Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Elle ne renonça… ni se dérobera à son devoir

Posted by jeunempl sur août 1, 2010

Armée Libanaise

Dans l’imagination de chaque citoyen réside un soldat prêtant serment à Dieu d’accomplir son devoir complet en défendant les couleurs du drapeau de son pays. Une fois que les dangers tempêtent et le clairon retentit, il se dresse pour être le bouclier défendant son peuple, le protégeant du mal des ennemis, et se sacrifie afin de le sauver jusqu’à la dernière goutte de son sang.
Dans l’imagination de chaque soldat réside un citoyen, le contemplant avec toute confiance et respect, le considérant comme étant la soupape de sécurité et le seul sauveur lors des crises. Il offre tout pour les boucliers de la patrie; c’est alors que son frère le soldat répond en lui promettant une vie libre et prospère de tranquillité et de stabilité.

Entre cette scène et l’autre, se manifeste le sens de la solidarité entre l’Armée et ses citoyens, se dessine l’image du Liban unifié, surgissant toujours des crises et se dirigeant avec toute confiance vers le devant. Quels que soient le lieu ou le temps, le sang des martyrs demeure le flambeau illuminant le trajet d’une Armée dépassant les soixante quatre années…. Mais ne renonça pas…et ne se dérobera jamais à son devoir.

1- Aube de l’Armée

Le 1er aout 1945 est la date officielle de la fondation de l’Armée Libanaise. Or son âge vrai ne se résume pas par certaines décennies, car l’Armée émane du peuple, et le peuple émane de l’Histoire, l’âme du soldat voltigea dans les vaisseaux du 1er libanais se trouvant sur la terre du Liban, il planta le premier cèdre immortel par-dessus ses sommets fiers, tout en le prenant une patrie définitive pour ses fils et ses petits-fils après lui.

En ce qui concerne la date officielle de la fondation de l’Armée et les circonstances de cette époque, on peut résumer ce trajet comme ce qui suit:
Le 15 novembre 1916 le gouvernement français avait fondé la légion du Levant à l’armée française, et à laquelle se sont affiliés des centaines de Libanais qui ont constitué un cas libanais distingué. Le 26 janvier 1926, fut établit le régiment des «francs-tireurs libanais» qui a constitué la base de l’Armée libanaise.

Les officiers Libanais jouissaient d’un niveau élevé de vigilance et de responsabilité, se traduisant par leur refus d’obéir à l’autorité des autorités mandataires. Le 26 juillet 1941, à l’issu d’une réunion à Zouk Mikayel, 40 officiers libanais ont prêté serment à la Patrie et ont refusé d’être un instrument pour réaliser les intérêts des étrangers, ni de participer à la guerre déclarée entre les Français du gouvernement de Vichy et les Français du gouvernement de la France libre (les De Gaullistes) et leurs alliés anglais. Ces officiers ont ensuite signé un document historique en jurant d’œuvrer seulement pour le Liban, et de n’entretenir des relations qu’avec son gouvernement national.

Peu avant l’annonce de l’indépendance du Liban, le 22 novembre 1943, les différents services militaires libanais furent regroupés en une seule grande unité, qui n’était autre que la 5ème brigade, commandée par le colonel Fouad Chéhab. Après l’Indépendance, le 3ème régiment des francs-tireurs libanais fut soumis à l’autorité du gouvernement de l’indépendance afin de préserver la sécurité, et la plupart des forces armées dépendirent de l’armée française.
Un an après l’indépendance, le gouvernement Libanais a formé une délégation officielle pour négocier les Français afin d’assumer le commandement de l’Armée libanaise.

Les négociations ont commencé le 12 juillet 1945 au Sérail de Chtoura, et s’achevèrent le 31. C’est alors que le «Comité d’état-major de guerre du commandement mixte anglo-français» a annoncé que l’Armée Libanaise nationale sera sous l’égide de l’Etat Libanais indépendant à partir de l’heure 00:00 du 1er août 1945. L’effectif de l’armée fut 2676 sous-officiers et soldats, sans compter les officiers. Le leader Fouad Chéhab fut nommé commandant en chef de l’armée et le leader Sleiman Nawfal chef de l’état-major de guerre du ministère de la défense. C’est à cette date que le drapeau libanais se dressa définitivement par-dessus les immeubles de toutes les institutions du gouvernement, et son Excellence le Président Béchara el-Khoury assistait avec les membres du gouvernement au 1er défilé militaire de l’Armée libanaise devant le ministère de la défense nationale pour célébrer cet événement.

