Clarifications sur la tentative d’assassinat du général Aoun
Posted by jeunempl sur septembre 25, 2012
Le Bureau d’information du Général Michel Aoun
Rabieh le 24 Septembre 2012
Après toutes les falsifications des médias concernant l’incident de tir sur le convoi du Président Général Michel Aoun, en particulier celles attribuées aux sources de sécurité et aux sources de la Direction de l’information, que le Ministre de l’Intérieur a personnellement réfuté, et suite aux commentaires de certains médias et hommes politiques, le Bureau d’Information du Général Aoun tient à mentionner, avant d’expliquer ce qui s’est passé, que les premiers médias qui ont diffusé les nouvelles de tir sur le convoi du Général Aoun était la Lebanese Broadcasting Corporation et non les médias du Courant Patriotique Libre, tandis que notre bureau a nié ces nouvelles au début, et ce pour des raisons de sécurité.
En réfutation des mensonges, nous précisons ce qui suit:
Premièrement: La voiture qui fut soumise au tir est une voiture d’une des escortes, composée de 9 voitures, cette escorte a quitté avant que le général Aoun ait quitté Jezzine, et à son arrivée au rond-point de la mosquée de Bahaa Eddine Hariri, ceux qui étaient à l’intérieur de la voiture ont entendu le bruit de trois coups de balles tirées sur le convoi et il était six heures et dix-huit minutes (18h18).
Ils ont informé leur responsable par téléphone, il leur a donc demandé de ne pas s’arrêter, et à son tour il a informé les autorités de sécurité compétentes: le responsable de la Direction générale de renseignement de Jezzine lieutenant-colonel Jihad Al-Khazen, et le général de brigade Nabil Abou Saleh, commandant de la première brigade chargée de protéger le Sud. Le temps n’avait pas dépassé six heures et vingt minutes (18h20), c’est-à-dire deux minutes après la fusillade.
Deuxièmement: à l’arrivée de l’escorte à sa destination vers sept heures et demie, la voiture a été détectée et l’une d’elles qui est une BMW-X5, a été fusillée par une balle dans la porte arrière droite, la balle a traversé le siège avant près du chauffeur et s’y est installée. Et les forces de sécurité ont été informées une fois de plus que l’une des voitures a été fusillée, et l’escorte principale n’avait pas encore atteint sa destination.
Troisièmement: Nous avons été surpris de constater que la Lebanese Broadcasting Corporation (LBC) diffusait des nouvelles concernant les coups de feu sur le convoi du Général Aoun autour de sept heures et demi, ce qui nous a obligés à nier les nouvelles au début parce que l’escorte principale qui transportait le Général Aoun n’avait pas passé la région à ce moment, et parce que nous étions soucieux de ne pas provoquer la confusion et la pagaille dans l’opinion publique.
Quatrièmement: nous avons aussi été surpris de voir que le lendemain, les médias ont diffusé des mensonges, provenant des sources de sécurité affirmant que nous avons refusé de mettre la voiture à la disposition des systèmes de sécurité pour l’inspecter. Certains ont déclaré que la Direction de l’information voulait inspecter la voiture et que nous avons refusé cette demande. En réponse à ces mensonges, nous soulignons qu’aucun système de sécurité n’a demandé d’inspecter la voiture pour que nous acceptions ou rejetions leur demande, mais le Procureur Général, le juge Samih Al-Hajj a demandé de le faire, et la voiture a été effectivement inspectée par les preuves médico-légales.
Cinquièmement: en cas d’incident de sécurité, quelle que soit sa nature, nous demandons habituellement d’attendre le résultat de l’enquête. De là, nous demandons à tout le monde, amis et ennemis, de ne pas plonger dans les conclusions, et d’attendre les résultats de l’enquête.
Votre commentaire