Le boeing a pris feu juste après le décollage
Posted by jeunempl sur janvier 25, 2010
L’avion devait atterrir à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
La femme de l’ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, en poste depuis octobre dernier, se trouvait à bord, a confirmé l’ambassade de France au Liban. L’appareil transportait également 82 passagers et sept membres d’équipage: 54 Libanais, 22 Ethiopiens, deux Britanniques d’origine libanaise, un Irakien, un Syrien, un Canadien d’origine libanaise et un Russe d’origine libanaise.
De son côté, Ethiopian Airlines parle de 82 passagers et de 8 membres d’équipage.
Le Boeing 737-800, un moyen courrier, a décollé aux environs de 2h30 lundi matin heure locale (1H30 en Suisse), avant de s’abîmer à quelque 3,5km des côtes libanaises. De nombreux hélicoptères et des navires de la marine libanaise se trouvaient sur zone. L’avion a «pris feu peu après son décollage», selon l’armée libanaise.
Au moins 23 corps ont été retrouvés quelques heures après le drame, a précisé l’armée libanaise. Les équipes de secours travaillaient dans des eaux agitées et sous un orage déchaîné.
Pas un acte terroriste
Il ne s’agit pas d’un acte terroriste, a dit le président libanais Michel Suleiman. «Il est actuellement exclu qu’il s’agisse d’un sabotage», selon lui. La cause du crash n’est pas connue pour l’instant mais la police a d’ores et déjà affirmé qu’il était probablement dû à une météo difficile. De fortes pluies et de nombreux éclairs touchent la capitale libanaise depuis dimanche. «La météo était sans aucun doute très mauvaise», a expliqué M. Aridi.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé une journée nationale de deuil au Liban, avec la fermeture des écoles et des administrations.
Des débris ont aussi été retrouvés par les sauveteurs, a signalé une porte-parole de la police de Chypre, qui a envoyé des équipes sur place.
L’appareil avait été mis en service le 25 décembre et avait passé avec succès le contrôle de l’inspection aéronautique, a indiqué le PDG d’Ethiopian Airlines, Girma Wake, ajoutant que l’avion avait été loué en septembre par la CIT Aerospace, spécialisé dans les voyages d’affaires.
Ethiopian Airlines affirme sur son site Internet qu’une équipe est déjà au travail à la recherche de toutes les informations pertinentes. «Une équipe d’enquêteurs se trouve déjà sur place et nous vous tiendrons informer dès que nous en saurons plus».
A l’annonce du crash, les proches des victimes, effondrés et en pleurs, se sont immédiatement rendus à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, lundi matin.
Une bonne compagnie
Ethiopian Airlines est connue pour ses services de haute qualité, comparativement aux autres lignes africaines. Depuis plus de 20 ans, la compagnie n’avait pas eu d’accident de ce type.
En novembre 1996, un avion d’Ethiopian Airlines, victime d’une prise d’otages en plein vol, s’est écrasé au large des îles Comores, dans l’Océan indien, à court de carburant, tuant 126 des 175 personnes se trouvant à bord. L’appareil venait de décoller d’Addis Abeba, lorsque trois ravisseurs ont exigé d’être emmenés en Australie.
En septembre 1988, un vol affrété par une compagnie éthiopienne s’est écrasé peu après son décollage, victime d’une collision avec des oiseaux, faisant 31 morts parmi les occupants de l’appareil, sur 104.
Quant au Boeing 737, il est considéré comme l’un des avions les plus sûrs. En service depuis les années 60, il est très utilisé pour les court et moyen-courriers. Cependant, sa valve de direction a été mise en cause à plusieurs reprises dans des incidents et des crashs.
Les dysfonctionnements rapportés montrent que la direction tournait sans tenir compte des commandes effectuées par le pilote. Ils sont considérés comme révolus, depuis que les utilisateurs d’anciens Boeing 737 ont été obligés d’inspecter leurs avions et de mettre à jour les systèmes de contrôle de ladite direction.
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