Le ministre Mansour: pour une étude sur la violation des frontières maritimes par Israël
Posted by jeunempl sur juillet 11, 2011
Le ministre des Affaires étrangères Adnan Mansour a commenté lundi, dans une discussion informelle avec les journalistes, les propos d’Israël sur « une erreur commise par le Liban lors de la démarcation de la zone économique exclusive ».
« Israël, qui justifie sa violation de la zone en disant que le Liban avait commis une erreur lors de la démarcation de ses frontières maritimes, veut imposer une situation de facto, question que nous refusons » a-t-il dit.
« Quand une zone est située entre plusieurs pays, aucun d’eux n’a le droit de prendre des mesures à l’insu des autres parties, non satisfaites par ce fait. Trois pays sont concernés par la zone économique exclusive: le Liban, Chypre et Israël. Ces derniers avaient lésé le Liban, lors de la démarcation de leurs frontières communes », a-t-il ajouté, affirmant que le Liban refuse catégoriquement l’abus et qu’il se réserve le droit de prouver et de réclamer ses droits, par tous les moyens légitimes.
Concernant les démarches prévues par le gouvernement, le ministre a indiqué que les ministères concernés doivent élaborer une étude sur la dimension de la violation israélienne, montrer les pertes qui en résultent, et déterminer strictement la superficie de la zone violée.
« A la lumière de cette étude, le gouvernement adoptera les mesures adéquates, et la diplomatie libanaise s’activera auprès des Nations Unies et des comités internationaux, pour réclamer à Israël la soumissions aux lois internationales et de la Mer » a-t-il précisé.
A propos des menaces israéliennes, M. Mansour a affirmé que l’intimidation et les menaces lancées par Israël n’affecteront point le Liban.
« Nous sommes habitués aux menaces et nous avons prouvé que la volonté et la détermination des Libanais sont les plus fortes. Nous réclamons nos propres droits et lors de la démarcation de notre zone économique exclusive commune avec Chypre, nous nous sommes basés sur la loi de la Mer, la loi internationale, les comités techniques et sur nos droits reconnus, conformément aux us et coutumes » a-t-il conclu.
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