(L’Orient le Jour)
Note du MPLBelgique.org : L’usine fournie produira 100 MW supplémentaire au même prix qu’initialement prévu. Admirez la rage de l’Orient le Jour, ce média pro-Hariri qui consacre 3/4 de l’article à une fausse polémique créée par Kabbani, député tripolitain haririen. Celui-ci critique ni plus ni moins l’économie réalisée par le ministre dans l’opération !
Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, a signé hier le contrat avec la société grecque-chypriote J&P Avax pour la construction de la nouvelle centrale de Deir Ammar 2. « L’appel d’offres remporté par la JP-Avax a permis d’économiser plus de 96 millions de dollars », a affirmé M. Bassil. Selon lui, ce nouveau projet va permettre la production de 850 mégawatts (MW) au lieu des 700 MW prévus initialement.
Note du MPL : l’usine sera construite en 2 ans, produira 538 MW (565 MW lorsqu’alimentée au gaz).
La polémique autour de la centrale se poursuit
Cette annonce intervient dans un climat tendu, de nombreuses voix s’élevant contre le ministre de l’Énergie, accusé de fraude pour avoir demandé l’annulation du premier appel d’offres qui avait donné gagnante la joint-venture entre la société espagnole Abener et la société libanaise Butec. Hier encore, le député Mohammad Kabbani, président de la commission parlementaire des Travaux publics, des Transports et de l’Énergie, a adressé une lettre à la Cour des comptes à ce sujet. Selon lui, plusieurs violations à la loi ont été faites dans cette adjudication, « puisque la compagnie chinoise s’est retirée de l’opération, laissant la compagnie grecque comme unique participante ». De plus, le député Kabbani a noté qu’« il n’est pas vrai que des économies ont été faites sur cette adjudication, puisque les travaux à effectuer ne sont pas aussi importants que lors de la première adjudication entreprise ». Il a de même estimé que « le ministre Bassil a effectué une fragmentation illégale du projet pour contourner le contrôle du Parlement », et précisé que « l’usine utilisera des produits très toxiques et nocifs pour la santé des habitants de la région ».