• Entre le patrimoine et le message

Dès sa fondation, l’Armée réalisa l’importance des responsabilités nationales qui lui sont accordées, non seulement en accomplissant ses missions sur le terrain, mais aussi au niveau de son autre rôle national incarné dans la préservation du patrimoine riche de son peuple et le message immortel de sa nation. En allant de ces responsabilités, les commandements successifs de l’Armée ont persévéré à établir l’institution et à instruire ses militaires selon des bases nationales unifiantes, des valeurs morales et humanitaires nobles, notamment être prêt à se sacrifier la patrie jusqu’au martyre, l’engagement absolu à l’institution, rester loin du confessionnalisme et du sectarisme, se doter de l’esprit de discipline, s’engager au travail institutionnel reposant sur l’intégrité, l’objectivité et l’honnêteté, sur le principe de la récompense et de la punition, les critères de la compétence et de la productivité, tout en offrant toujours l’assistance à la société civile avec toutes les capacités disponibles.

Grâce à ses principes et ses valeurs suprêmes, son trajet baptisé par le sang des martyrs, l’Armée a pu malgré les épreuves dures qu’a endurées la nation, de s’épargner des différends des fils de la nation, de garder la même distance de toute les parties, en trouvant les bons fondements pour reproduire l’accord et assurer la stabilité, tout en enracinant son image nette chez ses citoyens qui ont trouvé en elle l’espoir et sur laquelle ils ont misé. C’est alors que l’Armée constitua et continue de constituer le bouclier protégeant la patrie, préservant son message humanitaire, son patrimoine culturel et sa civilisation.

2- Soixante ans au service du Liban

Dès sa fondation et jusqu’aujourd’hui, l’Armée est engagée à son serment, accomplit son devoir, tout en consentant les efforts, offrant les sacrifices grandioses sur l’autel du Liban. Quelles que soient les circonstances et les missions diversifiées, le but le plus noble de l’Armée a toujours été et l’est encore: préserver le territoire et la sécurité de ses citoyens, éloigner les dangers, que ce soient des dangers d’origine extérieure ou intérieure.

En allant de ce but, le rôle de l’Armée se fixa autour de trois missions principales: la défense, la sécurité et le développement.
Défendre la Patrie contre toute agression extérieure, tel est le devoir principal de l’Armée; elle assurera alors la sécurité de la société qui jouira à son tour de la stabilité, la prospérité et le développement dans les différents domaines.

a- Au niveau de la défense

Défendre la patrie est une mission qui constitue la base principale du rôle de l’Armée, vu ses significatifs symbolisant l’aspect sacré du sol, et la place suprême des valeurs de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance.
Dès son existence officielle qui a eu lieu le 1er Août 1945, l’Armée n’hésita pas à remplir son devoir défensif. C’est en 1948 que l’Armée s’est lancée dans sa première bataille héroïque à Malkieh qu’elle libèrera de l’ennemi israélien, malgré le déséquilibre existant au niveau de la balance des forces. Les étapes glorieuses de l’Armée se succédèrent, notamment à Souk el Khane en 1970, sur les fronts Beit Yahoune – Tebnine et Kafra – Yater en 1972, à Tyr en 1975, en passant par les deux invasions de 1978 et 1982, les deux opérations «Tassfiat el-Hisab» en 1993 et «Anakid el-Ghadab» en 1996, pour arriver aux confrontations de Arabsalim et Ansariyé en 1997.

Suite à la ténacité de l’Armée, au courage de la Résistance nationale sur les lignes de confrontation et l’attachement des Libanais à leur droit, en offrant les sacrifices les plus chers pour libérer leur territoire, l’ennemi israélien se trouva obligé de quitter la plus grande partie du sud et de la Békaa Ouest ; ce fut alors la libération le 25 Mai 2000. Mais les fermes de Chébaa et les hameaux de Kfarchouba et la partie nord du village el-Ghajar demeurèrent occupés en attendant leur libération.

