Pour le citoyen français comme le citoyen européen lambda, le « printemps arabe » représente une émancipation des populations arabes qui vise à permettre à la liberté d’expression de sortir de l’ombre et se délivrer de ce qui l’étouffe.
Dans les pays totalitaires, les hommes et les femmes qui s’expriment en manifestant, franchissent les limites établies et suscitent,en représailles, des victimes dans leurs rangs.
Le combat pour la liberté ne peut se limiter à la seule violence. Il convient de s’affranchir à un moment donné de ce passage « obligé » pour une véritable politique d’ouverture de la part des autorités, que ce soit dans l’expression comme dans l’organisation de la vie de la société.
La démocratie autorisant le plus grand nombre à gouverner se situe par essence à l’opposé de la manière exclusive de gouverner de toute dictature.
La force de cette dernière réside dans sa capacité d’oppression de toute opposition par le moyen militaire ou policier soumis à la volonté du « Raïs » qui rétribue chacun en fonction de son degré d’allégeance.
Les mercenaires sont rémunérés en fonction de leur degré d’ obéissance (à Khaddafi pour ce qui concerne la Libye).
L’islamisme, une pensée religieuse, théologique et philosophique, même s’il paraît révolu et moyen âgeux, continue de représenter un courant sociétal et politique.
L’islamisme comme la démocratie ne sont tolérés par aucune dictature à l’exception du totalitarisme alliant dictature et islamisme (Wahabisme en Arabie Saoudite).
Le fondamentalisme (Salafisme), par essence antidémocratique, est sollicité au Liban comme en Syrie par ceux-là même qui Lire le reste de cette entrée »
[Rétrospective: c’était il y a moins d’une semaine…]
« Hariri est le plus compétent pour la présidence du gouvernement. Ce sont les élections législatives (de 2009 ndlr) qui ont abouti à la majorité parlementaire », a déclaré dimanche, de la capitale égyptienne, l’ancien président libanais et actuelle chef du Parti Kataëb, Amine Gemayel, après sa rencontre avec le Secrétaire de la Ligue arabe Amro Moussa au Caire. »La légitimité de M. Hariri comme premier ministre émane du fait que la coaltion du14 Mars (dont Saad Hariri est une figure emblématique ndlr) a remporté les dernières élections », a ajouté M. Gemayel. Il a affirmé que « la majorité conserve toujours la première position à l’intérieur du parlement malgré le nouveau positionnement de Joumblatt vers l’autre camp ».
Selon M. Gemayel, « il ya des pressions imposées sur les députés et il y a des pressions militaires imposées dans la rue comme nous avons témoigné depuis quelques jours dans les rues de Beyrouth » (des rassemblements de militants de l’opposition mardi dernier ont suscité une tension dans les rues de la capitale et provoqué la fermeture de plusieurs écoles pendant quelques heures ainsi que le déploiement de l’armée). Gemayel a par ailleurs affirmé que « le projet de son groupe politique est l’établissement de l’Etat et le renforcement des institutions constitutionnels et la réalisation de la souveraineté sur tout le territoire libanais ».
De son coté Amr Moussa a qualifié de « grave » la situation au Liban. « La stabilité du Liban est en danger », a-t-il dit. Il a affirmé que « l’entente nationale entre les différentes factions libanaises politiques est la véritable clé pour résoudre la crise libanaise ».
Des responsables politiques et religieux de tous bords ont dénoncé samedi l’attentat ayant fait 21 morts devant une église copte à Alexandrie en Egypte. Le président égyptien Hosni Moubarak a condamné un « acte criminel odieux qui a visé la nation, Coptes et musulmans », un attentat qui pour le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, vise à « porter atteinte à la sécurité de l’Egypte et à sa stabilité ».
Lors de la messe du premier de l’an à la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape Benoît XVI a demandé samedi aux dirigeants du monde de défendre les chrétiens contre les abus et les intolérances religieuses. Face aux « tensions menaçantes du moment, face spécialement aux discriminations, aux abus et aux intolérances religieuses, qui frappent aujourd’hui en particulier de façon particulière les chrétiens, encore une fois j’adresse une invitation pressante à ne pas céder au découragement et à la résignation », a-t-il déclaré.
La Syrie a dénoncé un « crime terroriste visant l’unité nationale et le pluralisme religieux en Egypte ainsi que dans d’autres pays arabes », alors que le roi Abdallah II a exprimé « le soutien de la Jordanie aux frères en Egypte face au terrorisme ». Au Liban, le parti islamiste chiite Hezbollah a dénoncé « un complot dangereux visant la diversité religieuse dans Lire le reste de cette entrée »
Un sommet extraordinaire prévu d’ici octobre prochain pour débattre de sa réforme et la sortir de sa léthargie.
