du manque de financement nécessaire au sein des budgets qui n’ont pas été approuvés ».
« Nous sommes en voie de préparation d’une loi pour un programme spécial de la ligne de gaz afin d’être publiée indépendamment du Parlement, sans prendre en considération la promulgation du budget », a-t-il dit.
Et d’ajouter que « cette ligne s’étend du Nord au Sud, de Beddaoui à Tyr. Elle passe par toutes les usines d’électricité et peut approvisionner les industries libanaises en gaz pour diminuer le coût de la production de l’énergie. Cette ligne peut être installée dans les villes en entier pour la consommation et peut être utilisée plus tard pour les voitures fonctionnant au GPL (gaz liquéfié) ».
« Ce projet doit être sérieusement examiné vu ses ressources et non son coût car il s’agit d’un des projets dont le rendement suffit pour couvrir son prix », a-t-il précisé, estimant que « quoi qu’on fasse au sujet de l’électricité pour Lire le reste de cette entrée »
Avec les défis d’approvisionnement en eau auxquels fait face le Liban, les projets destinés à augmenter le stockage des ressources en eau à travers la construction de barrages semble avancer plus vite. Le lancement du projet du barrage de Janneh (situé dans le caza de Jbeil au Mont-Liban) pourrait n’être qu’un début. Le ministre de l’Energie et des Eaux, Gebran Bassil, a annoncé un accord initial sur l’étude préliminaire avec les consultants « Khatib & Alami » et la société française Sogrea.
Le projet est divisé en deux phases, à démarrer ce mois-ci d’après le ministre, sachant que la vente publique doit paraître fin du mois.
La partie fixe du barrage a une capacité de 38 millions de mètres cube, alors que la partie mobile environ 90 millions de m3.
Le coût total du projet est estimé à 200 millions $. Selon Bassil, « le barrage est un très important projet, étant destiné à être l’un des plus grands barrages du Liban, situé sur la rivière d’Abraham (Nahr Ibrahim) et dont la moitié des Libanais pourront en bénéficier ».
La première phase du projet sera lancée en mai 2012 et sa réalisation prendra une année. La seconde phase débutera en mai 2013 et est destinée à prendre 3 ans et demi. Cependant, après 2 ans et demi, le Liban pourra profiter des Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Energie et des Eaux Gebran Bassil a lancé lundi le projet visant à développer l’éclairage économique et à l’adopter dans les rues, projet soutenu par le Centre Libanais pour la Conservation de l’énergie (CLCE).
« Ce projet permettra de contrôler l’éclairage des rues grâce à l’énergie solaire et à 1500 compteurs et dispositifs de commande et, par la suite, d’économiser de l’énergie, ce qui est autant bénéfique à l’EDL qu’à l’Etat », a indiqué le ministre.
M. Bassil a précisé que « les rues à éclairer sont celles relevant de la responsabilité des municipalités », alors que « les routes nationales et les autoroutes sont du ressort du ministère des Travaux et du Conseil de développement et de reconstruction (CDR) ».
Il a enfin noté que « l’objectif de cette démarche est de réduire le coût de l’éclairage qui incombe au Trésor, aux municipalités et par conséquent, aux citoyens », affirmant que « cela permettra par la suite d’augmenter les heures d’approvisionnement en courant électrique ».
Une réunion a ensuite regroupé le ministre Bassil avec des députés et des spécialistes pour discuter de l’application de ce projet.
Le ministre de l’Agriculture Hussein Hajj Hassan a annoncé samedi l’augmentation de la production de semences de blé de 700 à 1500 tonnes, il a précisé qu’il existe « une conviction dans l’état libanais pour le renforcement et la réactivation du secteur agricole », soulignant que « le financement d’un tel projet exige la présence d’une décision politique ». Il a annoncé que « le précédent et l’actuel gouvernement ont déjà pris la décision de soutenir les matières agricoles, en particulier » le blé « , qui est entré dans le monde de la Bourse Internationale dans un monde plein de variables politiques, qui contribuent à la diminution ou à l’augmentation de la production mondiale de cette matière nutritive ».
M. Hajj Hassan a indiqué que « le ministère de l’Agriculture a augmenté sa production de semences de blé de 700 tonnes à 1500 tonnes », soulignant que « cette production aboutira prochainement à un taux de 6.500 tonnes brouillées et stérilisées ». Il a encore indiqué dans ce cadre, que « cette nouvelle quantité sera remise aux agriculteurs pour relever la production de blé au Liban de 70.000 à 300.000 tonnes à terme, de sorte à renforcer la sécurité alimentaire dans le pays. Les besoins en blé du Liban atteignent Lire le reste de cette entrée »
En 2009, le Liban s’était engagé, lors du sommet de Copenhague, à produire 12 % de son énergie à partir de sources renouvelables, d’ici à 2020. Aujourd’hui, où en est-on ? Le pays a-t-il les moyens d’atteindre cet objectif ? Ministres compétents et experts ont fait le point hier lors d’une conférence sur ce thème organisée par le Parti libanais pour l’environnement.
