Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a rencontré, ce dimanche dans le cadre de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères au Koweït, son homologue qatari Khaled ben Mohamed al-Attiya, avec lequel il a discuté des affaires bilatérales, notamment celles des détenus libanais en Syrie, des Libanais résidant au Qatar et des réfugiés syriens au Liban.
M. Bassil a indiqué que la réunion, qui a duré 45 minutes, a porté sur les efforts effectués par le Qatar dans le but de libérer les deux évêques, ainsi que le journaliste libanais Samir Kassab, tous enlevés en Syrie.
Le ministre a rassuré les Libanais résidant au Qatar quant à la menace d’expulsion qui plane sur eux, notant que les rumeurs circulant sur ce sujet sont tout à fait erronées.
« Le ministre qatari m’a assuré qu’il n’y a pas d’actions collectives contre les Libanais résidant au Qatar », a-t-il insisté.
Il a également rappelé de la politique de distanciation adoptée par le Liban à l’égard du conflit syrien.
Quant aux répercussions de la crise syrienne sur le pays du Cèdre, M. Bassil les a qualifiées de « catastrophiques », signalant que c’était la responsabilité de l’armée libanaise et des armées de la région de mettre un terme au terrorisme répandu dans cette partie du monde.
Séparément, le ministre Bassil s’est entretenu avec son homologue irakien, Hochir Zibari, des différents dossiers d’intérêt commun qui figurent sur l’agenda du conseil des ministres arabes des Affaires étrangères.
Saad Hariri a imposé sa marque en s’entendant avec le CPL au terme de négociations serrées et en jouant la carte Rifi à la dernière minute pour se tailler la part du lion. Récit des 48 heures de médiations tous azimuts et de calculs d’épicier qui ont mis fin à dix mois de surenchères partagées.
La rencontre entre Saad Hariri et Michel Aoun en Europe a fondamentalement modifié le processus de formation du gouvernement. Avant tout, parce qu’elle a mis un terme à l’impasse dans laquelle s’étaient engluées les discussions stériles entre Tammam Salam et Gebran Bassil. Jusque-là, les médiations de Waël Abou Faour avec les négociateurs du Hezbollah, prenant fait et cause pour son allié chrétien, et le Premier ministre désigné, sensible aux conseils de Fouad Siniora, n’avaient rien donné. Nabih Berry et Walid Joumblatt, qui ont compris que la fenêtre diplomatique du moment offrait l’opportunité de former un gouvernement d’union nationale, conseillaient à Tammam Salam de s’ouvrir davantage au CPL. Rien à faire, le maître de Mousseitbé ne pouvait pas se déjuger, craignant de fragiliser sa formule basée sur la rotation des portefeuilles. Las de ces tergiversations, Gebran Bassil a donc pris les devants en début de semaine dernière et appelé Nader Hariri, directeur du cabinet de Saad Hariri, avec qui il entretient de bonnes relations personnelles, pour enfin régler la question de la représentation du parti.
Le CPL entendu
Après plusieurs entretiens téléphoniques pour expliquer les demandes du CPL et de ses alliés au sein du Bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Gebran Bassil et Nader Hariri finissent par se rencontrer, jeudi soir, au cours d’un dîner familial à Rabié. Le repas dure plus de deux heures et l’atmosphère est plutôt bonne. Ces derniers mois, cadres, députés et leaders des deux partis ont multiplié les rendez-vous de travail. A table, Gebran Bassil réexplique que le CPL considère que la rotation des portefeuilles n’est qu’un prétexte pour le déloger, lui et son parti, du ministère de l’Energie. En face, Nader Hariri est attentif. En réalité, les deux hommes Lire le reste de cette entrée »
Ce vendredi 10 mai, le député belge Laurent Louis a demandé au gouvernement une condamnation du dernier raid israélien en Syrie, exposant les multiples infractions israéliennes du droit international, avec le consentement des démocraties dont la Belgique.
Il a commencé par dénoncer les multiples survols israéliens de l’espace aérien libanais, violant la souveraineté d’un état indépendant, avant de rappeler les déclaration de Mme. Del Ponte sur l’utilisation d’armes chimiques par les rebelles syriens, et non par l’état syrien contrairement à ce qu’essaient de véhiculer les médias.
La réponse du ministre du Budget M. Chatel, représentant le ministre des Affaires Etrangères M. Didier Reynders, est tout simplement scandaleuse et repose sur des informations erronées. L’amateurisme du ministère belge des affaires étrangères est d’une honte déconcertante, s’en référant sans cesse aux prises de position de l’administration américaine, partie prenante dans ce conflit.
