Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘alliés’

Grande Guerre : la famine oubliée qui tua un tiers des Libanais

Posted by jeunempl sur novembre 20, 2014

France24 – Texte par Stéphanie TROUILLARD

Photo de la famine au Liban en 1915 - 1918

Photo de la famine au Liban en 1915 – 1918

La Mission centenaire propose cette semaine un cycle sur la Grande Guerre et le Liban. Un colloque met notamment en lumière la famine qui frappa cette région durant le conflit. Cet épisode, parfois qualifié de génocide, suscite de vives polémiques.

Lors de la Première Guerre mondiale, le Proche-Orient, alors sous domination ottomane, a lui aussi été le théâtre des tensions entre les Alliés et l’Entente. Afin de mieux comprendre l’impact du conflit sur cette région, la Mission Centenaire organise jusqu’au 21 novembre un cycle sur la Grande Guerre et le Liban à travers une série de colloques et d’expositions.

Cet événement est l’occasion de revenir notamment sur la Grande famine qui frappa le Mont-Liban entre 1915 et 1918. Selon les chiffres, entre 120 000 et 200 000 Libanais, soit un tiers de la population, sont ainsi morts de faim au cours de cette période. Largement oublié, cet épisode de la Grande Guerre, parfois qualifié de génocide, suscite encore de vives polémiques. À l’occasion de sa venue à Paris, l’historien libanais Youssef Mouawad, professeur à l’Université américaine de Beyrouth, explique à France 24 pourquoi cette histoire a été occultée.

France 24 : Peut-on considérer la Grande famine (1915-1918) comme la plus grande catastrophe de l’histoire du Liban ?

Youssef Mouawad : Cela représente 200 000 morts en quatre ans. C’est énorme ! Les gens sont morts de faim. Ils ne pouvaient rien faire. Ils ne pouvaient pas résister. Les gens allaient dans les rues pris de Lire le reste de cette entrée »

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Le génocide arménien : la mémoire et l’oubli (2/3)

Posted by jeunempl sur décembre 30, 2011

Propos recueillis par Jérôme Gautheret – Le Monde

Professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Vincent Duclert est notamment spécialiste de l’affaire Dreyfus. Son travail sur les mobilisations intellectuelles l’a amené à s’intéresser à la question du génocide arménien, et au-delà, à la vie intellectuelle en Turquie. Il a notamment publié un ouvrage sur les engagements intellectuels turcs dans les années 2000, L’Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ? (Armand Colin, 2010) à travers l’étude de plusieurs pétitions emblématiques de l’évolution de la société turque, notamment celle du 15 décembre 2008 de demande de pardon aux Arméniens pour la « grande catastrophe » de 1915. La traduction de ce livre devait être publiée en Turquie par l’éditeur Ragip Zarakolu, mais celui-ci a été arrêté comme « terroriste » le 29 octobre et ses manuscrits saisis. Vincent Duclert a co-fondé avec Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan le Groupe international de travail (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (www.gitfrance.fr et www.gitinitiative.com).
>> Lire le premier et troisième volet de l’entretien.

Comment la mémoire du génocide se structure-t-elle en Turquie ?

Les principaux responsables s’enfuient en Allemagne à l’automne 1918 au moment de l’effondrement de l’Empire ottoman. S’installe un gouvernement issu de l’Entente libérale. Ses membres sont décidés à juger les responsables du génocide. Des déclarations très fortes sont posées, et des procès sont lancés. Mais cette phase de justice sera mise en échec après l’isolement progressif des libéraux face à la croisade nationaliste de Mustapha Kemal.

A l’origine, le fondateur de la Turquie nouvelle s’était montré très sévère pour les responsables de la défaite et du génocide, jugeant qu’une position claire sur le sujet pourrait permettre une paix honorable. Puis sa position évolue, parce qu’il a besoin de cadres pour son nouveau pouvoir, et parce que les prétentions territoriales des Alliés menacent la souveraineté nationale. La conquête de Smyrne par les Grecs est un point de non-retour. Dès lors, l’objectif de juger des responsables unionistes du génocide est abandonné. S’ajoutent à cela les représailles commises par les Arméniens contre les Turcs sur le front russe, point de départ de la thèse de certains négationnistes d’un génocide contre les Turcs perpétré par les Arméniens…

Comment le dispositif négationniste se met-il en place ?

Globalement, la cause des survivants arméniens disparaît de l’agenda kémaliste, au point que l’idée même de reconnaissance de l’ampleur des massacres devient un danger pour la future République. Certains députés en viennent à les justifier, comme Lire le reste de cette entrée »

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Des camps retranchés au sein du gouvernement…

Posted by jeunempl sur décembre 11, 2011

(Scarlett Haddad – L’Orient le Jour)

Avec deux séances prévues en principe la semaine prochaine, le gouvernement ne semble pas devoir trop souffrir du cafouillage de mercredi dernier. Les différents protagonistes savent en effet que pour l’instant – et tant que la situation régionale restera aussi confuse – ils sont condamnés à cohabiter, chacun cherchant toutefois à tirer la couverture à lui. Mais à chaque secousse, le Premier ministre, Nagib Mikati, montre que sous ses airs calmes et rassurants, c’est un homme redoutable dont il faut certainement compter avec l’habileté.

