Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Antoun Sehnaoui dans le collimateur de la justice libanaise

Posted by dodzi sur mars 16, 2010

Iloubnan.info/AFP

Un mandat d’arrêt a été émis lundi contre quatre gardes du corps du PDG de la Société Générale de banque au Liban (SGBL), qui fait déjà l’objet d’un avis de recherche pour son implication présumée dans une fusillade à Beyrouth, a-t-on appris de source judiciaire.

Le mandat d’arrêt contre les gardes du corps d’Antoun Sehanoui, patron de la SGBL, une des plus grandes institutions bancaires du pays, a été émis par un juge d’instruction pour « tentative d’homicide » sur l’homme d’affaires Mazen el-Zein, lors d’une fusillade fin février dans une boîte huppée de Beyrouth, a indiqué cette source.

M. Zein a été blessé dans ce fait divers qui a fait les gros titres de la presse locale. Propriétaire de plusieurs restaurants, pubs et boîtes de Beyrouth, il est un ancien employé de Fidus, une société de gestion de fortunes affiliée à la SGBL. Il en a été licencié en 2001 et est en litige depuis avec la SGBL, dans laquelle la Société générale française est actionnaire minoritaire.

Visé par un avis de recherche, le PDG de la SGBL, Antoun Sehanoui, se trouve quant à lui à l’étranger, selon la source judiciaire. « En m’apercevant, M. Sehanoui a demandé au propriétaire de la boîte de me jetter dehors », a affirmé à l’AFP M. Zein. « Quand le propriétaire a refusé, M. Sehanoui a proféré des menaces avant que ses gardes du corps ne commencent à tirer en l’air, puis dans ma direction. L’un d’eux m’a touché de trois balles ».

Le propriétaire de la boîte de nuit « La Maison Blanche », qui se présente comme un ami des deux hommes, a confirmé à l’AFP les dires de M. Zein. « Les gardes du corps de M. Sehanoui ont débarqué dans la boîte, ont tenté de s’en prendre physiquement à M. Zein avant de tirer en l’air, puis dans sa direction », a notamment affirmé Raymond Béchara.

Contacté par l’AFP, l’avocat de M. Sehanoui, Alain Bou Daher, s’est refusé à tout commentaire, indiquant préférer « attendre la fin de l’enquête ». L’affaire a pris une tournure politique dans la presse, qui présente les deux hommes comme partisans des camps rivaux au Liban.

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