Le général Aoun: le TSL est circonstanciel alors que la croissance du pays est permanente
Posted by jeunempl sur juillet 4, 2011
Le chef du bloc « Changement et Réforme » le député Michel Aoun a assuré lundi qu’après une crise de cinq mois, les citoyens désiraient la formation d’un gouvernement pour l’intérêt du pays, soulignant que « le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est un évènement circonstanciel dans notre vie, alors que la question de la croissance du pays est permanente ».
S’exprimant à l’issue de la réunion de son bloc à Rabieh, M. Aoun a noté que « le slogan du gouvernement, « tous pour la nation, tous au travail », est devenu « tous contre la nation » avec l’Opposition ».
« Cette opposition, qui parle d’une campagne étrangère menée contre le gouvernement, ne joue pas son véritable rôle. Elle doit travailler au sein du Parlement pour devenir majorité. Mais il paraît que le cerveau qui a gouverné et mené le pays à sa perte pendant vingt ans ne peut admettre son éviction du pouvoir, alors que sa devise est « nous tous ou personne ».
« Par la suite, nous mettons ce groupe devant ses responsabilités « , a clamé M. Aoun, avant de s’interroger sur « la signification du boycottage du Liban et de la prise de démarches à son encontre ».
Il a ajouté que « le gouvernement traite directement avec le TSL et non pas avec l’Opposition », et que « c’est à ce tribunal de décider si la déclaration ministérielle s’oppose aux résolutions internationales ou pas », signalant que « les menaces de l’Opposition, si cette dernière reconnaît l’Etat, doivent être arrêtées ».
M. Aoun a par ailleurs estimé que « les allégations sur les assassinats n’ont aucun sens, alors que ceux qui les prononcent savent très bien que ceux qui ont commis les crimes et les responsables de sécurité sont les mêmes », précisant que « les Etats avec lesquels nous traitons sont supposés connaître les lois internationales » et que « le TSL s’oppose aux pactes internationaux ».
Le chef du bloc « Changement et Réforme » a assuré que « l’Opposition a le droit de manifester, mais pas avant de juger le travail du gouvernement ».
Il a expliqué que « les manifestations ont leurs règles démocratiques », avant de conclure qu’il est « de l’intérêt de l’Opposition de tenir sa langue et de rester dans le cadre de la démocratie parce qu’elle ne pourra ni semer la zizanie au Liban, ni ébranler l’économie du pays ».
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