Puis fut la grande épopée nationale lors de l’agression de juillet 2006, quand tous les Libanais, en tant qu’Armée, citoyens et Résistance, se sont réunis tous ensemble pour faire face à l’ennemi israélien, jusqu’à la victoire historique fut réalisée, baptisée par une ténacité rare et une sacrifice dépassant toutes les limites.

Lors de cette guerre, l’Armée était dans la scène de confrontation en train de refléter l’image de la Patrie résistante: ses unités ont exécuté leur rôle défensif dans les lieux de leur déploiement, avec toutes les capacités disponibles. Elles ont confronté les avions de l’ennemi et ont anéanti les tentatives de débarquement et d’infiltration, en offrant près de 50 martyrs et un grand nombre de blessés, dont leur sang s’est entrelacé avec celui des enfants, des femmes, des vieux et des résistants héros, dans les places de la liberté et de la dignité.

A l’aube du 11 aout, le Conseil de sécurité adopta, et à l’unanimité, la résolution 1701 qui appelle à la cessation de toutes sortes d’hostilités militaires afin d’aboutir à un cessez-le-feu permanent.

Le matin du 14 Août, à huit heure, l’agression israélienne cessa, pour que le retour des déplacés vers leurs villes et villages commence. L’Armée libanaise se dirigea tout de suite vers les frontières du Sud, après une absence dépassant trois décennies.

Actuellement, l’armée persévère à remplir ses missions défensives dans le sud, épaulée par la FINUL, tout en étant toujours prête à affronter toute agression israélienne potentielle, et œuvre d’une façon continue à guetter les déplacements de l’ennemi pour l’empêcher de dépasser la Ligne Bleue, tout en affrontant ses violations aériennes, terrestres et maritimes avec tous les moyens disponibles.

Et en insistant sur cette mission sacrée, le commandant en chef de l’Armée le Général Jean Kahwagi, lors de sa visite au Sud pour inspecter les unités militaires déployées, où il s’est rendu à Qana à l’occasion de la 10ème commémoration du 1er massacre perpétré par l’ennemi israélien contre les habitants de ce village, a déclaré: Sachez que votre déploiement dans les postes avancés représente un honneur à chacun d’entre vous: vous remplissez le devoir principal de l’Armée qu’est défendre la nation et préserver sa souveraineté et la dignité de ses fils. En accomplissant ce devoir noble vous vous tenez solides, faisant face aux discordes et aux complots israéliens qui pour longtemps, s’infiltraient par le portail du Sud, c’est alors que vous contribuez à renforcer le climat de sécurité et de stabilité à l’intérieur, à consolider les piliers de l’Etat, appuyer le redressement du pays sur les différents niveaux. Le Général Kahwagi ajoute: les menaces israéliennes continues contre le Liban, en tant qu’Armée, peuple et Résistance, ne pourront en aucun cas affecter la détermination stable et ferme de l’Armée en défendant le sol du Sud et en faisant face à l’ennemi avec tous les moyens disponibles, et quelles que soient les sacrifices; nous sommes les fils de ce territoire, et nous puisons notre force de la force de notre droit et de la justesse de notre cause.

En assurant que l’Armée tient à tout le territoire libanais, un comité militaire spécialisé, poursuit avec la coopération de la FINUL, la mission de replacer les points de repères sur la Ligne bleue dont une partie a été défigurée lors de l’agression de juillet. C’est alors que le comité a réussi lors de son travail, à s’assurer définitivement de 47 points, à définir des terres libérées et abandonnées, dont la surface atteint 3 100 000 mètres carrés. Le commandement de l’Armée œuvre avec la coopération de la FINUL et les autorités officielles à nettoyer ces terres des mines, tout en frayant des routes aboutissant à ces terres afin de les transmettre à leurs propriétaires.

a- Au niveau de la sécurité

Le climat sécuritaire sain constitue le cadre vital de la stabilité sociale et économique, et la base initiale pour un travail régulier de l’Etat et de ses institutions.

