Zenit.org – Robert Cheaib (Traduction d’Océane Le Gall)
Les reliques d’Abouna Yacoub exposées chez les maronites de Rome
«Abouna [= « père » en libanais, ndr] Yacoub reflète l’image authentique du Liban. Prions pour son intercession et pour celles des saints du Liban afin que le Moyen-Orient redevienne un modèle de cohabitation pacifique »: c’est en ces termes que s’est exprimé Mgr Tony Gebran, cor-épiscope et aumônier de la mission de l’Eglise maronite à Rome, lors de la messe et bénédiction des reliques du bienheureux, célébrée dimanche dernier, 24 juin, en l’Eglise Saint-Maron, à Porta Pinciana.
Les reliques ex ossibus d’Abouna Yacoub ont été offertes à l’Eglise Saint-Maron, par la congrégation des sœurs Franciscaines de la Sainte-Croix du Liban, dont celui-ci fut le fondateur.
Abouna Yacoub, frère capucin, est né à Ghazir au Liban en 1875 et il est décédé le 26 juin 1954, devenu le jour de sa fête liturgique.
Mgr Gebran, qui est aussi le représentant légal du Patriarcat d’Antioche des maronites à Rome, a parlé à l’homélie des différentes activités entreprises par le père Yacoub à une période de grande pauvreté et famine , surtout durant les deux guerres mondiales.
Evoquant l’incroyable énergie qui animait le bienheureux, il a dressé la liste de toutes les grandes institutions qui, au Liban, renvoient au souvenir d’Abouna Yacoub, ce dernier ayant donné au pays de nombreux « couvents, hospices, écoles et hôpitaux dont l’hôpital de la Croix, à Jal el-Dib, institué en 1930, qui est certainement le plus célèbre, sans oublier l’hôpital Saint-Joseph de Dora (1949), Notre-Dame du Puits (1941), Christ-Roi (1950), les écoles de Broumana et Deir el-Kamar».
« Abouna Yacoub est allé chercher le visage de Jésus parmi les plus pauvres », a souligné Mgr Gebran. Son secret était « son amour pour Jésus crucifié et marginalisé », et « il plantait la croix partout où il allait ».
L’aumônier a aussi parlé des activités particulières que le bienheureux libanais avait mis en place, notamment pour les prêtres âgés et malades auxquels il a Lire le reste de cette entrée »