Les médias et la couverture des développements au Liban – Daouk: pour un plan de route allant de l’avertissement aux sanctions
Posted by jeunempl sur août 16, 2012
Le Conseil National de l’Information s’est réuni jeudi en urgence, sur l’appel du ministre de l’Information Walid Daouk, afin de discuter de la couverture des derniers développements au pays par les médias, à la suite du branlebas engendré par la façon et les moyens utilisés par ces derniers pour traiter les incidents de sécurité qui ont secoué le pays mercredi soir.
M. Daouk, qui a insisté sur l’importance de « la liberté « sacrée » de l’information », a affirmé que la couverture en direct et les faits relatés par les médias mercredi soir ont fait l’objet de la réunion.
« Nous nous sommes tous accordés sur un point: les médias n’ont pas transmis les nouvelles, mais les ont fabriquées », a regretté le ministre, signalant que les PDG et rédacteurs en chefs des différents moyens d’information sont convoqués à une réunion en son bureau, vendredi 24 août, pour essayer de parvenir à la meilleure solution dans la couverture des événements selon un plan bien défini, pour rappeler la nécessité de se baser sur des sources fiables en rapportant les nouvelles, et pour insister sur le rôle et la responsabilité des médias dans la préservation de la paix civile.
« Il s’agit d’un plan de route allant du simple avertissement à l’application de sanctions, quand nécessaire, à l’encontre des médias qui ne respectent pas les lois », a-t-il dit, précisant que ces mesures concernaient tous les médias, Libanais et étrangers, basés à Beyrouth.
« Les lois doivent être respectées et la stabilité politique, sécuritaire et médiatique au pays est une priorité. Les incitations aux conflits sont inadmissibles et ce que l’on a vu hier sur les chaînes télévisées est inacceptable. Les règles les plus élémentaires de la liberté de l’information ont été violées. La liberté n’est en aucun cas synonyme du chaos duquel on a témoigné et tous les médias sont appelés au respect des normes journalistiques et à l’objectivité », a-t-il martelé.
En réponse aux questions des journalistes, M. Daouk a noté que certains moyens d’information risquaient la fermeture si nécessaire, soulignant que « plusieurs institutions médiatiques sont en grande partie responsables des décisions de différents pays arabes d’interdire à leurs ressortissants de venir au Liban.
Ont assisté à cette réunion, outre le ministre Daouk, le président du Conseil National de l’Information Abdel Hadi Mahfouz, le directeur général du ministère de l’Information Hassan Falha et les membres du Conseil.
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