Au point que certains partenaires au sein de la nouvelle majorité sont de plus en plus convaincus que le Premier ministre serait une sorte de « cheval de Troie » glissé entre eux et travaillant finalement pour le maintien du système, rassurant la communauté internationale et davantage soucieux de satisfaire ses désirs que ceux de ses alliés. Selon ces parties de la majorité, Mikati ne cessait, au début, de dire aux autres protagonistes du gouvernement qu’il ne peut pas procéder à des mutations ou à des nominations sous la pression, alors que la rue sunnite est montée contre lui. Résultat, les seules nominations effectuées depuis le vote de confiance du gouvernement ont porté sur des postes revenant aux chiites et sur la Banque du Liban. Tout le reste est bloqué et le système qui prévalait avec le précédent gouvernement est toujours en place et actif. De plus, à mesure que l’axe Sleiman-Mikati-Joumblatt se consolide, il est de plus en plus clair que le gouvernement fonctionne à l’envers, avec des forces de blocage plus importantes que celles qui devraient le pousser vers l’avant.

Il faut ajouter à ce constat le fait que depuis qu’il a obtenu la confiance du Parlement, le gouvernement a vécu avec le financement du TSL placé comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Certes, Nagib Mikati n’a cessé d’afficher une certaine sérénité, laissant entendre à son entourage qu’il avait un scénario en réserve qu’il sortira au moment voulu et qui avait été mis au point avec l’aide du président de la Chambre. Principal concerné dans cette affaire, Lire le reste de cette entrée »

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Michel Aoun, l’insoumis : Seul contre tous

Posted by jeunempl sur novembre 13, 2011

Julien Abi Ramia – L’Hebdo Magazine

Michel Aoun est sans doute aujourd’hui le personnage politique le plus clivant du pays. Seuls les alliés qu’il s’est véritablement choisis trouvent grâce à ses yeux. Contre les autres, il se présente comme une alternative de fond. Avec chacun d’eux, les dossiers litigieux s’accumulent.

De par son implantation électorale sur l’ensemble du territoire libanais, le Courant patriotique libre (CPL) est un parti de gouvernement qui s’attribue pour vocation de conduire les destinées du pays. Aujourd’hui, son seul équivalent sur la scène politique libanaise est aussi son pire ennemi. Son négatif, en quelque sorte. Aux manettes de l’Etat pendant près de vingt ans, le Courant du futur, ses affidés, ses parrains et son héritage sont, depuis le retour d’exil du général, les cibles à abattre. Plus exactement, c’est le «haririsme» que le général veut mettre à bas. Le néologisme est de sa création. Il désigne le système de pensée et de valeurs qui sous-tendent les réseaux de pouvoir, politique et financier, portés par l’ancien Premier ministre et ses obligés. L’ambition de Michel Aoun, «tourner définitivement la page du haririsme», selon ses propres mots et changer la société en profondeur. Un sacré programme, à la hauteur des aspirations de ses partisans, qui voient en lui un leader à l’envergure régionale, qui résiste envers et contre tout.

Mikati, la cible

En renversant, avec ses alliés, le gouvernement d’union nationale dirigé par Saad Hariri, le leader du CPL pensait avoir les coudées franches. L’occasion unique de prendre les commandes de l’Etat et de démanteler le système Hariri. A ses partenaires d’assumer les défis extérieurs, à lui le contrôle des ministères de service public et les réformes en profondeur. Mais c’était sans compter sur Najib Mikati.

Le Premier ministre concentre, désormais, tous les griefs du CPL contre le gouvernement. «La période de grâce est terminée», prévenait Michel Aoun, le 27 octobre dernier. Son aptitude à calmer les ardeurs des grandes puissances ne Lire le reste de cette entrée »

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Fanatique, le Hezbollah ?

Posted by jeunempl sur janvier 29, 2010

(Roger Akl)

Une des réactions à ma lettre « Liban quelle défense ? » a été la suivante : « Bravo, cher Roger pour ton plaidoyer clair, bref et néanmoins convaincant en faveur du Hezbollah. Tu as su éliminer l’assimilation de son action au terrorisme. Reste à éliminer avec la même acuité l’assimilation au fanatisme religieux. En effet l’extrémisme religieux est souvent amalgamé à la politique des mouvements anti-israéliens ou antioccidentaux et c’est un évident repoussoir à leur approbation, car le mélange politique-religion fait peur. »

J’ai aussi  reçu une lettre d’insultes d’un correspondant et collègue, professeur d’université et écrivain politologue. Je pense l’avoir perdu désormais. Mais, il m’a fait penser à la réponse du Christ[1] au garde qui l’a giflé: « Dis-moi ce que j’ai dit de mal, sinon pourquoi me gifles-tu ? »[2]  Quelqu’un qui insulte ou qui frappe sans raison logique, ne serait-il pas aussi un fanatique, même s’il était politologue ?

Le fanatisme, c’est subjectif.

D’après le dictionnaire, le fanatisme est un zèle excessif. Ce qui est une définition subjective. Ainsi, toute personne qui se sacrifie pour une cause serait fanatique, aux yeux de ceux qui sont contraires à cette cause ; ce qui inclurait tous les grands patriotes, les résistants à l’envahisseur, dont ceux français, en 39-45, ou américains durant la guerre d’indépendance, aux yeux de leurs ennemis. C’est pour cela que « fanatisme », dans notre cas, devrait seulement signifier Lire le reste de cette entrée »

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