Mansour aborde à Moscou la situation régionale et les relations bilatérales

S.N. – ANI

Le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a rencontré lundi à Moscou le secrétaire général du Conseil de Sécurité du Kremlin, Nicolaï Patrouchev.

Les deux hommes ont passé en revue la situation au Moyen-Orient, notamment au Liban et en Syrie. Ils ont également abordé les relations bilatérales et la nécessité de les consolider à tous les niveaux, surtout économique et touristique.

« La crédibilité de la Russie dans la région arabe est d’une importante valeur, notamment dans ses positions permanentes en faveur des causes arabes, son soutien de la légitimité internationale et sa condamnation des agressions israéliennes », a affirmé le ministre Mansour.

Il a qualifié la position de Moscou à l’égard de la Syrie de « positive, équilibrée et objective », considérant que ce qui a lieu à Damas vise à mettre un terme au rôle résistant du pays dans la région.

M. Mansour avait par ailleurs inspecté les bureaux de l’ambassade du Liban en Russie et participé au diner organisé en son honneur par le Chargé d’affaires par intérim à l’ambassade, Fadi Hajj.

Le ministre des AE rencontrera demain mardi son homologue russe Serguei Lavrov et le responsable de la commission des Affaires étrangères au sein du Conseil de la Douma, Alexei Bochkov.

Mansour clôture sa visite à Moscou par des rencontres avec Bochkov et Lavrov

D.CH. – ANI

Le ministre des Affaires étrangères Adnan Mansour a clôturé mardi sa visite à Moscou, par une rencontre avec le président de la commission des Relations internationales à la Douma, Alexandre Bochkov, et un entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Le ministre a discuté avec ses hôtes les relations bilatérales, et la situation sur la scène internationale et arabe.

Au terme de la rencontre avec M. Lavrov, le ministre libanais a affirmé que « nul ne s’oppose aux réformes en Syrie, mais celui qui veut réaliser ses réclamations, ne peut le faire par la force des armes », estimant que la tournure prise par les événements en Syrie est extrêmement dangereuse, ce qui pourrait menacer la totalité de la région.

Le ministre russe a pour sa part déclaré que la Russie est prête à soutenir une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU appuyant la mission en Syrie de Kofi Annan à condition que celle-ci ne constitue pas un « ultimatum « .

« Nous sommes prêts à soutenir la mission de l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan et les propositions faites au gouvernement et à l’opposition syriens. Nous sommes prêts à soutenir ses propositions au Conseil de sécurité de l’ONU, et pas seulement dans une déclaration, mais dans une résolution », a déclaré M. Lavrov.

Mais le chef de la diplomatie russe, a posé plusieurs conditions, soulignant que les propositions faites par M. Annan au président syrien Bachar al-Assad lors d’une visite à Damas en mars n’avaient pas été rendues publiques.

« Il faut d’abord que ces propositions soient publiées, a-t-il dit.

« Il faut ensuite que le Conseil de sécurité ne les approuve pas sous la forme d’un ultimatum mais comme une base de travail pour les efforts de Kofi Annan en vue d’obtenir un accord entre tous les Syriens », a-t-il ajouté, appelant à prendre les mesures nécessaires pour empêcher le trafic d’armes vers la Syrie.

« Le changement de la position de la Russie à l’égard de la Syrie est hors de question » a-t-il précisé, notant enfin que le rappel des ambassadeurs étrangers de Damas n’aide pas la mission de Kofi Annan.

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