Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘affaire’

L’affaire «Moslem Today» en 1953 : Bruce Condé, un personnage énigmatique

Posted by jeunempl sur mars 31, 2013

L’Hebdo Magazine – Arlette Kassas

L'Affaire "Moslem Today" au Liban en 1953 - Bruce CondeAu début du mandat du président Camille Chamoun, le pays vivait une ère nouvelle sous le signe d’une unité nationale fragile. La révolution blanche, qui avait poussé le président Béchara el-Khoury à la démission, avait divisé les maronites, alors que les musulmans affichaient des positions mitigées à l’égard du nouveau chef de l’Etat.

En novembre 1953, l’abolition du confessionnalisme est débattue au Parlement au cours d’une séance houleuse. Une affaire connue sous le titre de «Moslem Lebanon today» suscite une véritable tension confessionnelle. Tout avait commencé le 19 novembre 1953 lorsqu’une brochure sous le titre «Moslem Lebanon today» est distribuée dans les rues. Aussitôt, les réactions fusent. Les milieux chrétiens protestent vivement contre la teneur de cette brochure. Les autorités la font saisir et annoncent des mesures contre ses auteurs. La rue se calme et les appels à la grève générale à la demande de Pierre Gemayel n’aboutissent pas. Cependant, les Phalanges se portent partie civile. L’affaire est devant la justice.
Le document, rédigé en anglais, est attribué d’abord à des organismes et à des politiciens musulmans. L’enquête permet de découvrir l’auteur de cette brochure qui fait rage. Il s’agit d’un orientaliste américain du nom de Bruce Condé, inscrit à l’Université américaine de Beyrouth. Il avait fait imprimer le document à l’imprimerie Imad el-Solh, à l’insu de ce dernier. Pendant des semaines, l’affaire occupe la scène libanaise. Les relations entre les différentes factions du pays sont tendues. Le confessionnalisme bat son plein. Le 12 décembre, le parti des Najjadé dénonce cette brochure. Le calme revient peu à peu.

Condé arrêté
Bruce Condé avait quitté le Liban pour le Yémen. Rentré quelque temps plus tard, il est arrêté par les autorités vers la mi-janvier 1954. Ses aveux font rebondir l’affaire. Il affirme qu’il n’a fait que traduire un texte arabe rédigé par le Dr Mustapha Khalidy, chez qui la brochure a été réalisée, et qu’il l’a fait à sa demande.

Le 9 février 1954, le parquet ordonne l’arrestation de Dr Khalidy. Vu la personnalité de l’accusé, le juge d’instruction refuse de Lire le reste de cette entrée »

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Décembre 1970 : Un prince saoudien poignarde un étudiant à Hamra

Posted by jeunempl sur janvier 6, 2013

L’Hebdo Magazine – Arlette Kassas

Affaire Emir Abdel-Mohsen - Années 70 au LibanAu début des années soixante-dix du siècle dernier, une affaire défraie la chronique. Un prince saoudien poignarde un étudiant dans un bar à Beyrouth. Condamné à cinq ans de prison, il est libéré au bout d’un an après versement de dédommagements à la famille. Retour sur un épisode peu connu du public.

Le 16 décembre 1970, le neveu du roi Fayçal d’Arabie saoudite, le prince Abdel Mohsen Ben Saoud Ben Abdel-Aziz Ben Saoud, se trouve à Beyrouth. A l’époque, la capitale libanaise était une destination très prisée des membres de la famille royale saoudienne. Le prince passe la soirée dans un bar de la région de Hamra. Très vite, la situation tourne au cauchemar. Une bagarre éclate entre des clients et sous l’effet de l’alcool, le prince Abdel Mohsen poignarde un étudiant dans le dos. Le jeune Ali Eid est atteint à la moelle épinière. A l’hôpital, le diagnostic est catégorique: le jeune homme est paralysé à vie.

Une enquête est diligentée par le ministère public. Selon les témoignages, la responsabilité du prince saoudien dans l’incident ne fait pas de doute. Déféré devant la justice, il est condamné le 18 août 1971 par la Cour criminelle de Beyrouth à cinq ans de prison et à 600000 livres libanaises à titre de dommages et intérêts à sa victime paralysée. Le prince est, entre-temps, placé en garde à vue au sanatorium de Bhannés.