Allant de cette vérité, et des circonstances sécuritaires critiques que le pays a connu lors des phases précédentes, l’Armée fut chargée depuis le début des années 90, suite à une résolution du Conseil des ministres, à épauler les FSI pour préserver la sécurité et la stabilité.

L’Armée assume cette mission à travers trois façons principales:
– premièrement, la présence efficace et permanente des unités militaires dans les différents villes, villages libanais.
– Deuxièmement, détecter continuellement les activités des membres des réseaux terroristes et de connivence, et les autres criminels et saboteurs, les poursuivre jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés et remis à la Justice.
– Troisièmement, interférer directement en cas d’incidents sécuritaires afin de rendre la stabilité et arrêter les auteurs de ces incidents.
De même l’Armée se base dans sa performance sur plusieurs principes, notamment:
– Adopter l’objectivité absolue en réglant les affaires des citoyens, et appliquer les principes d’équité et d’égalité, afin de préserver la démocratie, les libertés publiques, et les droits de l’homme.
– Assurer une application continue des procédures et des mesures sécuritaires, tout en étant rapide et ferme avec tout attentat saboteur.

L’Armée a joué lors des dernières années, le rôle principal pour contrôler la sécurité et renforcer la stabilité, malgré les divisions politiques sévères qu’a connues le pays, avec les manifestations et les événements sécuritaires dangereuses. L’Armée s’est alors interférée avec toute fermeté pour empêcher le développement de la situation, et toutes les parties ont eu recours de nouveau au dialogue. Lors de cette année, les unités de l’Armée ont exécuté dans les différentes régions libanaises, des missions sécuritaires diverses, notamment: interférer directement pour encercler les incidents sécuritaires qui ont eu lieu dans de différentes régions, lutter contre le crime organisé, sous ses différents aspects, perquisitionner une grande quantité de matières nutritives putréfiées, et arrêter les auteurs, assurer la sécurité aux élections municipales qui ont eu lieu dans tout le Liban, et les élections législatives partielles qui ont eu lieu au Nord. Cette mission a constitué une évidence claire montrant la discipline des militaires, et l’engagement étroit des unités militaires aux directives du commandement qui pourront être résumées par le suivant:
– effectuer les préparations logistiques, prendre les mesures préventives nécessaires avant, durant et après les élections.
– L’Armée reste à égale distance de toutes les parties, et traiter tous les citoyens avec équité.
– L’engagement des militaires aux règles et lois, sans s’interférer dans les élections, de proche ou de loin.
– S’interférer rapidement et fermement au cas où aura lieu n’importe quel incident ou tentative provocante de discorde, et arrêter les saboteurs à n’importe quelle partie ils appartiennent.
– Effectuer la coordination avec les autres forces sécuritaires et offrir le support aux administrations officielles concernées par les élections.

Dans le cadre sécuritaire aussi, la force mixte chargée de contrôler les frontières libanaises terrestres et maritimes, et qui regroupe le 1er régiment des frontières terrestres à l’Armée libanaise, des unités des FSI, de la Sûreté générale et du service des Douanes, a réalisé plusieurs accomplissements importants, en empêchant l’infiltration illégale, les opérations de contrebande de part et d’autre des frontières libano-syriennes dans la région du Nord.
D’autre part, le commandement de l’Armée procéda à la préparation d’un projet visant à contrôler complètement les frontières de l’est. C’est dans ce but que fut créé le 2nd régiment des frontières terrestres, qui s’est déployé sur une partie de ces frontières, et procéda à l’exécution de ses missions.

• Faire face au terrorisme

Le terrorisme est considéré un des plus grands dangers menaçants l’entité, vu sa nature qui se contredit complètement avec la formule libanaise qui repose sur la coexistence entre les différents composants de la société libanaise, qui est ouverte sur toutes les autres sociétés du monde.

Et c’est avec toute force et fermeté que l’Armée a affronté les groupes et les organisations terroristes lors de différentes phases, notamment l’organisation de «Fateh el-Islam» en 2007 à Nahr el-Bared. L’Armée appuyée par tout le peuple, a réussi à remporter une victoire totale dans sa bataille avec cette organisation, après qu’elle a offert 171 martyrs et des centaines de blessés sur l’autel de la nation. L’Armée a réussi ensuite, avec la coopération des FSI, à arrêter la plupart des membres de la cellule terroriste dangereuse impliquée dans les attentats qui ont visé des militaires dans les régions de el-Abdé et Tripoli au Nord du Liban en 2008.

