Après avoir mis au défi les blocs parlementaires chiites de soutenir la loi électorale orthodoxe, Samir Geagea retire son soutien à cette réforme électorale cruciale pour les Chrétiens et le retour de leurs droits.
Honte à ce traitre qui avait déjà poignardé dans le dos les chrétiens lors d’un autre moment tristement historique… les accords imposés de Taëf en 1989. Et cela, après avoir contribué au retrait historique des Forces Libanaises des régions de Chouf, Aley et Saïda dans les années 80, provoquant un exode chrétien sans précédent.
Combien de temps encore ce chef de guerre, aujourd’hui converti en chef de la corruption à l’encontre des chrétiens va-t-il continuer à sévir de toute sa bêtise ?
L’accord électoral de la dernière minute conclu dans la nuit de mardi entre les Forces libanaises, le Courant du futur (CDF) et le Parti socialiste progressiste (PSP) a mélangé les cartes. L’unanimité chrétienne autour du projet orthodoxe a volé en éclat après le revirement de Samir Geagea, sans pour autant que Lire le reste de cette entrée »
Les négociations tournent en rond mais le temps presse. Le Courant du futur, opposé à la proportionnelle, s’est vu accorder un droit de veto qui enterre de facto toutes les alternatives proposées jusqu’à présent. Or, les chrétiens refusent la loi aujourd’hui en vigueur et les délais constitutionnels se rapprochent dangereusement, ouvrant la voie à un ajournement du scrutin qui poserait de nouvelles questions.
Mardi, Marwan Charbel a été on ne peut plus clair. «Si aucune nouvelle loi électorale n’est adoptée avant fin février, le report des élections pour des raisons techniques deviendra une obligation». Un report qui pourrait être, selon lui, «de trois à cinq mois». Il reste donc une trentaine de jours mais l’horizon semble totalement bloqué. Cela fait plusieurs mois que le ministre de l’Intérieur, en charge de l’organisation des élections, tire la sonnette d’alarme. Mais le discours a visiblement changé.
Le 4 décembre dernier, il expliquait que son ministère maintiendrait la loi en vigueur en l’absence d’accord. Dans les couloirs de Baabda, où l’on rappelle que le président Michel Sleiman a clairement exprimé son refus de signer un décret prorogeant le Parlement actuel, d’aucuns expliquent que la majorité et l’opposition poussent les autorités à obtenir un sursis diplomatique. Les signaux les plus clairs sur la tenue des élections à la date prévue viennent des chancelleries étrangères et internationales. Ces derniers jours, le coordinateur des Lire le reste de cette entrée »