Mouvement pour le Liban

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Amin Maalouf, « immortel », rend hommage au Liban, à la France et aux siens

Posted by dodzi sur juin 13, 2012

L’Orient le Jour

Par Carole DAGHER

Demain jeudi 14 juin 2012, Amin Maalouf sera officiellement reçu à l’Académie française, un an après y avoir été élu. Le célèbre écrivain, qui occupera le fauteuil n° 29 de Claude Lévi-Strauss, n’y pénétrera pas seul : c’est tout un peuple qui fera avec lui l’entrée dans le saint des saints des lettres françaises. Jamais académicien n’aura autant porté son pays d’origine jusque dans ce moment de consécration si personnel qu’il doit à son talent, et à son talent seul.

La joie des Libanais, leur fierté seront immenses demain, comme elles le furent lors de l’annonce de son élection le 23 juin 2011. Il faut dire que les académiciens d’origine étrangère se comptent sur les doigts d’une main. Amin Maalouf est cependant bien plus qu’un écrivain du Liban. C’est une voix et une conscience de son temps. Ses «mots voyageurs», à l’instar des héros de ses romans (de Léon l’Africain au Périple de Baldassare) parlent de l’identité, du brassage des cultures, de l’émigration et de l’ouverture à l’autre, autant de thèmes abordés avec un sens de la formule devenue credo universel (ainsi en est-il des Identités meurtrières). Amin Maalouf, c’est aussi une écriture au chant profond, une plume inspirée, qui jette des ponts de sagesse et de savoir entre l’Orient et l’Occident.

Pour lui et pour son épouse Andrée, si présente et discrète à la fois, c’est la saison de la moisson. Une saison de grâces et d’allégresse partagée avec la famille spécialement venue du Liban, les amis, les confrères. Rejoindre «la vieille dame du quai Conti», comme on dénomme ce haut lieu de la langue française fondé par Richelieu, est pour un écrivain la gloire suprême, le couronnement de sa carrière. Cette période, Amin Maalouf la qualifie d’«intense»; il savoure pleinement chaque instant qui le rapproche de la date de réception, par le biais des festivités liées à l’événement. Dans son bureau encombré de livres et de dossiers, il arrête, l’espace d’un entretien, le tourbillon des préparatifs et se raconte avec la simplicité des grands qui est la sienne.

L’épée

«La principale chose pour moi est de préparer le discours qui doit traditionnellement être l’éloge à l’adresse du prédécesseur, confie-t-il. Je peux dire que j’ai passé l’essentiel de l’année écoulée à travailler sur Claude Lévi-Strauss.»

Il fallait s’occuper aussi du célèbre habit des académiciens, en drap bleu foncé ou noir brodé de rameaux d’olivier vert et or, d’où son nom d’habit vert. Il se marie avec le bicorne, la cape et l’épée. La poignée de l’épée porte en général les symboles représentant la vie et l’œuvre du futur académicien. Cette épée, emblème de sa personnalité, conçue le plus souvent par l’artiste joaillier Pascal Arthus Bertrand, lui est offerte par ses amis et admirateurs (Comité de l’épée). Quels sont donc les symboles choisis par Amin Maalouf pour figurer sur son épée?

«J’ai choisi de graver sur la lame de l’épée un vers de mon père en arabe, et les prénoms d’Andrée et de nos trois fils: Ruchdi, Tarek et Ziad, révèle Maalouf. Le vers est le début d’un poème écrit par mon père pour la fête des Mères: “Mon Dieu, je te demande en leurs noms… (“Rabbi, sa’altouka bismihinna”).» Sur le fourreau à l’extérieur, de part et d’autre de l’épée, sont gravés en médaillons un cèdre et une Marianne. «La garde de l’épée est une sculpture qui représente l’enlèvement d’Europe et, tout en haut, il y a une turquoise qui appartient à ma mère et symbolise sa présence. J’avais envie de rendre hommage aux personnes qui me sont les plus proches et puis aux liens que j’ai avec deux pays : la France et le Liban», ajoute-t-il. Lire le reste de cette entrée »

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L’ancien phare de Beyrouth : Une lueur dans la jungle

Posted by jeunempl sur juin 20, 2010

Par Delphine Darmency – L’Hebdo Magazine

Les marcheurs de la corniche détournent-ils encore les yeux de la belle Méditerranée pour chercher du regard l’ancien phare de Beyrouth? Le malheureux semble jouer à cache-cache dans le nouveau décor d’un quartier qui donne la primauté aux immeubles ambitionnant de frôler les nuages. Jadis, seul la «Manara» avait ce droit ultime de survoler Beyrouth, laissant aux hommes de la famille Chebli, gardiens du phare de génération en génération, l’impression d’être les rois de la ville.

Perché sur la petite colline de Ras Beyrouth, le phare, dans son habit blanc rayé noir, campe sur ses positions. Il disparaît du paysage beyrouthin au fil du temps, laissant malgré lui des immeubles pousser à ses côtés. Son salut, pour l’instant, il le doit à sa compagne de toujours, la maison rose, lui ouvrant le passage vers la mer. A la fin de la rue Bliss, avant d’emprunter la descente qui plonge vers la mer, l’entrée du phare est protégée. A quelques mètres de là, la sécurité du Goethe Institute surveille. Attenante au phare, la maison des Chebli, «l’adresse la plus facile de Beyrouth», comme s’amuse à dire Raymond, le fils de Victor Chebli, actuel responsable des deux phares de Beyrouth, en fait partie intégrante.

Les pièces à vivre se trouvent à l’étage. L’escalier qui y mène et le hall d’entrée sont décorés par des photos encadrés du phare à travers les époques. Dans le salon, une vieille carte postale agrandie propose le phare dans son plus simple appareil, dénudé de toutes couleurs. Dans un coin, le Lire le reste de cette entrée »

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