Le Hezbollah est capable de transformer en enfer la vie des millions d’Israéliens en cas d’agressions contre le Liban, c’est ce qu’a affirmé, ce vendredi, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, lors d’une cérémonie à l’occasion de la journée mondiale d’AlQuds.
La guerre contre le Liban sera très couteuse, a averti sayed Nasrallah, et d’ajouter : « la résistance est capable de viser en un nombre limité de missiles précis quelques cibles en Palestine occupée qui pourront transformer en un véritable enfer la vie des millions d’Israéliens.
Voici les principaux points de son discours :
Nous nous rencontrons une nouvelle fois à l’occasion de la journée mondiale d’AlQuds décrétée par l’Imam Khomeiny, le dernier vendredi du mois de Ramadan.
Nous voulons dire à nos ennemis et nos amis que la question d’AlQuds et de la Palestine est une cause loin de toutes les divergences. Et notre attachement religieux à cette cause est inébranlable.
Aujourd’hui nous ne pourrons pas concevoir l’avenir d’AlQuds sans celui de l’entité sioniste. Nous ne pourrons pas parler de la restitution d’AlQuds à la nation et au peuple palestinien en présence d’ « Israël ».
AlQuds fait l’unanimité parmi les Israéliens et les différences sont dissipées quand il s’agit d’AlQuds. Ce qui n’est pas le cas des Arabes.
Les Israéliens sont unanimes sur le fait qu’AlQuds est la capitale éternelle d’Israël. La judaïsation de cette ville bat son plein… AlQuds se perd de jour en jour, au moment où les Arabes et les musulmans sont préoccupés par leurs divergences.
S’agissant de l’environnement stratégique d’Israël, notre ennemi a malheureusement certains avantages. Les Israéliens organisent chaque année des conférences pour discuter de la stratégie d’Israël, des défis militaires, démographiques, économiques auxquels ils font face. Ce qui n’est pas le cas des pays Arabes.
Chaque année, nous lisons les plans et les dossiers discutés lors de ces conférences. En 2010 et 2011, ils évoquaient de grandes préoccupations, et des menaces surtout après les développements dans les pays arabes : la chute de Moubarak, le retrait américain humiliant de l’Irak, la chute des régimes soi-disant modérés et la puissance de l’Iran.
Ils craignaient la naissance d’un grand axe régional en faveur de la Palestine et des Palestiniens et contre Israël. Or, après les événements en Syrie, l’image a changé. La Turquie, qui soutenait la cause palestinienne, a réduit à zéro ses relations avec la Syrie. Il en est de même pour ses relations avec l’Irak qui sont devenues tendues, et avec l’Iran qui sont plutôt froides.
Les changements dans les pays arabes ont été exploités en faveur de la crise syrienne, et de la création d’une atmosphère d’animosité des pays arabes envers l’Iran…Par conséquent, Israël parle aujourd’hui d’espoir, d’un avenir prospère et d’une Lire le reste de cette entrée »