Des experts israéliens: le Hezbollah a capté les photos d’espionnage de l’opération d’Ansariyé
Posted by jeunempl sur octobre 31, 2010
Des vérifications faites par des experts israéliens ont confirmé que le Hezbollah avait effectivement capté les photos aériennes que les avions israéliens d’espionnage émettaient en 1979, ce qui avait amené les combattants du Hezbollah à tendre un piège au commando israélien près du village d’Ansariyé, au sud Liban, tuant onze de ses soldats.
Le quotidien Yediot Ahronot a affirmé que la vérification menée par les experts israéliens confirment que les photos du drone d’espionnage israélien que le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a exposées au cours de la conférence de presse le 9 août dernier, disant qu’elles montraient le site où s’est déroulé l’opération du commando maritime israélien, étaient exactes.
Il faut rappeler que les combattants du Hezbollah avaient installé un piège pour le commando maritime israélien après avoir capté les photos du drone israélien et avaient tué 12 soldats, dont le commandant de l’opération Yossi Korkin, ainsi que le médecin de l’unité, Maher Dagash.
Les experts israéliens ont comparé les photos exposées par sayyed Nasrallah au cours de la conférence de presse avec les photos parvenues à la base militaire, à la même époque dont a parlé Nasrallah, et sont parvenus à la conclusion que les paroles du secrétaire général du Hezbollah étaient véridiques.
Yedioth Ahronot dit que cette conclusion veut dire que la « catastrophe du commando maritime a eu lieu parce que des informations secrètes ont filtré et sont parvenues au Hezbollah, contrairement aux conclusions de la commission présidée par le commandant Gaby Ofer qui avait mené une enquête sur l’incident et avait conclu qu’il s’agit de pièges installés au hasard par le Hezbollah en des lieux divers ».
Le quotidien a indiqué que suite à la conférence de presse, Ofer avait nié l’exactitude des paroles de Nasrallah, disant : « j’ai examiné l’affaire des drones et je suis arrivé à la conclusion qu’il n’y avait aucune infiltration ayant permis au Hezbollah d’être prêt pour cette opération ».
La vérification des experts israéliens a montré également que les photos transmises par les drones d’espionnage n’étaient pas codées, et c’est pourquoi il est possible d’estimer que les photos du site d’Ansariyé ne sont pas les seules à avoir été captées par le Hezbollah, notamment en ce qui concerne les opérations de l’armée israélienne au Liban, qui sont toutes secrètes, et dues à une faille technologique des services de renseignements.
Une autre conclusion s’impose également, c’est que les services israéliens ne possédaient pas d’informations relatives aux capacités technologiques du Hezbollah, et que l’appareil de sécurité israélien n’avait pas réalisé l’ampleur de l’implication iranienne dans le Hezbollah, chose qui était secrète à l’époque.
Le quotidien a ajouté qu’il est devenu clair aujourd’hui que les moyens technologiques apportés par les Iraniens au milieu des années soixante-dix ont permis au Hezbollah non seulement de capter les transmissions des avions d’espionnage israéliens, mais ils lui ont également permis d’analyser ces transmissions et d’obtenir des photos de reconnaissance pour préparer l’affrontement à l’opération militaire israélienne dans la zone d’Ansariyé.
Une des commissions internes d’enquête composée par l’armée israélienne suite à l’opération d’Ansariyé avait estimé dans ses conclusions qu’il y a eu des fuites d’information en faveur du Hezbolllah, mais elle n’avait pas pu confirmer que la possibilité d’une telle fuite puisse entraîner l’installation de pièges par le Hezbollah.
Une source du bureau du porte-parole militaire israélien a dit que suite à la vérification par les experts israéliens et la confirmation de la fuite de renseignements en faveur du Hezbollah, il a été décidé de former une équipe d’enquête sur l’opération d’Ansariyé.
KOCH said
Fort équipement du HEZB et de l’Iran; fournitures perfectionnées qui ne proviennent pas du hazard et qui semblent indiquer qu’une partie est mieux équipée que l’Etat qui l’accueille.
Cette situation ressemble à l’ancien et peit-être actuel équipement, des Palestiniens dans leurs camps au début des années 1972-1975.
Quant aux Israëliens, ils ont commis une fausse erreur pour percer les capacités de leur cible.
Qui des 2 protagonistes est le plus menaçant ? Conivances ou réel conflit ouvrant le front des autres au Liban?
La Syrie est-elle aussi bien équipée que nos protagonistes?
Faut-il un tel attirail pour obtenir la libération de 2 fermes et le respect de la souveraineté maritime de ses fonds sous-marins riches en matières premières?
« Guerre froide de dissuasion du pauvre »? Dans ce cas, un outil à partager entre Frères dans une optique de containement pour renforcer l’Etat; chaque composante nationale y participant selon ses capacités contributives.