Lors de cette année, l’Armée a réussi à démanteler un certain nombre de réseaux terroristes, notamment le réseau de l’organisation de «el-Qaïda», qui planifiait plusieurs grands attentats au Liban et dans certains états arabes.

• Lutter contre la connivence

Les réseaux d’espionnage sont considérés comme étant un des moyens les plus importants utilisés par l’ennemi israélien, qui continue à appliquer ses complots criminels contre le Liban, lors de la paix tout comme lors de la guerre, afin d’obtenir des informations diverses qui pourront lui être utiles lors de ses opérations militaires, ou pour effectuer des attentats et des explosions criminelles, dans le but de porter atteinte à l’unité de la nation et à la formule de la coexistence entre ses fils. Or l’Armée était toujours aux aguets de ce danger: elle a réussi lors des dernières années à démanteler un certain nombre de réseaux en connivence avec l’ennemi, notamment le réseau impliqué dans l’assassinat des frères Majzoub à Saïda le 26/5/2006. Or l’accomplissement le plus important sur ce niveau, fut réalisé lors des trois dernières années, quand la direction des Renseignements a réussi, avec la coopération des autres services sécuritaires, à dévoiler des dizaines de réseaux en connivence avec le Mossad israélien, dont le travail de certaines visait des secteurs sécuritaires, sociaux et de services, dont dernièrement fut le secteur des communications.

Après l’arrestation de certaines personnes en connivence avec l’ennemi, ont été perquisitionné des moyens de communication et des appareils photographiques très sophistiqués. Ils ont avoué avoir collecté des informations concernant des postes militaires et des postes appartenant à des partis politiques, et observer les déplacements de responsables politiques et militaires, et préparer pour effectuer des actes de sabotage.

b- Au niveau du développement

Le développement est la 3ème mission de l’Armée, qui assume cette mission quand le cas l’exige et selon les circonstances sur le terrain.
Cette mission porte plusieurs bénéfices sur de différents niveaux. D’un part elle permet à l’Armée de contribuer au redressement économique et aux chantiers de constructions, participer à la préservation de l’environnement, porter l’assistance aux citoyens lors des crises et catastrophes, et contribue d’autre part à renforcer la communication entre l’Armée et la société civile, et faire régner l’esprit de la solidarité humanitaire et nationale, qui constitue un des piliers de l’Etat fort jouissant d’une grande stabilité.

Parmi les missions de développement que l’Armée exécute, nous mentionnons: la contribution à la restauration des sites touristiques et archéologiques, nettoyer les côtes, reboiser les forêts, éteindre les incendies, frayer les routes dans les régions lointaines, affilier à certains services de l’administration publique des expertises humaines, offrir l’aide nécessaire aux institutions de la société civile, aux comités artistiques, culturels et sociaux, exécuter des opérations d’évacuation et de sauvetage, et former des comités pour l’évaluation des dégâts dus aux catastrophes naturelles et aux accidents d’urgence.

• Les missions de sauvetage les plus importantes que l’Armée a exécutées cette année

– Évacuer des citoyens encerclés par la neige ou par les incendies.
– Les forces de la Marine libanaise se sont interférées avec la coopération de la Marine de la FINUL pour porter l’aide aux passagers du navire panaméen Danny FII qui a coulé face à la côte de Tripoli, le 17/2/2010. Ces forces ont réussi à sauver 39 marins, et à retirer 11 corps, d’un total de 83 passagers qui étaient à bord de ce navire.
– Sauver le navire commercial Seaway et le remorquer jusqu’au port de Tripoli, après qu’il a échoué suite à l’infiltration de l’eau à son intérieur.
– Retirer les victimes du crash de l’avion éthiopien type Boeing 737 – 800 et les deux boîtes noires, après que l’avion avait tombé dans l’eau juste en face de la côte de Ras el-Naameh.

