Economie – Hajj Hassan: l’agriculture de conservation pave la voie au développement durable
Posted by jeunempl sur juin 19, 2012
Le ministre de l’Agriculture Hussein Hajj Hassan a affirmé mardi que l’agriculture de conservation préservait le sol, réduisait le besoin en eau, en énergie et en engrais et pavait par la suite la voie au développement durable.
M. Hajj Hassan s’est exprimé lors de son patronage de l’atelier sur l’agriculture de conservation, organisé par le ministère de l’Agriculture en coopération avec la Ligue Arabe, le Centre Arabe d’Etudes des Zones Arides (ACSAD) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Il a ajouté que « ce type d’agriculture a montré son efficacité » et que « le Liban a besoin d’un programme pour son application, programme comprenant les fonds nécessaires, les lois et informations nécessaires autant pour les scientifiques que pour les agriculteurs ».
Hajj Hassan rencontre une délégation iranienne et inaugure une session de formation sur l’agriculture organique
Le ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a reçu lundi une délégation iranienne, présidée par l’ambassadeur d’Iran au Liban Ghadanfar Roknabadi.
La réunion s’est axée sur l’importance de renforcer les relations bilatérales, notamment au niveau du secteur agricole.
Les personnes réunies ont également mis l’accent sur la nécessité de mettre en oeuvre les accords en rapport avec le secteur agricole.
L’ambassadeur, la délégation et le ministre se sont de même mis d’accord sur l’augmentation du taux des échanges commerciaux entre l’Iran et le Liban, soulignant les moyens disponibles pour booster l’exportation de produits libanais en Iran.
Sur un autre plan, le ministère de l’Agriculture a inauguré, sous le patronage du ministre Hajj Hassan, une session de formation sur le contrôle du secteur de l’agriculture organique, au siège de l’Ordre des ingénieurs.
Le ministre a prononcé un mot, à cette occasion, dans lequel il a mis l’accent sur l’importance d’investir les décisions politiques dans le développement du secteur agricole.
Il a également appelé à renforcer la qualité des produits et à permettre à l’Etat d’interférer afin de réduire le coût de la production.
Le ministre a de même révélé que le taux de l’agriculture organique a atteint 1.5%, alors qu’il fallait toucher les 3%.
« Nous devons fixer la nature des plantes à utiliser dans l’agriculture organique », a-t-il dit, ajoutant que le ministère est prêt à fournir le budget nécessaire.
« Un avenir prospère se dessine pour l’agriculture au Liban, car nous avons d’énormes capacités humaines et nous sommes en train de surmonter les obstacles », a-t-il conclu.
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