Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a appelé aux élections des membres du Conseil chérié islamique à la fin de ce mois. Ces élections sont remises depuis avril dernier, à la demande du Premier ministre Najib Mikati qui avait voulu éviter des dissensions inter-sunnites.
Le mufti Mohammad Rachid Kabbani a surpris par la convocation des élections au Conseil chérié ceux qui demandaient un nouvel ajournement de ce scrutin car il n’y avait pas encore d’accord entre les principaux concernés. Les différends qui opposent le Courant du futur au mufti ne sont plus un secret, mais le mandat du Conseil s’achève à la fin de cette année et, pour le dignitaire religieux, les élections ne peuvent plus être reportées.
En avril dernier, le mufti Kabbani avait appelé à ces élections, mais en réponse à la suggestion du Premier ministre Najib Mikati, il fut décidé de les organiser deux mois plus tard et de procéder à la formation d’un comité légal pour réviser les amendements à apporter au décret législatif N°18 portant sur l’organisation des institutions chargées des affaires religieuses des musulmans. Ce comité a été formé de huit membres dont des anciens ministres. Le mufti avait alors nommé la moitié des membres, et l’ancien Premier ministre Fouad Siniora l’autre moitié.
Mais le comité n’était pas parvenu à une entente sur les amendements que le mufti n’avait pas agréés. Il avait jugé qu’ils visaient à réduire les compétences du mufti et son pouvoir sur les institutions, surtout celles concernant les wakfs dans les régions.
Le mufti, en fonction de ses compétences, a appelé à des élections du Conseil à la date Lire le reste de cette entrée »
Al-Akhbar a obtenu des enregistrements du député du Courant du Futur Okab Sakr organisant des transferts d’armes pour l’opposition armée syrienne sur ordre du leader du Courant du Futur Saad Hariri.
L’appel téléphonique est la première preuve solide du rôle de Sakr et de ses soutiens dans le Courant du Futur dans la fourniture d’armes et du support logistique aux rebelles syriens.
Dans une trilogie construite sur base de documents, d’enregistrements audio et d’interviews avec des sources proches de Sakr, Al-Akhbar met la lumière sur les tentatives de Sakr de détourner la révolte syrienne à son propre compte en dirigeant l’opposition armée sur le terrain.
Il y a quelques semaines, les bureaux d’Al-Akhbar à Beyrouth reçurent un appel téléphonique anonyme. L’appelant affirmait être en possession d’ « enregistrements audio qui exposeront le député Okab Sakr et son rôle dans la destruction de la révolution [syrienne] ».
La nouvelle ne vint pas comme une surprise. Les liens de Sakr avec l’opposition syrienne étaient bien connus, et son rôle en tant que dealer d’armes aux rebelles avait été documenté dans la presse. Et ce n’était pas la première fois que Lire le reste de cette entrée »
Le convoi du chef du Courant patriotique libre (CPL) le député Michel Aoun a fait l’objet de tirs de feu, de retour d’une tournée politique à Jezzine, dans le sud du Liban.
L’attaque a été perpétrée dans la nuit de samedi à Dimanche, à la hauteur de la mosquée Baha-Eddine Hariri, construit à Saida par le clan Hariri à la mémoire du grand-père du chef du courant du Futur et ancien Premier ministre Saad-Edine Hariri.
Elle a été confirmée par le ministre de l’intérieur Marwane Charbel qui a assuré qu’une enquête a été lancée pour en dévoiler les auteurs.
Le membre du bloc parlementaire de ce parti, « Changement et réforme », Nabil Nicolas a pour sa part accusé le courant du Futur et ses partisans d’être derrière cet attentat « qui d’autre pourrait faire ce genre de choses dans cette région ? » s’est-il interrogé.
En réponse au journal Al-Moustakbal (organe de presse du courant du Futur) qui a dénoncé « une mise en scène électorale en flagrant délit », le député Nabil Nicolas a répliqué : « cette équipe est connue pour ses fabrications médiatiques ».
Pour sa part, le chef du CPL et le dirigeant politique chrétien le plus populaire au Liban a tenu à rappeler avoir été « la cible de Lire le reste de cette entrée »
[Terugblik over het verleden van Rafic Hariri. Zijn moord in 2005, waarover het onderzoek aan de gang is, moet zijn 15 jaar lange samenwerking met de Syrische bezetter niet verdoezelen.]
