L’Hebdo Magazine – Julien Abi-Ramia
[Note du MPLBelgique.org : Le 14 Mars et son bloc « Le Liban d’abord » ferait mieux de se renommer « la Syrie d’abord ». Depuis plus d’un an, leur seul soucis est de destabiliser le Liban à travers une multitude de positions et d’actes irresponsables tant au niveau externe avec leur trafic d’armes pour les extrémistes syriens, qu’au niveau interne en utilisant les armes à Tripoli, à Saida et même à Beyrouth pour faire régner la peur et le chaos dans le pays. Ils préfèrent un Liban à feu et à sang tant qu’ils ne retrouvent pas le pouvoir… ce que nous refusons de cautionner ! Le MPL Belgique ne cessera de dénoncer ces actes mal veillants.]
La contagion de la crise syrienne est entrée dans une nouvelle phase. Malgré les protestations des autorités, les combats qui opposent le régime à l’insurrection ont fini par effacer les frontières entre le Liban et la Syrie. Une situation que le 14 mars, devenu relais politique de l’opposition à Assad, compte bien exploiter pour faire tomber le gouvernement avant les élections législatives.
A un kilomètre de la frontière libano-syrienne, sur les rives de Nahr el-Kabir, en contrebas de la voie Halba-Qobeiat, les localités chrétiennes de Noura, Dabbabiyé, Mounjez et Kherbet el-Ramman. Ces villages font face à Tal Kalakh, situé à cinq kilomètres à peine. Dans cette zone, l’armée syrienne traque les insurgés depuis plusieurs mois. Les échanges de tirs y sont fréquents, mais les hameaux étaient épargnés, les combats se déroulant principalement dans la vallée. Dans la nuit du 30 au 31 août dernier, les affrontements ont changé de configuration. Une trentaine d’obus, tirés par l’armée syrienne, se sont abattus sur Mounjez et les villages voisins. Plusieurs habitations sont touchées et un policier blessé. Le maire de Mounjez, Toni Antonios, tire la sonnette d’alarme. «Nous sommes la cible, depuis des mois, de balles perdues et de tirs d’obus. Certaines familles déplacées n’osent plus rentrer chez elles, c’est inadmissible. S’ils veulent pourchasser les hommes armés, qu’ils le fassent chez eux, pas sur notre territoire», ignorant la présence de rebelles syriens dans le village.
Les autorités tapent du poing
Après plusieurs mois d’atermoiements, les dirigeants libanais ont changé de pied, depuis le 23 juillet dernier, date à laquelle le président Michel Sleiman a vigoureusement protesté contre les violations syriennes du territoire libanais. Au lendemain du bombardement de Mounjez et d’une incursion à Qaa dans la Békaa, Baabda publiait un communiqué expliquant que Lire le reste de cette entrée »