En bref, la Belgique considère avoir des preuves suffisantes de la détention d’armes chimiques par l’état syrien bien qu’Obama ait encore des doutes sur leur utilisation (oui le ministre s’en remet à Obama…). Toujours d’après le ministre, l’état syrien refuse la visite d’une commission d’enquête internationale sur la présence de ces armes en Syrie.
Or, on sait tous que le président Assad a invité la communauté internationale à visiter les sites qu’ils estiment douteux, tout en respectant la souveraineté syrienne et son droit à se défendre. Ce que refusent manifestement les alliés d’Israël qui ne cherchent qu’une seule chose: détruire ce pays.
Voici l’échange complet entre le député Laurent Louis et le représentant du ministre des affaires étrangères belge :
« Le vacarme méthodique de nombreux politiques contre moi est inadmissible. Toutes les résolutions de la Ligue sur la Syrie sont restées sans aucun effet et la violence dans ce pays n’a cessé de s’exacerber, avec tous les effets qu’elle a eus sur le Liban.
Où est le problème quand je réclame le retour de la Syrie à la Ligue arabe pour qu’il soit possible de discuter avec elle et de trouver, ensemble, la solution politique à même de la sortir de l’état de guerre? Je peux garder mes distances vis- à-vis de ce qui se passe dans le pays voisin, mais pas vis-à-vis des dangers que le Liban risque d’encourir.
Quelle loi de la Ligue arabe ou de l’Onu autorise-t-elle l’intervention, surtout militaire, d’un État dans les affaires de l’autre? Pourrons-nous protéger le Liban contre les effets de ce qui pourrait advenir dans ce cas précis? Mes positions prennent en considération l’intérêt du Liban. Lorsque je constate que cet intérêt est en danger, je n’hésite pas à le dire. »
« Où est la bizarrerie dans le fait de proposer aux ministres arabe de réintégrer la Syrie à la Ligue? Où est le problème? Je n’estime pas qu’il s’agisse là d’une violation de la politique de dissociation.
Ceux qui me critiquent savent-ils le danger de ce qui se prépare dans les méandres de la Ligue?
Un groupe de ministres prépare un projet d’armement de l’opposition syrienne, ce qui constitue une violation de la charte de la Ligue. Mes détracteurs sont-ils conscients des conséquences d’une telle décision si elle venait à être adoptée?
Quelle force serait alors capable de séparer les belligérants si des affrontements éclataient parmi le million de réfugiés syriens?
Mon appel à réintégrer la Syrie au sein de la Ligue vise à éviter au Liban les répercussions négatives de la crise syrienne sur notre pays. »
Le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour est rentré ce mercredi à Beyrouth venant du Caire, après avoir participé à la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères et à la rencontre arabo-européenne dans la capitale égyptienne.
M. Mansour a souligné l’importance « de mettre fin à la violence et aux opérations militaires en Syrie par n’importe quel moyen ».
« L’émissaire international Lakhdar Brahimi est chargé de régler la crise en Syrie. Cette affaire est vraiment difficile et compliquée. La Syrie est dans un tunnel obscure », a-t-il dit.
Le ministre a mis l’accent sur la nécessité du dialogue. Avec le cycle de la violence, il devient de plus en plus difficile de Lire le reste de cette entrée »
La situation au Liban et dans la région sera demain à l’ordre du jour de la réunion annuelle du Conseil d’association libano-européenne à Bruxelles. Le Liban sera représenté par les ministres des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et de l’Économie, Nicolas Nahas, et l’Union européenne par la chef de la diplomatie chypriote, Erato Kozakou-Marcoullis, dont le pays assume la présidence tournante de l’UE, ainsi que par deux autres délégations diplomatiques.
M. Mansour doit expliquer à ses interlocuteurs la situation au Liban ainsi que les raisons de l’impasse en Syrie, sachant que ces deux sujets avaient été abordés par les deux ministres libanais et chypriote des AE lors de leur entretien, le 29 septembre dernier, à New York, en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU.
De source diplomatique, on indique que les questions européennes au sujet de la crise syrienne, de ses répercussions sur le Liban et de la politique libanaise officielle seront nombreuses, surtout si l’on tient compte des informations relatives à Lire le reste de cette entrée »
Une séance ministérielle ordinaire, présidée par le Premier ministre Najib Mikati, a été tenue mercredi au Grand Sérail afin de passer en revue 82 points inscrits à l’ordre du jour.
