
Moustafa Hamdane (haut-g), Jamil Sayyed (haut-d), Ali Hajj (bas-d) et Raymond Azar
NICOSIE – Les quatre généraux libanais détenus dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri n’appréhendent pas l’ouverture dimanche près de La Haye du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) car ils ont « la conscience tranquille », a affirmé vendredi un de leurs avocats.
« Ils ont la conscience tranquille, ils n’ont aucun problème avec le tribunal. Ils l’attendent avec impatience« , a dit à l’AFP Akram Azouri, avocat de l’ancien directeur général de la Sûreté générale, le général Jamil Sayyed.
Le général Sayyed, ainsi que l’ancien chef de la garde présidentielle, le général Moustafa Hamdane, l’ancien chef des Forces de sécurité intérieure, le général Ali Hajj, et l’ancien chef des renseignements de l’armée, le général Raymond Azar, ont été arrêtés en août 2005, dans l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie à M. Hariri, le 14 février 2005 à Beyrouth.
Considérés comme les piliers du système de sécurité libanais à l’époque de la tutelle syrienne, notamment de 1999 à 2005, ils sont poursuivis au Liban pour « assassinat« , « tentative d’assassinat« , et « perpétration d’actes terroristes« .
Le chef de la commission d’enquête internationale, Daniel Bellemare, qui deviendra le 1er mars procureur du tribunal international (TSL), a deux mois à compter de cette date pour demander le transfert des généraux aux Pays-Bas, et pourra proposer au tribunal de les relâcher ou de les garder en détention. Lire le reste de cette entrée »