Posted by jeunempl sur février 19, 2012
(Scarlett Haddad – L’Orient le Jour)
La rencontre entre le président de la Chambre Nabih Berry et le chef du bloc du Changement et de la Réforme Michel Aoun a ouvert vendredi des perspectives de solution à la crise gouvernementale. Celle-ci passerait par un texte de loi, qui serait voté mercredi prochain, autorisant le gouvernement à fixer les indemnités de transport des salariés.
Tous les chemins mènent à Aïn el-Tiné, y compris ceux du Sérail. La rencontre suivie d’un déjeuner entre le président de la Chambre et le chef du bloc du Changement et de la Réforme a ouvert des perspectives de solution à la crise gouvernementale actuelle. Plus même, selon certaines sources, elle aurait mis au point le mécanisme pour la sortie de crise.
Nabih Berry et Michel Aoun se sont donc rencontrés vendredi à Aïn el-Tiné, et pendant près d’une heure et demie ils ont passé en revue les dossiers internes et régionaux avec une attention particulière pour la question des indemnités de transport. Selon un proche du président de la Chambre, l’issue dégagée repose sur le principe qu’aucune des parties en cause ne doit se sentir lésée. Il s’agit donc de sauver la face à la fois au chef du gouvernement (qui s’est senti visé par le refus du ministre du Travail de signer le décret sur les indemnités de transport) et au chef du CPL (qui appuyait le ministre Nahas, lequel qualifiait le décret d’illégal surtout après l’arrêt du Conseil d’État sur le sujet).
La solution probable passe donc par une proposition de loi qui accorderait au gouvernement le droit de fixer les indemnités de transport et qui serait soumise au vote lors de la réunion législative de mercredi. Par la suite, le ministre du Travail Charbel Nahas devrait Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur janvier 1, 2012
L’Orient le Jour


La dernière déclaration faite par le Premier ministre Nagib Mikati concernant son refus de toute atteinte aux prérogatives du président du Conseil dans le cadre de l’action gouvernementale risque d’être au centre d’un important débat au début de l’année 2012. Et, d’ores et déjà, la question soulevée sur ce plan par M. Mikati semble constituer un nouveau sujet de polémique. Le chef du gouvernement, rappelle-t-on, avait souligné jeudi, dans un discours qu’il avait prononcé devant les fonctionnaires du Grand Sérail, que « toute tentative de porter atteinte aux prérogatives de la présidence du Conseil, que ce soit en s’attaquant directement à l’institution (de la présidence du Conseil) ou ses dirigeants ou en essayant d’instituer des précédents dans l’exercice politique, au sein du Conseil des ministres ou en dehors de ce cadre, sera farouchement rejetée par tous ceux qui se soucient du respect de la Constitution, et nous en premier ». M. Mikati avait d’autre part relevé que « la présidence du Conseil dirige l’autorité exécutive ». Il faisait allusion implicitement à la position de certains pôles aounistes qui ont soulevé à plusieurs reprises la question des prérogatives des ministres et du chef du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions.
Les propos tenus jeudi par M. Mikati à cet égard ont suscité hier, d’emblée, de vives réactions de la part du député aouniste Ziad Assouad et de l’ancien député Albert Mansour, lequel, note-t-on, avait participé en 1989 à l’élaboration de l’accord de Taëf qui est devenu par la suite la nouvelle Constitution du pays.
À l’issue d’une entrevue qu’il a eue hier à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre, Nabih Berry, M. Mansour a ainsi fait une déclaration dans laquelle il a réfuté les propos de M. Mikati concernant la nécessité de préserver les prérogatives de la présidence du Conseil, en tant qu’institution constitutionnelle. L’ancien député a déclaré à ce sujet : « J’ai soulevé avec le président Berry la question de la déclaration du Premier ministre dans laquelle il fait mention de l’institution de la présidence du Conseil qui serait chargée de la conduite du pouvoir exécutif. J’ai attiré l’attention du président de la Chambre sur le fait que d’un point de vue constitutionnel, il n’y a pas d’institution de la présidence du Conseil. Il y a un Premier ministre de la même façon qu’il existe un président de la République. » Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur novembre 27, 2011
(L’Orient le Jour)

Les raisons diffèrent, mais le résultat est le même. Douze ministres se sont absentés hier et la séance du Conseil des ministres n’a pas eu lieu. Le ministre de l’Information a eu beau affirmer que le défaut de quorum n’avait aucune portée politique, il n’en reste pas moins que l’absence des ministres du bloc du Changement et de la Réforme n’est pas un pur hasard, car ils ne sont pas tous tombés malades en même temps. Tout comme deux des ministres de Joumblatt se sont absentés, Ghazi Aridi pour protester contre les critiques formulées contre les dépenses de son ministère, et Waël Bou Faour pour compléter le chiffre et entraîner le report de la séance. Même s’il a tenu à affirmer que le président de la République avait été averti de cette double absence et qu’elle n’a aucun motif politique. Sans parler de Nicolas Fattouche qui s’est aussi absenté.
Si le nombre d’absents a son importance, c’est quand même l’attitude des ministres du CPL qui a créé hier l’événement, volant la vedette à la position du Premier ministre adoptée la veille au cours d’une interview télévisée. Mikati avait plus ou moins établi l’équation suivante : si le financement du TSL n’est pas adopté en Conseil des ministres, il décidera de démissionner, non parce qu’il ne reste pas à l’issue d’un vote démocratique au sein du Conseil des ministres mais, comme il l’a dit lui-même, pour protéger le Liban.
Il n’en a pas fallu plus pour les ministres du CPL qui, après une rapide réunion, ont décidé de boycotter la séance du Conseil des ministres, sans même se concerter auparavant avec leurs alliés ni prévenir le secrétariat général du Conseil des ministres. Le ministre du Travail Charbel Nahas, actuellement plongé dans le dossier du relèvement des salaires accompagné de mesures sociales, a révélé à L’Orient-Le Jour que l’équation du Premier ministre est inacceptable, car cela signifie, a-t-il dit, que le financement du TSL est plus important que le projet de loi sur le budget ou d’autres décisions importantes pour les Libanais. Nahas considère ainsi que le relèvement des salaires et la couverture médicale généralisée Lire le reste de cette entrée »
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