• Le crash de l’avion éthiopien

L’aube du 25 janvier 2010, l’avion éthiopien de type Boeing 737 – 800 était victime d’un accident tragique. Cet avion est tombé juste en face de la côte de Ras el-Naameh, avec à son bord 90 passagers.
Une heure après le crash, le commandement de l’Armée a réussi à identifier la zone où l’avion est tombé, alors que les forces maritimes, aériennes et terrestres ont procédé à la recherche des passagers, épaulées par des unités navales de la FINUL.

C’est alors que le Président de la République le Général Michel Sleiman, le ministre de la Défense nationale Elias el-Murr et le commandant en chef de l’Armée le Général Jean Kahwagi étaient arrivés à la chambre des opérations auprès du commandement de l’Armée pour suivre de près le travail des unités et insister sur la nécessité de consentir le maximum d’effort pour accomplir cette mission, à condition que la priorité sera accordée pour sauver les vivants, puis retirer les corps des victimes et l’épave de l’avion.

L’avion qui s’est brisé en plusieurs parties grâce à son heurt dans l’eau, et le mauvais temps qui régnait cette nuit-là, tous ces facteurs ont mené à élargir la zone de recherche et par la suite à rendre la mission plus difficile. Mais le commandement de l’Armée qui suivait les choses de près, et le plan systématique établi dans ce but, ainsi que les efforts consentis par les autres forces participant à l’exécution, ont contribué en grande partie à surmonter les difficultés. Les plongeurs de l’Armée ont réussi les deux premiers jours à retirer 14 corps ainsi que des parties de l’épave.

Malgré les informations évoquées, citant avoir reçu des signes émises par la boîte noire, les plongeurs du commandos de mer, des Forces maritimes et du régiment de génie, épaulés par des unités de la Médecine et de la Police militaires, ont poursuivi les travaux de recherche et d’évacuation dans la zone définie dès le début par le commandement de l’Armée, c’est-à-dire en face de Ras el-Naameh, où ils ont réussi, le 7/2/2010, à retirer les deux ailes arrières et une des deux boîtes noires, et le 11/2/2010 a été retirée la base de la 2ème boîte noire, alors que le 16/2/2010 fur retiré l’enregistreur du cockpit de la 2ème boîte noire, pour enfin retirer tous les corps des victimes de l’avion.

Cette épreuve, malgré son amertume, a fait preuve de l’engagement profond des militaires envers les causes de leur peuple, tout en réalisant l’importance d’assumer leurs responsabilités nationales et leur devoir en épaulant les citoyens lors des crises et des catastrophes. L’Armée a accompli un exemple modèle lors de cette mission, vu ses capacités modestes et les facteurs climatiques durs, dans le temps où beaucoup d’accidents qui ont eu lieu à travers l’Histoire, montrent que les états les plus développés se montraient incapables de retirer les victimes d’accidents semblables à cet accident.

• Le déminage

L’Armée a accordé une grande importance au problème des mines, lié étroitement à la sécurité et au développement, vu ses effets directs sur la vie des citoyens et leurs travaux quotidiens.

Le fléau des mines se concentre dans la région du Sud, suite au grand nombre de mines et de bombes à fragmentation plantées par l’ennemi israélien ou larguées par-dessus du territoire libanais, soit avant son retrait en mai 2000 ou lors de l’agression de juillet 2006, et qui se représente par près de 550 000 mines et plus d’un million de bombes à fragmentation. C’est avec la participation des spécialistes venus des pays frères et amis et des organisations mondiales non gouvernementales que l’Armée a réussi, jusqu’au 1/7/2010 à accomplir ce qui suit :
– Relever et neutraliser 132 000 mines anti-personnel et anti-véhicule, démanteler 44000 bombes non explosées, déterrer et détruire 200 000 bombes à fragmentation, 518 bombes et missiles de l’air et 80 000 corps suspects.
– Nettoyer définitivement une surface de 114 km², sur un total de 226 km², qui était planté par des mines et des bombes non explosées.
– Nettoyer une surface de 23 km², sur un total de 43 km² de bombes à fragmentation.

