Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Campagne médiatique et mensonges : Geagea réaffirme le soutien de Bkerké à la loi mixte…

Posted by jeunempl sur mai 18, 2013

Tayyar-intishar.org

[Note de Tayyar-intishar.org : Ce mensonge de Geagea, relayé à gogo par l’Orient le Jour, veut tout dire… Nous déplorons la campagne de l’Orient le Jour à l’encontre de l’entente chrétienne pour la loi électorale de la Rencontre orthodoxe. L’appartenance politique de ce média au clan Hariri fait complètement déraper ce qui fut un fleuron de liberté de la presse à une époque pas si lointaine.]

Voici la position réelle de Bkerké, divulguée par Mgr Mazloum, principal responsable des questions électorales au sein du patriarcat maronite.

Un simple coup de fil des Forces Libanaises pour imposer la loi mixte à Bkerké, et Geagea parle de couverture de l’église maronite… no comment. Ce petit jeu se retournera contre lui très vite, si ce n’est déjà fait.

Voici l’article de l’Orient le Jour : Geagea réaffirme le soutien de Bkerké à la loi mixte

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a reçu hier le directeur du service Afrique du Nord et Moyen-Orient au Quai d’Orsay, Jean-François Girault, qui était accompagné de l’ambassadeur de France, Patrice Paoli.

À l’issue de la rencontre, M. Geagea a déclaré devant les journalistes que l’entretien a porté sur les derniers développements, notamment en Syrie. L’accent a été mis sur la nécessité d’organiser les élections parlementaires dans les délais constitutionnels.

Évoquant la question de la loi électorale, M. Geagea a souligné que « les manœuvres frauduleuses se poursuivent » sur ce plan, « par le biais de la campagne médiatique menée contre nous par le camp du 8 Mars qui cherche à transformer le conflit en un antagonisme interchrétien. Malheureusement, le camp aouniste a accepté d’incarner ce rôle », a-t-il dit.

M. Geagea a réitéré son appel en direction du CPL, l’invitant à prendre part à la séance plénière du Parlement et à voter en faveur du projet de loi mixte qui, a-t-il dit, « est de loin meilleur que la loi de 1960 ». « Que celui qui voudrait y apporter des modifications soumette sa requête au Parlement. Nous ne nous y opposerons pas », a-t-il assuré, soulignant que Bkerké soutient la loi mixte.

M. Girault a été également reçu par l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel, en son domicile, à Bickfaya. Le responsable français a réitéré le soutien de son pays « à la souveraineté libanaise », à la lumière de la situation régionale et des risques qu’elle comporte par rapport au Liban.

Commentant l’échéance électorale, M. Girault a insisté sur l’importance de respecter les délais constitutionnels en organisant le scrutin en temps voulu et en mettant en place un gouvernement, avant de rappeler l’attachement de son gouvernement au principe de non-ingérence dans les affaires libanaises internes.

À son tour, M. Gemayel a lancé une mise en garde en direction des responsables, les prévenant des risques de vide politique au niveau du législatif et de l’exécutif.

Note du tayyar-intishar.org : Autre article de propagande de l’Orient le Jour, visant à déformer la position de Bkerké, et à absorber le coup dur porté par Geagea à l’entente chrétienne parrainée par le patriarcat maronite.

Par ailleurs, l’OLJ tente de mettre sur un même pied, les attaques des FL et de Geagea, avec les réponses plutôt calmes et éducatives des représentants du CPL…

Bkerké appelle Aoun et Geagea à régler leurs différends « dans l’intérêt du Liban »

Pas de rencontre prévue entre les deux hommes, selon Mgr Mazloum.

Plusieurs hautes personnalités religieuses maronites ont appelé les deux principaux leaders politiques chrétiens libanais, Samir Geagea (Forces libanaises, FL) et Michel Aoun (Courant patriotique libre, CPL) au dialogue. La tension est montée d’un cran jeudi depuis l’annonce de l’accord entre les FL, le courant du Futur et le Parti socialiste progressiste (PSP) sur un projet de loi électorale mixte, comportant une partie des sièges à élire à la majoritaire et une autre à la proportionnelle.

Dans une entrevue accordée au journal libanais al-Joumhouriya, le vicaire patriarcal, Mgr Samir Mazloum, a appelé MM. Geagea et Aoun à résoudre leurs différends « dans le calme ». Il a également souligné qu’aucune rencontre entre les deux hommes n’a encore été décidé (à Bkerké, le siège patriarcal), « en raison de la forte tension entre eux ».

De son côté, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, a appelé samedi les deux leaders chrétiens à « régler leurs problèmes politiques dans l’intérêt du Liban ».