Parmi ces points figuraient principalement l’amendement de la loi portant sur les données téléphoniques, les Olympiades Internationales des Médias et le dossier de la rentrée scolaire, à l’ombre de l’inscription notable d’élèves syriens dans des écoles libanaises, mais aussi :
– l’approbation d’une avance de 10 millions de dollars au ministère des Affaires étrangères servant à la participation des expatriés aux prochaines législatives;
– l’approbation de l’équipement de l’hôpital gouvernemental de Tyr;
– l’approbation d’une avance de 456,41 milliards de livres libanaises au « Conseil de développement et de reconstruction » servant au financement de la route du littoral et de Mayfouk;
– la formation d’un comité national indépendant pour les Lire le reste de cette entrée »
Le ministre des Affaires étrangères affirme qu’il n’existe pas d’entraves à la participation des émigrés aux législatives de 2013.
Le débat sur la loi électorale continue d’occuper le devant de la scène politique. À l’avant-veille du Conseil des ministres prévu demain, mercredi, et qui doit se prononcer à ce sujet, le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a estimé hier que l’adoption de la proportionnelle demeure possible à l’heure actuelle. Pour sa part, le chef de la diplomatie, Adnane Mansour, a affirmé qu’il n’existe pas d’entraves à la participation de la diaspora libanaise au scrutin législatif de l’année prochaine.
« L’adoption du principe de la proportionnelle dans les élections demeure possible si les intentions sont bonnes », a déclaré M. Charbel. Il a précisé à cet égard que le président de la République, Michel Sleiman, s’efforce aux côtés du chef du PSP, Walid Joumblatt, très hostile à la proportionnelle, de « lever les obstacles » qui empêchent l’adoption de ce mode de scrutin.
Réaliste, M. Charbel a reconnu néanmoins l’existence « d’autres obstacles à la proportionnelle » que ceux qui touchent M. Joumblatt et a appelé tous ceux qui soutiennent ce mode à « coopérer ».
En tout état de cause, le ministre a souligné la nécessité d’un accord autour de la loi électorale au maximum six mois avant les élections afin que le ministère de l’Intérieur dispose du temps nécessaire pour préparer le scrutin.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a démenti hier les informations de presse diffusées ces derniers jours et selon lesquelles le chef de l’État aurait blâmé les services de son ministère pour leurs négligences au sujet des mesures à prendre afin de permettre la participation des émigrés libanais au vote.
« Il n’existe pas d’entraves à la participation des émigrés aux prochaines élections », a assuré M. Mansour. Selon lui, le ministère s’active depuis deux ans à la préparation de cette échéance et le « dossier a été complété ».
Cependant, le chef de la diplomatie a indiqué que seuls 6 000 Libanais émigrés ont jusqu’ici rempli les conditions définies par le ministère à cet effet. Il a expliqué que cela est dû d’abord à l’absence de toute décision du Conseil des ministres dans ce domaine, et ensuite aux vacances dans les postes diplomatiques, atteignant 40 % de l’ensemble. « Ces vacances sont un coup terrible pour l’action diplomatique », a-t-il dit.
Pour en revenir au débat sur la proportionnelle, il apparaît désormais clairement que le courant du Futur s’y opposera de façon ferme tant que le problème des armes aux mains du Hezbollah ne sera pas réglé. Dans les milieux haririens, on estime en effet inacceptable que les effets attendus de ce mode de scrutin puissent se faire ressentir chez les uns et pas chez les autres du fait de l’influence exercée par les armes. Lire le reste de cette entrée »
Les médecins légistes libyens effectuent des tests ADN sur des restes humains retrouvés dans un cimetière en Libye et qui pourraient être ceux de l’imam Moussa Sadr, ont annoncé les nouvelles autorités libyennes.
Le porte-parole du gouvernement libyen, Nasser al-Maneh, a précisé mercredi à la chaîne qatarie al-Jazira, que les restes ont été transférés dans un hôpital de Tripoli où les tests sont en cours.
« Nous avons établi des contacts avec la famille de l’imam chiite et le gouvernement libanais après avoir reçu des informations sur le cimetière en question, a ajouté M. al-Maneh. Les résultats des tests ADN seront publiés prochainement. »
Le chef de la diplomatie libanaise, Adnane Mansour, de retour mercredi soir de Tripoli à la tête d’une délégation, a toutefois démenti les informations d’al-Jazira. « L’enquête sur cette affaire se poursuit. Nous avons effectué d’énormes progrès », a-t-il néanmoins déclaré au quotidien al-Akhbar.
En 1978, l’imam Moussa Sadr avait été invité en Libye par le régime de Mouammar Kadhafi. Il y était arrivé en août, accompagné de son bras droit et d’un journaliste. Les trois hommes n’ont plus donné signe de vie depuis. Tripoli a toujours affirmé que l’imam avait quitté la Libye pour l’Italie. Lire le reste de cette entrée »