La dette publique à 52,6 milliards de dollars fin 2010
Posted by jeunempl sur février 15, 2011
(L’Orient le Jour)
La dette publique s’est élevée à 52,6 milliards de dollars fin 2010, enregistrant une hausse de 2,8 % depuis la fin de 2009.
Dans les détails, la dette interne a augmenté, sur un an, de 7,3 % à 32 milliards de dollars fin décembre, tandis que la dette externe a augmenté de 3,3 % annuellement à 20,6 milliards de dollars.
La dette en monnaie locale représentait ainsi 60,9 % de la dette publique fin décembre, contre 58,3 % un an plus tôt. La dette en devises est quant à elle passée de 41,7 % à 39,1 % sur la même période.
Le taux d’intérêt moyen sur les bons du Trésor et les eurobonds s’élevait, quant à lui, à 7,6 % et 7,3 %, respectivement, fin décembre.
D’autre part, le délai moyen de remboursement s’élevait à 4,84 années pour les eurobonds et à 623 jours pour les bons du Trésor.
En termes de répartition de la dette par type de créancier, les banques locales détenaient à elles seules 57 % du total des engagements de l’État fin décembre, contre 58 % un an plus tôt. La Banque du Liban (BDL) est arrivée au second rang avec 20,3 % du total de la dette, contre 18,4 % fin décembre 2009. Les organismes publics, les institutions financières et le public détenaient, quant à eux, 12 % de la dette fin 2010, contre 10,7 % un an plus tôt.
Enfin, la dette publique nette, qui exclut les dépôts du secteur public à la BDL et auprès des banques commerciales, a augmenté de 1,9 % fin décembre, sur un an, à 45 milliards de dollars.
attenteobligatoire said
De toute façon avec ce qu’on a trouvé dernièrement dans les placards du roi Bin Ali en Tunisie, et avec le 60 milliards des dollars embarqués avec l’empereur Moubarak , vous avez intérêt aussi au Liban à ouvrir tous les placards et les coffres des nos responsables politiques pour faire le compte , je pense vraiment que ça doit dépasser de loin le 52,6 milliards des dollars .
Le changement de ses politiciens n’a nul besoin d’une révolution car après tout les jeux son faits par eux et quoi qu’on fasse le problème restera le même.
Alors au Liban c’est comme au casino « faites vos jeux rien ne va plus !!! »
jeunempl said
Renforcer le système judiciaire et lui donner les moyens de poursuivre les corrompus (peu importe qui ils sont!), voilà la seule issue au fléau de la corruption au Liban. Après l’amnistie faite aux chefs de guerre en 1990, doit-on en plus amnistier les corrompus? C’est pourtant ce qui se passe, avec le silence complice d’une partie de la population, celle qui en profite d’ailleurs…
Et après, où s’arrêtera-t-on?