La sélection libanaise prend la porte

Guy Salmé – L’Orient le Jour

Pour son dernier match de la compétition, le Liban a été incapable de faire fléchir la Lituanie (66-84) et de se qualifier pour les huitièmes de finale.

France, Nouvelle-Zélande, Espagne, puis Lituanie. Quatre revers consécutifs, contre une seule victoire sur le Canada, pour la sélection nationale lors de ces championnats du monde qui se déroulent en Turquie.

Un bilan général bien accablant, en majeure partie dû à une défaite cuisante ainsi qu’une performance humiliante face à la Nouvelle-Zélande, qui classe le pays du Cèdre à la cinquième place du classement final du groupe D, synonyme d’élimination.

Il faut avouer qu’après les prestations des troisième et quatrième matches, il était prévisible que la sélection nationale actuelle devait buter face à la Lituanie, seule équipe invaincue de la poule (cinq victoires en cinq matches).

Les joueurs avaient apparemment décidé de conclure en harmonie leur dernière apparition sur le parquet de Halkapinar Arena puisque la sélection libanaise a rehaussé légèrement le ton en déroulant un jeu fluide, collectif et constructif qui a tellement manqué lors des quatre derniers jours.

Mais malgré cette débauche d’énergie de dernière minute, les dégâts étaient déjà faits depuis belle lurette.
C’est donc sans surprise que Vroman, Khatib, Freiji et Cie prennent la porte et reviennent au Liban, ce soir, avec un sentiment de gâchis.

De deux choses l’une : ou bien le Petit Poucet du tournoi était vraiment trop faible et ne méritait largement pas sa wild card. Ou alors, ses adversaires étaient beaucoup trop forts.

En ce qui nous concerne, nous pensons sincèrement que l’équipe avait le talent nécessaire pour la besogne, mais, comme cela lui arrive encore trop souvent, il lui manquait terriblement de réalisme pour venir à bout de grandes équipes rodées pour la victoire.

Et à ce niveau de compétition, toute erreur se paye cash.

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