Tussen 9 oktober 2002 en 9 oktober 2008 zijn zes jaren afgelopen. Tijdens die periode zijn heel wat standpunten veranderd zonder de ware toedracht te hebben kunnen verdoezelen.
“ Namens de inwoners en de verantwoordelijken van Beiroet geef ik jullie de sleutels van deze stad die het zinnebeeld is van onze trouw en erkenning… !”
Tijdens een hoogdravende ceremonie in het Grote Serail, zetel van de Libanese regering, wordt de symbolische sleutel van Beiroet aan het hoofd van de Syrische inlichtingendienst uitgereikt: de zelfmoordenaar Ghazi Kanaan. Deze werd hem overhandigd onder het aanzienlijke patronaat van Rafic Hariri ter gelegenheid van zijn vertrek naar Syrië en nadat hij verantwoordelijk was voor het Libanese dossier tijdens min of meer 20 jaar in het tijdperk van het Syrische bewind in Libanon.
Rafic Hariri: “Ik heb altijd het gevoel gehad dat jullie de eerste verdedigers waren van de Libanese belangen en ik had heel graag gewild dat de Libanezen jullie kennissen hadden betreffende staatkundige en gouvernementele vraagstukken, de algemene problemen van de Staat, de regering en gevaren en uitdagingen waar Libanon het hoofd aan moet bieden. O broeder! O Abou… jullie hebben witte handen op Libanon en ons volk herinnert zich van de Lire le reste de cette entrée »
Si le plan de l’opposition de faire chuter le gouvernement était plus ou moins connu, c’est le timing de son exécution qui a pris tout le monde de court et permis à cette dernière de créer la surprise et de reprendre l’initiative. Depuis quelques mois en effet, Saad Hariri avait fait connaître sa détermination à conclure un compromis, pour épargner au pays discorde et chaos, mais seulement après la remise de l’acte d’accusation par le procureur Daniel Bellemare au juge Fransen. Il était convaincu, et avec lui la communauté internationale, qu’il pourrait alors négocier en position de force, avec un Hezbollah affaibli par une accusation officialisée mais non publiée. Hariri et avec lui ses conseillers étaient ainsi persuadés que l’heure « H » de l’exécution de la contre-attaque de l’opposition était fixée au jour de la remise par Daniel Bellemare de son acte d’accusation au juge de la mise en état. Ils pensaient avoir le temps de voir venir, d’autant que le président Michel Sleiman partageait la même approche et pensait qu’il n’y aurait pas de remous gouvernementaux avant ce rendez-vous fatidique.
Mais c’est là que l’opposition a changé la donne. Tout s’est d’ailleurs passé très vite. Dès que le président syrien a annoncé à ses interlocuteurs libanais l’échec de l’initiative syro-saoudienne, ceux-ci ont décidé de passer à l’offensive. Même le président du bloc parlementaire de la Résistance hajj Mohammad Raad qui se trouvait à ce moment-là en visite chez l’ancien Premier ministre Omar Karamé n’en savait encore rien. En quelques minutes, le plan a été décidé et il a été convenu de donner un dernier délai au président Sleiman pour accepter la convocation d’une réunion extraordinaire du Conseil des ministres. Dans une tentative de ne pas accentuer la division du pays et de ne pas atteindre le point de non-retour, le chef de l’État a d’abord tenté de gagner du temps, précisant qu’il voudrait, par correction, attendre le retour à Beyrouth du Premier ministre. Mais il a dû s’incliner devant la détermination de l’opposition, après en avoir toutefois parlé avec le président Bachar el-Assad. Des tentatives de médiation ont ensuite été entreprises avec le président de la Chambre, dans l’espoir de le pousser à convaincre l’opposition de laisser un peu de temps au 14 Mars, mais Nabih Berry a été très ferme : les consultations parlementaires doivent avoir lieu dans les plus brefs délais…
L’opposition a donc réussi son coup en semant la confusion dans le camp adverse, qui misait aussi sur le fait qu’elle n’oserait pas procéder à une telle démarche pour ne pas irriter le Lire le reste de cette entrée »