Loi électorale et questions budgétaires : la majorité explique
Posted by jeunempl sur avril 26, 2012
(L’Orient le Jour)
Le ministre d’État pour les Affaires administratives, Mohammad Fneich, a catégoriquement rejeté la proposition de l’opposition au sujet de la formation d’un gouvernement de technocrates pour diriger les législatives, estimant, dans une déclaration à la radio al-Nour, que « la nature du système libanais et l’accord de Taëf ne permettent pas la mise en place de ce genre de gouvernement ». Selon lui, l’objectif de cette proposition, qu’il a présentée comme étant une « manœuvre ratée », est « d’embarrasser la majorité et de redorer l’image de l’opposition ».
M. Fneich a jugé nécessaire d’améliorer la loi électorale, expliquant que le Hezbollah est en faveur de la proportionnelle à l’échelle du Liban en tant que circonscription unique, mais qu’il reste ouvert à tout dialogue avec les différentes forces politiques au sujet de la formule d’une nouvelle loi « qui recueillerait un minimum d’entente et qui donnerait satisfaction à la majorité ».
Il n’a pas voulu commenter le refus du président de la République Michel Sleiman de signer le projet de loi sur les dépenses hors budget, rappelant la procédure constitutionnelle pour l’approbation d’un projet de loi revêtu du caractère de double urgence.
De son côté, le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a indiqué à Sawt el-Mada que le CPL ne « veut pas embarrasser le président », accusant le courant du Futur et ses alliés de « bloquer l’adoption du projet de budget en entravant le contrôle des comptes depuis 1993 jusqu’à aujourd’hui et en empêchant le vote sur l’ouverture d’un crédit de 8 900 milliards de livres ».
Il a reproché aux conseillers du président de « ne pas lui donner une image correcte de la réalité », affirmant qu’il a présenté au chef de l’État des solutions constitutionnelles et légales pour l’affaire du budget.
Le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a également critiqué, lors d’un meeting oratoire à Hay el-Sellom, le blocage des 8 900 milliards de livres au Parlement, accusant l’opposition de « paralyser le pays ».
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