Les médecins légistes libyens effectuent des tests ADN sur des restes humains retrouvés dans un cimetière en Libye et qui pourraient être ceux de l’imam Moussa Sadr, ont annoncé les nouvelles autorités libyennes.
Le porte-parole du gouvernement libyen, Nasser al-Maneh, a précisé mercredi à la chaîne qatarie al-Jazira, que les restes ont été transférés dans un hôpital de Tripoli où les tests sont en cours.
« Nous avons établi des contacts avec la famille de l’imam chiite et le gouvernement libanais après avoir reçu des informations sur le cimetière en question, a ajouté M. al-Maneh. Les résultats des tests ADN seront publiés prochainement. »
Le chef de la diplomatie libanaise, Adnane Mansour, de retour mercredi soir de Tripoli à la tête d’une délégation, a toutefois démenti les informations d’al-Jazira. « L’enquête sur cette affaire se poursuit. Nous avons effectué d’énormes progrès », a-t-il néanmoins déclaré au quotidien al-Akhbar.
En 1978, l’imam Moussa Sadr avait été invité en Libye par le régime de Mouammar Kadhafi. Il y était arrivé en août, accompagné de son bras droit et d’un journaliste. Les trois hommes n’ont plus donné signe de vie depuis. Tripoli a toujours affirmé que l’imam avait quitté la Libye pour l’Italie. Lire le reste de cette entrée »