Minée par les conflits entre pays membres et les rivalités internes, la structure a peu d’impact sur la géostratégie mondiale.
En dépit des innombrables réunions sur le sujet, elle n’a pas réussi à faire avancer le dossier palestinien.
Le Sommet de Syrte a-t-il accouché d’une souris comme cela a été si fréquemment le cas aux réunions de la Ligue arabe ? Tenu les 27 et 28 mars dans la ville natale du président libyen Mouammar Kadhafi, le 22e sommet ordinaire de la Ligue arabe ne donne pas le sentiment de faire exception à ce qui semble être une triste règle. Réunis en Libye, les représentants de la Nation arabe ont, une fois de plus, livré un spectacle affligeant, à commencer par les Palestiniens qui n’ont pas raté l’occasion d’afficher leurs divisions. Les Irakiens n’ont pas été en reste. Leur ministre des affaires étrangères Hoshyar Zebari a failli se retirer des travaux avant même le démarrage du Sommet des chefs d’Etat arabes, en réaction à la décision du numéro 1 libyen de recevoir une délégation de l’ancien parti Baas. Le Liban, qui réclame toujours au pays hôte des explications à propos de la disparition de l’imam chiite Moussa Sadr sur son territoire en 1978, a failli, tout bonnement, boycotter la rencontre. Ce n’est qu’à la suite de médiations turque, syrienne, et de la part du Secrétaire général de la Ligue Amr Moussa que le pays du Cèdre a tout au plus consenti une représentation minimale en dépêchant… son envoyé à la Ligue arabe. Enfin, Silvio Berlusconi, seul chef d’Etat européen invité à l’événement, s’est donné en spectacle à deux reprises, la première en s’endormant pendant la rencontre et la deuxième en baisant la main du guide de la Révolution libyenne.
On l’a bien compris, le Sommet de Syrte aura été décevant.
Réformer la ligue ? Mirage ou réalité ?
Sans surprise, les principales victimes de cette situation auront été les Palestiniens, mis en difficulté par la décision israélienne de construire 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-est. La rencontre n’a même pas débouché sur un consensus arabe sur la question de la reprise des négociations indirectes. Pourtant, le comité des ministres des affaires étrangères, réuni peu avant le sommet, avait bien présenté aux chefs d’Etat arabes une Lire le reste de cette entrée »
Quatorze chefs d'État sur les 22 membres de la Ligue arabe participent au sommet ordinaire annuel de deux jours, le premier à se tenir chez le sulfureux numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et duquel sont absents deux poids lourds de la région, le Saoudien Abdallah et l'Égyptien Hosni Moubarak.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s’en est violemment pris à Israël,
à l’ouverture samedi en Libye d’un sommet arabe placé sous le signe de la défense de Jérusalem, estimant que considérer cette ville comme la capitale indivisible de l’État hébreu, comme le fait Israël, est une « folie ».
« Jérusalem est la prunelle des yeux du monde musulman. Si Jérusalem brûle, ceci signifie que la Palestine brûle. Et si la Palestine brûle, ceci veut dire que le Proche-Orient brûle », a-t-il mis en garde.
Quatorze chefs d’État sur les 22 membres de la Ligue arabe participent au sommet ordinaire annuel de deux jours, le premier à se tenir chez le sulfureux numéro un libyen Mouammar Kadhafi, et duquel sont absents deux poids lourds de la région, le Saoudien Abdallah et l’Égyptien Hosni Moubarak.
Les dirigeants arabes étaient réunis à huis clos en soirée dans la ville méditerranéenne de Syrte, à 500 km à l’est de Tripoli. Ils n’avaient pas le droit d’avoir plus de deux accompagnateurs dans la salle de conférences. « C’est pour discuter en toute tranquillité », a dit le colonel Kadhafi. Selon le programme, le sommet doit reprendre aujourd’hui vers 10h00 locales (08h00 GMT) et s’achever par une conférence de presse vers 18h30 GMT.
« Nous ne pouvons pas tenir des négociations indirectes tant qu’Israël n’arrête pas totalement ses activités de colonisation à Jérusalem et ne mette pas fin à sa politique du fait accompli », a dit le président palestinien Mahmoud Abbas à l’ouverture du sommet dans l’après-midi. « L’État de Palestine n’aura aucun sens si Jérusalem n’est pas sa capitale », a-t-il souligné, appelant les pays arabes à « sauver Jérusalem ».