Le Parti libanais pour l’environnement a organisé hier, en collaboration avec la fondation Friedrich-Ebert-Stiftung, une rencontre sur le thème des énergies renouvelables à Beyrouth, en présence du ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury, du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, du président de la fondation allemande, Samir Farah, et du directeur du programme sur l’énergie et l’environnement au sein du PNUD, Edgar Chéhab. En 2009, le Liban s’était engagé au sommet de Copenhague à produire 12 % de sa capacité énergétique à partir de sources renouvelables en 2020. Un an et demi plus tard, le pays est-il prêt à tenir cet engagement ?
Pour Habib Maalouf, président du Parti libanais pour l’environnement, « le Liban est doté d’un potentiel énergétique naturel extrêmement riche qui lui permet non seulement d’atteindre l’objectif des 12 %, mais de produire 50 % de son énergie à partir de sources renouvelables, compte tenu de la richesse hydraulique et solaire du pays ». Le pays du Cèdre est en effet doté d’un potentiel éolien et hydraulique estimé respectivement à Lire le reste de cette entrée »
Le ministre sortant de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a souligné l’urgence de la réhabilitation et de l’entretien de la centrale d’électricité de Zouk lors d’une visite sur le site. « Faute d’entretien, c’est une bombe à retardement », a-t-il affirmé, attribuant ce manque d’entretien à la baisse de l’effectif des salariés. En l’espace de 20 ans, le nombre d’employés est passé de 391 à 150 aujourd’hui, a-t-il ainsi rappelé.
La réhabilitation de la centrale de Zouk nécessite, selon le ministre, un arrêt partiel de la production pour une période de 9 à 12 mois. Avec pour conséquence, une augmentation du rationnement de cinq heures par jour pendant la période des travaux.
Pour compenser, le Liban va devoir compter sur l’approvisionnement de pays voisins, lequel ne peut être effectif sans l’achèvement du réseau de Mansouriyeh. « Une urgence », rappelle le ministre.
La réhabilitation et l’entretien de la centrale devrait également permettre de réduire les émissions de gaz en conformité avec les normes internationales, a estimé Bassil.
Construite en 1984, la centrale de Zouk assure plus de 25% de l’électricité du Liban. Censée produire Lire le reste de cette entrée »
EDL a annoncé la reprise de l’importation d’électricité d’Egypte, la Jordanie ayant rouvert les lignes de transmission vers la Syrie et le Liban.
Le Liban était privé de 100 à 120 mégawatts d’électricité égyptienne depuis l’explosion d’un gazoduc dans le nord de la péninsule du Sinaï, le 5 février.
EDL a indiqué dans un communiqué que « le Liban reçoit à nouveau de l’électricité d’Egypte depuis le vendredi 18 février ce qui se répercutera positivement sur l’approvisionnement en courant dans les différentes régions libanaises. »
L’explosion d’un gazoduc en Egypte a indirectement provoqué une baisse de l’approvisionnement en courant au Liban, a indiqué mardi EDL.
L’Egypte fournit à la Jordanie, à la Syrie et au Liban du gaz naturel, à travers le gazoduc arabe, ainsi que de l’électricité, grâce à l’interconnexion des réseaux. Or depuis l’explosion d’un gazoduc, survenue le 5 février dans le Nord du Sinai, les livraisons de gaz sont suspendues.
Au Liban, cela n’a pas affecté la production électrique car la centrale de Deir Ammar était privée de gaz depuis déjà quelques mois en raison d’un retard de paiement à la partie égyptienne.
En Jordanie, en revanche, la production a été fortement perturbée. Amman a donc décidé, « de manière inattendue », de déconnecter la ligne par laquelle l’électricité égyptienne est acheminée vers la Syrie et le Liban.
« La partie jordanienne, qui est la seule aujourd’hui à bénéficier de l’électricité égyptienne, a privé le Liban de sa part, ce qui a affecté l’approvisionnement en courant dans l’ensemble des régions libanaises, à l’exception du Beyrouth administratif », a affirmé EDL.
La Banque mondiale (BM) a approuvé le financement d’un projet d’approvisionnement en eau de la région du Grand Beyrouth, d’une valeur de 200 millions de dollars.
L’objectif est de fournir une eau potable de manière régulière à 1,2 million de personnes vivant dans la capitale et ses banlieues, selon un communiqué de l’organisme international. Il comprend le traitement, l’adduction et le stockage de l’eau.
Le projet devrait répondre au besoin grandissant de la région en eau, estimé à 250.000 mètres cubes par jour. Les personnes concernées sont les habitants de Baabda, Aley, une partie du Metn et du Mont-Liban et quelque 350.000 résidents de la banlieue sud. Les foyers situés en dehors de la zone concernée bénéficieront indirectement du projet grâce à une meilleure gestion de la pression hydraulique.
Bien que le Liban bénéficie de ressources relativement abondantes en eau et que l’accès au réseau soit très étendu, les robinets restent souvent secs, obligeant les Libanais à verser en moyenne 3,4% de Lire le reste de cette entrée »