Posted by jeunempl sur juillet 21, 2010
Sanaa al-Khoury & Delphine Darmency – Les hirondelles

Beyrouth - patrimoine
La flambée des prix de l’immobilier dans la capitale oblige une partie de la population à déménager vers des localités périphériques. Dans 10 ans, Beyrouth sera une ville des cols blancs.
Dans les cafés, bureaux et taxis, les gens se plaignent. La hausse des prix de l’immobilier est devenue – après la météo – le sujet privilégié pour lancer une conversation. Mariam vit depuis 30 ans à Ras Beirut. Aucun de ses trois fils ne pourra acheter un appartement dans le voisinage.
«Marié récemment, mon fils aîné a acheté un appartement à Hadath grâce à un prêt bancaire, raconte-t-elle. Sa femme et lui sont employés dans une agence d’architecture, et ils ne sont pas capables de se procurer un logement dans le quartier où nous avons toujours vécu. Je ne sais ce que feront mes deux autres fils dans quelques années.»
Le fils de Mariam n’est pas un cas isolé. Avec les prix du logement qui flambent, les classes les moins aisées perd de plus en plus l’espoir de trouver à se loger dans la capitale. Acheter ou louer dans les banlieues, et même plus loin encore, devient inévitable. Elias vit avec sa famille depuis 5 ans à Dubaï: «Je voulais acheter un appartement à Achrafiyé, mais je ne trouve pas une maison décente à moins de 300 000 dollars. Maintenant je pense acheter à Mansourieh».
Kamal Hamdan, conseiller économique et directeur de L’institution de recherches et de consultations, n’est pas très optimiste:
«Les deux tiers des habitants de la capitale aujourd’hui, seront déjà dans les périphéries d’ici dix ans». Selon lui, la flambée des prix changera l’aspect social de la ville. «Les jeunes de 15 ans qui se lanceront sur le marché du travail dans dix ans seront contraints d’habiter en dehors de la ville, assure-t-il. Dans un noyau familial formé de trois enfants par exemple, un membre sera à Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur avril 9, 2010
El Nashra – Paula Astih (traduction de Jad Saliba)
Parce que nous avons le droit à la propriété au sein de notre pays et vivre en dignité dans une maison appropriée, et vu qu’il n’est plus permis à des étrangers, particulièrement du Golfe Arabe, d’acheter nos terrains verts et vastes, tandis que nous Libanais, n’avons même pas un appartement pour fonder une famille libanaise, il est alors notre devoir de se solidariser et hausser la voix, pour exiger la baisse des prix du secteur immobilier au Liban. Des milliers de jeunes Libanais souffrent de ce problème, notamment après que les prix des appartements ont atteint des nombres imaginaires.
Le propriétaire d’un appartement de 160 mètres carrés à Nabaa – Sin el Fil, veut le vendre à 225 milles dollars, alors que son prix était 90 milles dollars depuis deux ans. Un autre appartement de 150 mètres carrés à Jedeideh pour 210 milles dollars. Ce sont deux exemplaires de l’état du marché immobilier d’aujourd’hui: aucune logique ne contrôle les prix. « Elnashra » qui a examiné toutes les facettes du dossier, reflète la souffrance des citoyens, et y apporte des solutions.
Un aperçu sur « l’obscénité » des prix…
Après une tournée sur les entreprises et agents œuvrant dans le domaine de l’immobilier, nous avons cueilli un bouquet de prix qui diffèrent d’une source à l’autre: avec l’illogique dominante sur le dit marché, impossible d’avoir des prix fixes.
La compagnie Coldwell Bankers clarifie qu’à la façade marine de la capitale Beyrouth, le prix du mètre carré varie entre 8 et 12 milles de dollars, alors que selon les agents Sleimane Abi Haïdar et Karim Skaff, ça varie entre 5 et 30 milles dollars.
Le mètre carré d’un logement situé à Achrafieh change entre 5 et 15 milles dollars, arrivant jusqu’au Metn nord où les prix du mètre carré varient: entre 2 et 3 milles au Sahel, et entre 60 et 1500 dollars dans les montagnes.
Hussein Hamdane, commerçant dans le domaine de la construction, clarifie que le mètre carré sur l’autoroute de l’Aéroport International de Beyrouth est vendu à 2 milles dollars, alors qu’il est vendu entre Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur avril 12, 2009
(Livre Blanc du conflit Armée Libanaise – Forces Libanaises)
Ce texte entre dans le cadre plus large de la publication du Livre Blanc, regroupant les témoignages de la population lors de la guerre civile libanaise en 1990. Vous pouvez suivre l’intégralité de ce document sur cette page:
1990 – Devoir de mémoire: La population libanaise témoigne
– Parce que les politiques ont voulu effacer de notre mémoire, à travers une loi d’amnistie, toutes les exactions qu’ils ont commises durant la guerre civile,
– Parce que les médias n’assurent pas leur rôle de conscientisation de la population,
Le Livre Blanc reste encore aujourd’hui une référence pour rappeler à la population, de tous ages, les malheurs que peuvent engendrer tout conflit opposant un Libanais à son propre frère libanais. En attendant que l’état assure un jour pleinement ce rôle de mémoire au niveau de ses institutions, nous vous publions en plusieurs parties le Livre Blanc, rédigé à la fin de la guerre civile par de jeunes étudiants français, extérieurs au conflit, venus au Liban dans le seul but de comprendre. Pour cela, ils partent à la rencontre de la population témoin des exactions de la milice des Forces Libanaises dans le conflit l’opposant à l’Armée Libanaise.
Chapitre 3 : Utilisation de la Terreur
Comment justifier l’injustifiable ? La guerre n’explique pas tout. On ne peut s’abriter derrière des prétextes militaires pour terroriser sa propre population. Au programme des régions contrôlées par les Forces Libanaises, vol, viol, violence, meurtre; se doublant d’arrestations arbitraires.
Sur le point des arrestations arbitraires, l’Armée n’est pas non plus exempte de reproches. Mais on ne peut comparer les attitudes des deux camps, en raison du facteur de popularité dont bénéficie l’Armée lequel lui impose une certaine discipline dans son comportement général. Vols, viols, violences, meurtres sont quasiment inconnus dans les secteurs tenus par l’Armée.
Les témoignages des riverains s’accordent à reconnaître le comportement correct des soldats.
La férocité des Forces Libanaises découle du comportement de la grande proportion de Bécharriotes (de Bécharré, village de Samir Geagea) dans les rangs de la Milice. En effet, les Forces Libanaises ont vu un grand nombre de leurs partisans Beyrouthins les quitter. Et pour grossir leurs rangs, il a fallu faire appel aux Lire le reste de cette entrée »
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