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a renoué jeudi avec un discours anti-Michel Aoun marqué au fer rouge après des mois de trêve due essentiellement à son entente provisoire avec le chef du CPL autour de la proposition de loi électorale présentée par le Rassemblement orthodoxe.

« Nous sommes la cible d’une nouvelle guerre d’élimination semblable à celle de 1989. C’est une grosse guerre qui a pour origine la Syrie et le Hezbollah, et pour instruments Aoun et ses hommes. Mais comme la première fois, ils ne réussiront pas », a déclaré M. Geagea.

Pour lui, Aoun « trompe toujours les gens sur tous les dossiers. C’est lui qui rogne sur les droits des chrétiens et qui joue sur leurs sentiments. En réalité, la pire des choses qui soit arrivée aux chrétiens, c’est la présence de Aoun »…

Vendredi, M. Geagea a de nouveau accusé Michel Aoun de vouloir créer un conflit inter-chrétien au Liban, tout en soulignant que Bkerké soutient la loi mixte.

Les milieux aounistes ont quant à eux accusé M. Geagea et les FL de « trahison », après l’abandon par eux de la proposition dite « orthodoxe » au profit d’un projet de loi électorale panachée, et dont le principe avait été, pourtant, avalisé par Bkerké.

« Le problème des FL n’est pas avec nous. Il est avec les chrétiens qui ressentent un choc immense (du fait du retournement des FL) », a déclaré Ibrahim Kanaan, député du Metn et secrétaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme. « L’unique solution est de revenir (au projet orthodoxe) qui n’a pas encore été éliminé sur le plan législatif », a-t-il ajouté.

Selon lui, « les campagnes menées par les FL sont désespérées et visent à recouvrer les pertes enregistrées dans la rue chrétienne ». « Mais on ne recouvrerait rien du tout de cette façon, seulement par le biais du projet orthodoxe qui, quoi qu’on en dise, disposait d’une majorité » à la Chambre, a-t-il assuré.

Son collègue Nabil Nicolas, également député du Metn, a évoqué en long et en large ce qu’il a affirmé être la genèse de l’accord par lequel les FL se sont retournées contre le projet orthodoxe. Selon lui, M. Geagea avait téléphoné en début de semaine au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, qui se trouve en Amérique du Sud, pour lui signifier qu’il n’y avait « pas encore, à ce stade-là, d’accord avec ses alliés du 14 Mars sur la loi électorale » et que les FL s’orientaient vers « le vote en faveur du projet orthodoxe ». Toujours selon M. Nicolas, Mgr Raï avait dit pour sa part qu’il était avec « l’unité chrétienne ».

Mardi dernier, a poursuivi M. Nicolas, le patriarche reçoit un appel du député Georges Adwan, vice-président des FL et principal négociateur pour la loi électorale. Ce dernier « lui annonce qu’un accord a été conclu » avec les alliés des FL. « Le patriarche répond qu’il faudrait prévenir le général Michel Aoun et le chef des Marada, Sleimane Frangié, avant de faire état de cet accord dans les médias, car il avait été convenu à Bkerké que les chrétiens iraient unis vers tout accord sur la loi électorale », a ajouté le député, affirmant que « nul n’a rencontré ni le général Aoun ni M. Frangié ».

« Comme à son habitude, Geagea a failli à son engagement. Sa vie est pleine de retournements similaires. Voilà pourquoi il ne devrait pas se permettre de donner des leçons en matière de moralité et de patriotisme », a conclu M. Nicolas.

Vendredi, le patriarche maronite Béchara Raï s’est adressé aux responsables libanais, les exhortant à multiplier leurs efforts pour aboutir à un accord concernant la loi électorale. Mgr Raï, qui clôture actuellement sa visite pastorale en Amérique latine, s’est exprimé depuis la Colombie. « Il n’est pas digne du Parlement libanais, des responsables et du pays, de ne pas aboutir à l’adoption d’une nouvelle loi électorale et de gaspiller des jours et des mois de discussions et de concertations, après six ans de présentation de projets », a estimé le prélat maronite, qui a appelé en particulier le président de la Chambre, Nabih Berry, à poursuivre ses efforts pour l’obtention d’un consensus. « Nous appelons les partis de tous bords à faire des concessions. L’intérêt du pays prévaut sur tout intérêt personnel, et l’intérêt du pays repose sur le respect des institutions constitutionnelles, du cycle démocratique et de l’alternance au pouvoir. Nous appelons tous les responsables politiques à mettre un terme aux accusations de trahison et à ne plus rouvrir les dossiers du passé, et nous espérons qu’ils ne décevront pas les attentes du peuple libanais et des générations futures », a conclu le patriarche.

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