Un mois plus tard, le 21 septembre 1971, des commandos de choc tenteront une opération afin de libérer le prince. Elle sera vouée à l’échec. Cinq individus armés et masqués avaient essayé de pénétrer au sanatorium dans le but d’aider le coupable à fuir. Mais les Forces de sécurité intérieure (FSI), qui avaient pris toutes les dispositions, ont réussi à déjouer cette tentative. Des échanges de tirs ont lieu entre les agents de la sécurité et les membres du commando qui prennent alors la fuite. L’opération en est restée là et la garde est renforcée autour du prince.

Six jours plus tard, le roi Fayçal Ben Abdel-Aziz est à Beyrouth pour une visite officielle de trois jours. Il rencontre le président de la République Sleiman Frangié. Sa visite est prolongée de deux jours afin de rencontrer le leader de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, qui se trouvait à Damas. La visite du roi saoudien à Beyrouth a lieu le Lire le reste de cette entrée »

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Magistral coup de filet ou souricière? Affaire Samaha: le récit d’une traque

Posted by jeunempl sur août 21, 2012

L’Hebdo Magazine – Julien Abi-Ramia

Sur la base de preuves matérielles et d’éléments circonstanciels, les services de renseignements des FSI accusent l’ancien ministre Michel Samaha, en garde à vue depuis plus d’une semaine, et deux généraux syriens d’avoir fomenté des attentats ciblés dans le nord du Liban. Magistral coup de filet ou guet-apens politique? Voici le récit d’une traque improbable.

Jouar-Khenchara, à trente kilomètres au nord-est de Beyrouth. Il est sept heures du matin, ce 9 août, lorsque dans ce village cossu du haut-Metn situé entre Bteghrine et Dhour Choueir, quatre voitures de police et une unité des services de renseignements forcent la porte de la résidence secondaire de Michel Samaha. L’ancien ministre est encore au lit, en pyjama. Les policiers le ligotent après l’avoir autorisé à prendre ses médicaments et à s’habiller. Au même moment, trente agents perquisitionnent l’appartement beyrouthin de l’ex-député et ancien ministre, au sixième étage de l’immeuble Karam, sur la place Sassine à Achrafié. Trois de ses filles étaient dans l’appartement lorsque la police est intervenue. En plus de l’homme politique, son chauffeur originaire du même village, Farès Barakat, son garde du corps Ali Mallah ainsi que sa secrétaire personnelle Gladys Awada, sont interpellés. Dans de grands sacs de plastique noirs, les forces de l’ordre saisiront aux deux domiciles des dossiers, des téléphones portables, deux ordinateurs et des cassettes vidéo. Deux des voitures personnelles de l’ancien ministre, une Mercedes et une Audi, sont mises sous scellés. Les fouilles auront duré quatre heures. Après trois semaines de traque, la Lire le reste de cette entrée »

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Bassil: l’affaire des 8900 milliards de livres n’a rien à voir avec celle des 11 milliards de dollars

Posted by jeunempl sur mars 2, 2012

D.H. – ANI

Le ministre de l’Energie et des Eaux Gebran Bassil a assuré vendredi que l’affaire des 8900 milliards de livres libanaises sensées couvrir les dépenses du gouvernement n’a rien à voir avec celle des 11 milliards de dollars dépensés par les gouvernements Siniora entre 2006 et 2009.

« La répartition des 8900 milliards de livres a été fixée dès la formation de l’actuel gouvernement sur la base d’un projet de loi soumis au Parlement, ce qui n’est pas le cas des 11 milliards de dollars », a expliqué le ministre, avant d’ajouter que « la semaine prochaine montrera la présence d’une majorité parlementaire et marquera le lancement du travail gouvernemental efficace ».

M. Bassil, qui avait respectivement rencontré l’ancien ministre Adnan Kassar, le coordonnateur spécial de l’ONU Derek Plumbly, l’ambassadrice américaine Maura Connelly et l’évêque de Chypre Mgr. Yousssef Souef, a également indiqué que des projets de première importance seront discutés au gouvernement, dont ceux relatifs à l’électricité.

