Immobilier Liban : les acquéreurs recherchent de plus en plus des appartements de petites tailles
Posted by jeunempl sur août 20, 2012
L’immobilier 100% entre particuliers
Le secteur immobilier libanais affiche un net ralentissement après une période de forte croissance de 2005 à 2009
Selon Walid Moussa, expert de Real Estate Association of Lebanon, même si la chute des ventes des appartements au Liban a atteint 17 %, cette phase difficile et transitoire est nécessaire pour stabiliser le marché immobilier libanais et lui donner une nouvelle dynamique. Il explique que cette baisse est surtout due au recul des demandes des expatriés libanais (- 20,3 %), ces acquéreurs assurant depuis plusieurs années près de 50 % des ventes d’appartements au Liban. La demande locale, assez faible, ne peut à elle seule offrir une nouvelle envolée au marché foncier libanais.
Les prix de l’immobilier au Liban ne baissent pas en raison de la pénurie de terrains constructibles
Devant la chute des transactions immobilières (- 12 % en 2011) et le peu de demandes de permis de construire, on pourrait penser que les prix de l’immobilier libanais vont baisser, mais c’est loin d’être le cas. Les causes sont multiples, le manque de projets de construction de bâtiments, la pénurie des terrains, mais surtout les prix élevés des matières premières maintiennent à un niveau important les prix de l’immobilier libanais.
La solution pour doper les ventes immobilières au Liban : construire des appartements plus petits avec 50 % de superficie en moins par rapport aux habitations construites en 2005
Pour éviter le gel du marché immobilier au Liban en attendant le retour des acquéreurs étrangers, les promoteurs développent de nouveaux logements à grand standing comme à Beyrouth pour attirer une clientèle au niveau social élevé. Le consultant immobilier de l’agence Ramco, Guillaume Boudisseau, souligne que face à la difficulté d’obtenir des crédits bancaires, les futurs acheteurs libanais recherchent des appartements plus petits et donc moins chers.
Devant la stagnation des ventes immobilières et le prix élevé des produits de construction, les promoteurs réfléchissent différemment. Ils analysent le prix de construction global de leurs futurs immeubles en évaluant le nombre de mètres carrés qu’ils pourraient faire pour chaque appartement. Si avant 2009, les logements offraient une surface habitable de 300 m² aujourd’hui, leurs superficies se sont fortement réduites (170 m² au même prix). Le but des promoteurs est d’attirer les familles qui investissaient facilement y a quelques années malgré des prix qui aujourd’hui se sont multipliés par 5.
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