Alors que les pays arabes ont écarté tout soutien à la reprise des négociations israélo-palestiniennes sans un gel de la colonisation, le patron de l’ONU Ban Ki-moon, invité au sommet, les a appelés à soutenir ces pourparlers, tout en condamnant les projets de colonisation.
Jérusalem-Est, annexée par Israël en 1967, est au centre du conflit israélo-palestinien. Les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur État, alors qu’Israël considère l’ensemble de Jérusalem comme sa capitale « éternelle et indivisible ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que sa politique concernant Jérusalem demeurerait inchangée. Israël a approuvé le 9 mars un projet de construction de 1 600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est, provoquant une grave crise avec Washington qui s’employait à lancer des pourparlers indirects entre Israël et les Palestiniens, alors que le processus de paix est bloqué depuis plus d’un an. Lire le reste de cette entrée »
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a déclaré vendredi à Beyrouth que l’ organisation panarabe soutiendrait le Liban en cas d’attaque israélienne contre ce pays.
À l’issue d’une visite de trois jours, M. Moussa a déclaré à la presse à l’aéroport international de Beyrouth que « la possibilité d’une agression israélienne contre le Liban est toujours présente. Toutes les éventualités doivent être prises en compte pour protéger le Liban ».
« La Ligue Arabe surveille la situation de près. Nous resterons fermement solidaires auprès du Liban et n’accepterons aucune justification pour une agression contre ce pays important », a-t-il ajouté.
Cette mise en garde de M. Moussa survient alors que le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a déclaré mardi que son mouvement ne souhaitait pas une nouvelle guerre, mais était prêt à répondre à toute attaque israélienne. Lire le reste de cette entrée »
Des manifestations de soutien à Gaza ont eu lieu à Damas, où des milliers de Syriens ont protesté contre « l’agression israélienne ». D’autres rassemblements ont eu lieu dans six autres pays, notamment au Liban et en Égypte.
De Sanaa à Damas, les manifestations se multiplient dans le monde arabe contre les raids meurtriers menés par Israël dans la bande de Gaza, tandis que les dirigeants de la région, profondément divisés, se concentrent pour le moment sur l’envoi d’aide humanitaire.
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues des villes arabes pour condamner des frappes qui ont coûté la vie à près de 300 Palestiniens en 24 heures, en majorité des policiers du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Lors de ces manifestations, des critiques ont fusé à l’encontre de certains pays arabes, en particulier de l’Egypte, accusée de « complicité » avec l’Etat hébreu.
Dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, le président égyptien Hosni Moubarak a été qualifié de « traître », tandis que l’ambassade d’Egypte à Beyrouth était dimanche la cible de pierres lancées par des centaines de manifestants, entraînant l’intervention des forces de l’ordre libanaises. Lire le reste de cette entrée »
L’exploit de l’armée nationale n’a pas fini de valoir l’estime des Libanais qui regardent fièrement leurs soldats après que les forces de sécurité, conjointement avec l’armée, ont réussi à mettre la main sur la cellule terroriste responsable de plusieurs attaques de « représailles » contre l’institution militaire.
Les Libanais espèrent que cette première affaire classée conduise les forces de sécurité à démanteler d’autres groupes terroristes et démasquer d’autres manoeuvres machiavéliques prenant pour cible la stabilité du pays.
Sur le plan international, alors que la visite du président de la République Michel Sleiman à Riyad arrive à terme, la visite du député Michel Aoun, chef du bloc du changement et de la réforme, se poursuit à Téhéran, où il a rencontré le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad. Cette dernière visite a Lire le reste de cette entrée »
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a déclaré dimanche espérer qu’un nouveau gouvernement d’union nationale pourrait être prochainement formé au Liban, afin de trouver une issue à la crise politique qui paralyse le pays depuis 18 mois.
Amr Moussa s’exprimait à l’issue de trois jours de discussions avec le Premier ministre Fouad Siniora et l’opposition libanaise.
En vertu de l’accord entre les deux camps à Doha en mai, le chef de l’armée, le général Michel Sleimane a été élu président le 25 mai, et a demandé à Fouad Siniora trois jours plus tard de former un gouvernement. Lire le reste de cette entrée »
La vacance de la présidence au Liban est « un fardeau important » qui a provoqué de graves dégâts au niveau national et régional, a déclaré le secrétaire général de la Ligue Arabe (LA), Amr Moussa, dans son discours prononcé au forum économique à Beyrouth, a rapporté vendredi Elnashra sur son site Internet.
« Ce qui est nécessaire à présent, c’est l’application de l’initiative arabe, maintenant que certains points ont été acceptés », a indiqué M. Moussa. Lire le reste de cette entrée »