L’ancien député Adnan Arakjy proche de l’opposition, a aujourd’hui dénoncé auprès du ministre de l’intérieur et des municipalités Ziad Baroud, des infractions dans la constitution des listes des électeurs des 3 circonscriptions de Beyrouth.
L’ancien député a indiqué que des électeurs auraient ainsi tranféré par milliers leurs états civils vers la capitale libanaise sans aucune assurance légale ou depuis différentes régions libanaises afin de pouvoir participer à ces élections. Adnan Arakjy s’est également interrogé sur ces changements, les décrivant comme non seulement impactant le résultat des prochaines élections législatives prévues le 7 juin prochain mais également la coexistence inter communautaire de la capitale libanaise.
Par ailleurs, l’ancien premier ministre Salim Hoss a estimé que les programmes présentés par les candidats aux élections parlementaires « ne sont pas sincères et n’ont aucune valeur », avant de dénoncer les promesses électorales qui, selon lui, le pourrait être tenues, en raison de l’absence des députés à pouvoir s’y ingérer. Salim Hoss a également noté que ces promesses sont en contradiction avec les positions politiques que ces personnes ont prises ces dernières années.
Le candidat du Parti Communiste Libanais au siège maronite du Batroun Sejaan Ghosn a, de son coté, annoncé le retrait de sa candidature, retrait due à la loi électorale qui ne prend pas en compte une représentation proportionnelle de la classe politique avant de dénoncer également « l’argent politique et la corruption qui ont actuellement lieu. »
Mouvement pour le Liban 