Bassil regrette le retard du vote du projet de loi sur les stations-service
Posted by jeunempl sur juin 8, 2011
(L’Orient le Jour)
Au lendemain de l’explosion dramatique d’un réservoir de mazout dans une station-service de la corniche du Fleuve, qui a fait 7 morts, le ministre sortant de l’Énergie, Gebran Bassil, a tenu dans les locaux de son ministère une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le point sur la situation des stations-service au Liban.
Le ministre a déclaré que l’accident survenu il y a deux jours « remettait à nouveau sur le tapis le problème des pompes à essence », dont 45 % seulement détiennent des permis valables, selon M. Bassil, alors que le reste des stations fonctionne avec des permis périmés, et même quelquefois sans permis.
« Cet accident n’est pas unique sur le territoire libanais, a estimé Bassil, et il n’est pas rare qu’il survienne dans n’importe quel pays du monde. »
Dans le souci de réglementer cette situation, a ajouté M. Bassil, le ministère a présenté un projet de loi, suivi d’un décret d’application, qui définit les conditions de sécurité, sanitaires et environnementales nécessaires pour l’obtention d’un permis d’exploitation.
Le ministre Bassil a mis en garde les stations qui ne se conforment pas aux règlements contre le fait qu’elles seraient passibles de fermeture, à moins qu’elles ne s’adaptent aux normes sécuritaires recommandées, parce qu’elles représentent un vrai danger pour le personnel qui y travaille et pour les habitations.
Gebran Bassil a enfin regretté qu’il y ait autant de contrevenants, et que le projet de loi prenne autant de temps pour être voté, « 15 mois », indique le ministre, à cause des « dissensions politiques et des intérêts personnels », créant ainsi une situation dangereuse au Liban, et permettant que pullulent des stations d’essence d’une manière anormale, insiste le ministre, comparant leur nombre, 3 500, à celui des pompes à essence en Italie, 900, et en Syrie, 1 600.
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