« Les tentatives de blocage menées par la minorité n’entraveront pas les projets de l’électricité », a-t-il conclu.

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Acte d’accusation : Lourdes charges, peu de preuves

Posted by jeunempl sur août 27, 2011

Julien Abi Ramia – L’Hebdo Magazine

Comme les fuites médiatiques le laissaient présager, le procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), Daniel Bellemare, base ses allégations, sur un large faisceau de présomptions et de preuves qui reposent essentiellement sur le relevé de données télécoms. Le couperet implacable de la justice, pour le 14 mars, mais insuffisant pour dissiper les doutes exprimés par le Hezbollah.

La lecture de l’acte d’accusation laisse un goût amer. D’abord, parce que l’effet de surprise a été totalement cornaqué. Il suffisait finalement de lire les articles du Der Spiegel, du Figaro et de la presse régionale; le tout mis en images, dans le reportage télévisé diffusé par la chaîne canadienne CBS pour y retrouver l’essentiel. Ensuite, parce qu’au vu des éléments présentés dans le texte par le procureur, la moisson des enquêteurs du TSL, qui ont travaillé six années sur l’affaire, est maigre. Lourdes charges, peu de preuves. Si la défense venait à convaincre la présidence du Tribunal, de l’iniquité des données de téléphonie mobile en possession de l’accusation, comme le fait le Hezbollah depuis des mois, elle prendrait un avantage décisif. En définitive, pour le Hezbollah les 54 pages que comporte l’acte, ne fournit pas d’assez d’arguments probants pour disqualifier les accusations de politisation et de complot, dans l’autre sens, le député Hadi Hobeiche salue «la victoire de la justice qui suit son cours». Frustrant pour ceux qui ne recherchent que la vérité sur les coupables et leurs motivations.

Peu de preuves directes

Une précision pour ceux qui ne sont pas au fait du fonctionnement de la justice. Dans le cadre d’un procès équitable, l’acte d’accusation ne préjuge pas nécessairement du verdict. Il n’est que l’exposé des faits, que l’autorité accusatrice reproche aux mis en cause. Lorsque dans l’alinéa 3 du préambule de l’acte, le bureau du procureur explique que «les charges portées à l’encontre des accusés reposent en grande partie sur des preuves circonstancielles […] souvent plus fiables que les preuves directes», il s’agit d’un argument que Lire le reste de cette entrée »

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Vade retro: démission officielle du patriarche Sfeir

Posted by jeunempl sur janvier 16, 2011

Le Blog francophone du Liban

Le Patriarche aurait présenté sa démission, annonçait hier le quotidien Al Shark el Aswat, chose que le siège patriarcal a formellement démenti à la presse libanaise. La déclaration faite aujourd’hui par le ministre du Travail, Boutros Harb, a été un autre coup de butoir puisqu’il confirmait que le patriarche avait présenté sa démission, il y a de cela plusieurs mois et que le Vatican l’étudierait actuellement.

Cependant, alors que la crédibilité du Prélat Maronite est complètement encornée en raison de son implication dans les affaires temporelles, il se pourrait que cette démission soit « d’un tout autre son de cloche ». Selon les rumeurs qui me sont parvenus depuis un temps certain, ce n’est pas le patriarche qui aurait démissionné mais le Vatican qui aurait demandé à Nasrallah Boutros Sfeir de se retirer. Ce dernier aurait accepté sous condition, notamment qu’il puisse nommer les 8 évêques aux postes actuels vacants -car la politique suivie par le Patriarcat et qui a mené vers la division des Chrétiens du Liban, ne faisant plus l’unanimité au sein des instances religieuses maronites – et que ces derniers puissent choisir un nouveau locataire du Palais Patriarcal « dans la continuité de ce dernier », c’est à dire en faveur d’un seul camp, celui du 14 Mars et plus particulièrement des Forces Libanaises.