De l’autre côté, le centre libanais des travaux concernant le déminage et avec la coopération du comité national de sensibilisation au danger des mines, continue de lancer des campagnes d’orientation et de sensibilisation dans toutes les régions libanaises. Le bilan est encourageant. Grâce aux efforts fournis, le taux annuel des victimes a beaucoup diminué.

3- Poursuivre le développement de l’institution militaire

Dès qu’il assuma la responsabilité du commandement de l’Armée, le commandant en chef de l’Armée accorda la priorité au développement de l’Institution militaire et au renforcement de ses capacités, en tant que personnel, entrainement, équipements et armes.

Au niveau de l’entrainement, le commandement a renforcé l’entrainement dans les écoles et les instituts, à intensifier les sessions de formation à l’étranger, tout en insistant sur l’enseignement militaire supérieur à l’école Fouad Chéhab pour le commandement et l’état-major, surtout au niveau de l’adoption de nouveaux critères, de testes exemplaires auxquels les officiers seront soumis, et selon lesquels seront choisis les candidats réussis pour qu’ils puissent poursuivre une session d’état-major.

Au niveau du personnel, le commandement a prorogé les services de certains anciens recrutés, d’autres recrutés se sont enrôlés graduellement. De même des militaires de spécialité, de différents grades furent enrôlés, parmi eux figuraient des officiers médecins, ingénieurs, d’administration et musiciens.
Au niveau de l’équipement, le commandement a œuvré pour assurer des munitions et d’armes, en se basant sur les crédits accordés à l’Armée dans le Budget, ainsi que sur les aides offertes par certaines armées sœurs et amies.

Afin de réaliser ce but, le commandant en chef de l’Armée s’est rendu auprès des états suivants: la République Arabe Syrienne, les Etats-Unis, la Turquie, la République Arabe d’Egypte, le Qatar, le Koweït et les Émirats Arabes Unis, où il a exposé lors de ses entretiens avec les responsables politiques et militaires, les besoins de l’armée, tout en prenant part des aides possibles. Les résultats de ces visites étaient tellement fructueux: l’Armée a reçu un certain nombre de vedettes, d’hélicoptères, de chars, de différentes armes, ainsi que des quantités de munitions et de pièces de rechange des véhicules lourds. Il est envisagé de recevoir davantage d’aides dans les prochaines phases.

Dans un autre domaine, le commandement œuvre continuellement à améliorer le niveau des services de la Médecine militaire, c’est alors qu’elle fut équipée par des appareils médicaux développés et par les compétences humaines, tout en établissant davantage des cliniques dans les régions. De même, le commandement a procédé à la construction de plusieurs bâtiments militaires, notamment la caserne de Saghbine, la caserne du colonel martyr Abdel Majid Chéhab à Beiteddine. On envisage la construction de plusieurs autres casernes militaires dans les différentes régions militaires.

4- Activités diverses

L’Armée tient continuellement à renforcer les liens de communication avec la société civile locale, et avec les Libanais émigrés, ainsi qu’avec les armées sœurs et amies, et ce sur les niveaux culturel, social, médical et sportif. Ces activités se traduisent par la participation à des cérémonies, des conférences, des congrès, des expositions à travers des représentants du commandant en chef de l’Armée, des délégations et des missions militaires.

Les activités les plus importantes auxquelles l’Armée a participé ou a organisé entre 2009 et 2010 :
– Accueillir le 4ème championnat arabe militaire en Cross Country.
– Accueillir le 3eme congrès arabe militaire de la médecine sportive.
– Accueillir le deuxième championnat arabe militaire en volley-ball.
– Contribuer avec efficacité à l’exposition militaire organisée par la compagnie INEGMA au Biel, sous le patronage de son Excellence le Président de la République le Général Michel Sleiman.
– Organiser la course Raid des Cèdres en ski et la course Défi du sommet.
– Participer à l’organisation du 5ème congrès arabe pour les nominations géographiques à l’hôtel Monroe à Beyrouth.
– Participation du comité de coordination et de support porté aux activités des fils des martyrs de l’Armée libanaise, à la cérémonie caritative organisée par la diaspora libanaise en Australie, pour supporter les fils des militaires martyrs.
– Participation de la Médecine militaire aux activités organisées par l’association de l’organisation de la famille au Liban.
– Publier le livre Histoire de l’Armée Libanaise – 1ère partie, portant sur la phase allant de l’année 1920 et jusqu’à l’année 1945 (les unités militaires libanaises lors du mandat).

