Le Parlement ratifie une réforme très attendue de l’électricité
Posted by jeunempl sur septembre 23, 2011
Le Parlement libanais a ratifié jeudi un plan de réforme très attendu du secteur de l’électricité, à hauteur de 1,2 milliard de dollars, dans un pays exaspéré par de longues années de rationnement.
Après plusieurs semaines de débat au gouvernement puis au Parlement, le plan a été passé à l’unanimité, au terme d’un compromis entre la majorité menée par le parti chiite Hezbollah et son allié chrétien, le député Michel Aoun, et l’opposition pro-occidentale.
Le plan a été approuvé, c’est une victoire pour tous les Libanais, a indiqué M. Aoun à la presse.
Le plan doit être financé à hauteur de 600 millions de dollars par le gouvernement libanais, le reste devant être assuré grâce à des fonds arabes. Le financement du plan se répartira sur quatre ans.
La réforme prévoit le développement des centrales électriques existantes mais également la construction de centrales fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL).
Depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), l’électricité est l’une des principales causes de grogne sociale avec des coupures quotidiennes, et le troisième plus grand poste de dépenses de l’Etat après le service de la dette et les salaires. Le déficit de l’Electricité du Liban (EDL, public) représente 3% du Produit intérieur brut (PIB).
Après la guerre civile, plusieurs plans avaient été proposés pour remédier au déficit de l’EDL et aux branchements illicites, en vain.
D’après le plan élaboré par le ministre de l’Energie Gebran Bassil, la production doit augmenter dans un premier temps d’au moins 700 mégawatts. La production en été atteint en moyenne 1.700 MW, sachant que la demande est de 2.500 MW.
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