Le verdict du Vatican serait prononcé après l’inauguration d’une nouvelle statue de St Maroun à Rome, c’est-à-dire entre le 14 et le 20 février prochain, mais gageons que ce nouveau développement n’est pas sans rappeler que ces rumeurs courent depuis un certain temps, toutefois, il s’agit là d’une confirmation de ce qu’on savait depuis longtemps, il n’y avait donc pas de fumée sans feu.

L’autre développement « religieux » concerne cette fois-ci, la communauté sunnite, son Mufti – content, qui semblait avoir reçu « la contribution volontaire du Courant du Futur – s’étant prononcée en faveur de la nouvelle nomination de Saad Hariri au poste de premier ministre. Cette ingérence flagrante dans le domaine du temporel ne provoque cependant pas le même débat au sein de cette même communauté sur la place de la religion et de son action sur la scène politique, il suffit que le Mufti parle et que les questions soient tranchées.

La position du Premier Ministre, tout comme la Présidence du Conseil ou la Présidence du Parlement est cependant une position nationale, bien que dévolue à une certaine communauté, son rôle va au delà de cette communauté. L’erreur commise par le Mufti de la République est la même erreur commise par Lire le reste de cette entrée »

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Enregistrement audio Hariri-Al Siddiq : le scandale qui fait tomber tous les masques

Posted by jeunempl sur janvier 15, 2011

MPLBelgique.org

La chaîne de télévision libanaise Al Jadeed (New TV) a diffusé ce soir une vraie bombe nucléaire médiatique qui va définitivement conscientiser les Libanais sur les magouilles de Hariri. Cette bombe n’est autre que la première partie d’un enregistrement audio, pièce à conviction du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), où Saadedine Hariri accompagné de Wissam el Hassan (son bras droit et chef des services de renseignement libanais) et de Gerhard Lehmann (assistant de Detlev Mehlis) discutent avec Mohammad Zuheir al Siddiq qui n’est autre que l’un des faux-témoins de l’affaire qui poursuit les Libanais depuis près de 6 ans maintenant.

Ainsi, depuis des mois, l’opposition libanaise dénonçait la politisation du TSL qui va certainement, très bientôt, accuser le Hezbollah (ou plutôt certains de ses « membres indisciplinés ») du meurtre de Hariri. Non seulement le bloc de Hariri et de ses alliés ne voulaient rien entendre et continuaient à défendre le caractère indépendant du TSL, mais ils refusaient en plus de voter le renvoi vers la justice libanaise de l’affaire des faux-témoins. Selon l’opposition, en sachant qui se cachait derrière les faux-témoins, en découvrant qui les avait envoyé, on aurait un indice des véritables assassins de Rafik Hariri.

Cet enregistrement audio prouve la malhonnêteté de Saad Hariri et de tout son camp vis-à-vis des Libanais et de ceux qui ont cru en eux. Honte à Hariri et ses alliés, honte à toutes leurs manipulations.

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Sayyed rend publics des documents en rapport avec l’affaire des « faux témoins »

Posted by jeunempl sur octobre 22, 2010

(L’Orient le Jour)

Le bureau de l’ancien directeur de la Sûreté, le général Jamil Sayyed, a rendu publics hier des documents qui, selon lui, prouvent qu’il avait effectivement intenté des recours devant la justice libanaise dans l’affaire des « faux témoins ». Le texte du communiqué précise que le document n° 28 avait été envoyé au juge d’instruction, Sakr Sakr, à la date du 6 février 2008, soulignant qu’une copie de ce document est également parvenue au procureur Saïd Mirza. Et M. Sayyed de préciser qu’au moment où le Liban s’est dessaisi du dossier de l’assassinat de Rafic Hariri en faveur du Tribunal spécial pour le Liban, « les juges Saïd Mirza et Sakr Sakr ont envoyé l’ensemble des procès-verbaux à La Haye, y compris les recours en justice présentés par le général Sayyed, et ce pour les enterrer au tribunal ».
Par ailleurs, le juge d’instruction de Beyrouth, Fadi Anayssi, a publié hier l’acte d’accusation dans l’affaire de la plainte déposée pour diffamation par M. Sayyed contre la journaliste Mirvat Saadeddine Sioufi et le directeur responsable du quotidien al-Charq, Aouni al-Kaaké. La journaliste avait publié un article considéré comme diffamatoire à l’encontre de M. Sayyed, intitulé « L’officier libéré et son maître ». L’acte d’accusation prévoit une peine de prison qui va jusqu’à un an et une amende de dix millions de livres libanaises. Le juge a transmis le dossier au tribunal des imprimés.