5- La solidarité avec le peuple palestinien frère et la Flottille de la Liberté

Suite à l’agression israélienne barbare contre la flottille de la Liberté qui se dirigeait vers la Bande de Gaza pour transporter des aides alimentaires et humanitaires, et après le martyre de plusieurs victimes et la blessure d’autres passagers, le Général Kahwagi a considéré que ce crime barbare a constitué encore une fois un signe d’honte se dessinant sur le front de l’ennemi israélien et montra clairement sa barbarie et sa violation des lois internationales et des règles humanitaires les plus simples. Ce crime a en même temps, mis l’accent sur l’endurance du peuple palestinien suite à l’occupation, et le droit de ce peuple pour briser cet embargo. Le Général Kahwagi a ajouté que le meilleur moyen pour empêcher les agressions d’Israël se représente en enracinant la solidarité arabe et en possédant davantage des facteurs de force et l’attachement à tous les droits arabes légitimes.

6- Rendre hommage à l’Armée et à son commandement

Dans le but d’apprécier les sacrifices de l’Armée et les accomplissements de son commandement, le Conseil libanais des experts en ressources humaines a choisi le Général Jean Kahwagi comme étant le meilleur leader d’une institution publique lors de l’année 2010.

C’est dans ce but que le Conseil a organisé le 12/5/2010 au complexe militaire – Jounieh une cérémonie à laquelle ont assisté un certain nombre d’experts locaux et étrangers, des personnalités officielles, sociales et économiques. Lors de cette cérémonie des allocutions furent données par le président du Conseil et certain de ses membres, louant les pas importants réalisés par le Général Kahwagi à la tête du commandement de l’Armée, en se basant sur des critères scientifiques adoptés par le Conseil dans son évaluation du travail des institutions publiques aux niveaux administratif, économique et social.

De son côté, le commandant en chef de l’Armée a remercié pour cette l’occasion le Conseil pour la confiance accordée par le Conseil à l’institution militaire et à son commandement, en assurant que cette institution n’a accompli que son devoir militaire, national et moral, et se contente, avec toute fierté de la confiance que le peuple lui a accordée et qui l’a chargée de défendre la patrie et de protéger sa souveraineté, sa liberté et son indépendance.

Dans le même cadre, l’institut des Apôtres – Jounieh a organisé le 18/6/2010 une cérémonie en l’honneur du commandant en chef de l’Armée après avoir reçu le prix du Père martyr Boutros Abi Akl, et à laquelle ont assisté un certain nombre des commandants des services sécuritaires et leurs représentants, un certain nombre des hauts gradés, et des personnalités officielles, nationales, religieuses et sociales.

Les locuteurs ont loué les efforts consentis par le commandement, tout en exprimant leur grande fierté vis-à-vis les sacrifices offerts par l’institution militaire en défendant le sol et le peuple.

Le Général Kahwagi a donné une allocution pour cette occasion, considérant que le sens du martyre ne change pas d’une institution à une autre, qu’elle soit temporelle ou religieuse, éducationnelle ou militaire, surtout si ce martyre a eu lieu en défendant les causes suprêmes de la nation. Le Général Kahwagi a ajouté: «tout comme notre institution est stable vis-à-vis les constantes militaires et ses principes nationaux, les missions qu’elle exécute sont aussi stables, en faisant face à Israël avec ses avidités, ses agressions et ses complots, en affrontant le terrorisme sous ses différentes formes, et en confrontant les saboteurs visant la sécurité des citoyens et la stabilité de la nation de temps à autre.

• Conclusion

Nous fêtons déjà la commémoration de la 65ème fête de l’Armée, et l’Armée reste fidèle à son serment, réalisant ses responsabilités et ses devoirs, vigilante et attentive aux dangers cernant le pays, avec un peuple se ralliant autour d’elle pour le meilleure et pour le pire, et une nation qui surgit pour s’envoler de nouveau dans l’univers de la gloire et de l’immortalité.

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