Le Hezbollah est-il en mesure de piloter les drônes israéliens ?
Posted by dodzi sur novembre 9, 2011
Il y a quelques jours, un évènement un peu particulier a été mis en avant dans la presse libanaise mais ignoré par le reste du monde : un drone israélien, observé par les radars des forces françaises de la FINUL, a disparu du radar. Le Hezbollah affirme avoir trouvé un “moyen de brouillage électronique” permettant, entre autre, de “désactiver les drones.”
Les experts israéliens qui ont entendu cette nouvelle ont surtout été étonné du fait que si un drone israélien pouvait être désactivé par le Hezbollah, cela voudrait dire que le drone serait déjà tombé en territoire libanais. Or, ce n’est pas le cas.
L’information circule depuis plus d’un an : le Hezbollah aurait découvert un moyen de brouiller les liaisons de données entre un drone et sa base de contrôle au sol ou d’interférer avec le système de guidage de drones pré-programmés.
Un objet aérien a été détecté par les radars, le 29 octobre dernier, au dessus du village de Bint Jbeil. Les Français ont observé le drone jusqu’à ce qu’il atteigne la zone de Wadi Hujeir, une profonde vallée boisée à l’est des villages de Ghandourieh et Froun, quand il a soudainement disparu de l’écran.
La FINUL a alerté l’armée libanaise et une recherche a été menée dans la région de Wadi Hujeir mais rien n’a été trouvé. Il y a des informations non confirmées selon lesquelles un projecteur a été vu dans la vallée, mais un projecteur n’appartenant ni à la FINUL, ni à l’armée.
Il y a aussi des informations non confirmées selon lesquelles un autre drone israélien a été déployé sur le Wadi Hujeir peu de temps après, éventuellement à la recherche du drone présumé disparu. Présumé car ni l’armée, ni le gouvernement n’a confirmé la disparition d’un drône.
En août 2010, Nasrallah a révélé que dans les années 90, son mouvement avait trouvé un moyen d’intercepter et de télécharger le flux vidéo des drones israéliens. A l’époque, les vidéos israéliennes étaient non-codées. Selon Nasrallah, cette technique de collecte de renseignements a permis au Hezbollah de monter une embuscade contre une équipe de commandos de la marine israélienne près du village de Ansariyah en Septembre 1997. Israël a commencé à crypter ses données vidéo de drones après la débâcle d’Ansariyah.
En Décembre 2009, il fut révélé que le “Hezbollah Kata’eb”, un groupe soutenu par l’Iran en Irak avait piraté les flux vidéos des drones Predator américains opérant dans l’espace aérien irakien. Les soldats américains avaient découvert les “techniques très sophistiquées” des systèmes de piratages arabes.
Depuis l’incident du 29 octobre, certains officiers de la FINUL spéculent sur les réussites du Hezbollah. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que leurs radars sont piratés : début 2010, les écrans montraient un missile lancé depuis le Liban sur Israël. L’écran radar est formel. Mais dans la réalité, il ne s’était rien passé !
Dans un premier temps, la FINUL a demandé si le Hezbollah avait trouvé un moyen de duper les radars par la transmission de faux signaux. Puis la FINUL a pensé aux interférences israéliennes. Mais aucune conclusion ferme n’avait été publiée.
p said
le titre de l’article n’ast pas fidele au contenu…… ce n’est pas tres honnete, et pas du tout professionnel.