Réagissant à cette décision, l’ONG pour la défense de la liberté de la presse SKeyes a publié un communiqué dans lequel elle exprime sa solidarité avec Mirvat Sioufi, dénonçant par là « toutes sortes de jugements émis à l’encontre de journalistes sur base de leurs activités et de leurs opinions ».

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Le CPL n’accepte plus que Mirza et Rifi restent à leurs postes

Posted by jeunempl sur septembre 24, 2010

(L’Orient le Jour)

Le membre du Bloc du changement et de la réforme, le député Nabil Nicolas, a insisté hier sur la nécessité « de ne pas rester dans le monde des fantômes », affirmant que les « sources » citées quotidiennement par les médias n’ont qu’une seule origine, le service des renseignements des FSI, « que nous appelons désormais le service des rumeurs et des diffamations », a-t-il dit.

Évoquant ce qui a été publié par le quotidien al- Mostaqbal qui a rapporté des informations diffusées par la chaîne de télévision MTV sur la connaissance préalable par le chef du CPL, le général Michel Aoun, du travail d’espionnage mené par son bras droit, Fayez Karam, le député a affirmé que cette information fait partie de la « campagne menée par le général Aoun à l’encontre du service de renseignements des FSI. C’est ce qui pousse d’ailleurs ce dernier à lancer des informations dans tous les sens, d’où notre conviction que ce service constitue un danger pour les gens », a-t-il dit.

M. Nicolas a par ailleurs estimé que « l’affaire de Fayez Karam est devenue une question politique par excellence, puisqu’elles (les FSI) cherchent à exercer un chantage sur le général Aoun ». Et de se demander « pourquoi le procureur général, le juge Saïd Mirza, n’a rien fait pour mettre un terme aux rumeurs », soulignant que le fait de révéler la teneur d’une enquête judiciaire vaut son annulation.

M. Nicolas a enfin déclaré que le CPL « n’acceptera plus que le juge Mirza et le directeur des FSI, le général Achraf Rifi, restent à leurs postes respectifs ou que le service de renseignements continue d’exister ». Il a enfin rappelé qu’aucun acte d’accusation n’a encore été publié à l’encontre de Fayez Karam, assurant que des irrégularités ont été commises au cours de l’enquête.

De son côté, le membre du même bloc, Ziad Assouad, a évoqué la crise politique qui prévaut dans le pays, soulignant que ceux qui prêchent l’accalmie ne cherchent pas à trouver une solution ou à parvenir à une entente. « Cela signifie qu’il existe réellement un problème qu’il s’agit de reporter, sans que l’on sache vraiment à quel moment la situation pourra exploser. »

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La grande guerre de l’information et de la désinformation

Posted by jeunempl sur août 20, 2010

Par Joseph W. Zoghbi – L’Orient le Jour

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a bien grise mine ces temps-ci. Les critiques de personnes qui se disent bien informées, basées sur des articles de presse locaux et étrangers, fusent de toutes parts et concernent sa probité et la justesse de ses procédures. Le grand public que nous sommes, qui n’est toutefois pas dans le secret des dieux, est complètement perdu. Entre l’affaire des présumés « faux témoins » et de sa conséquence « injuste », et les attaques des uns ou la défense des autres, c’est une vraie « ratatouille ». Nous ne savons plus sur quel pied danser.

Le problème se situe dans l’absence d’explication officielle de questions liées à la justice, comme cela se passe d’habitude dans les pays développés. En France par exemple, quand des questions de ce genre apparaissent, le garde des Sceaux prend les devants et fait des déclarations sur ces questions sans s’immiscer dans les décisions de justice, seulement sur les procédures judiciaires non conformes et sur l’application des lois en vigueur. Le parquet lui aussi a le devoir de s’exprimer sur les procédures si elles ne sont pas respectées et de prendre les Lire le reste de cette entrée »

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