Les hommes d’affaires libanais réfléchissent aux moyens d’améliorer le secteur touristique au Liban
Posted by jeunempl sur janvier 22, 2010

L’afflux touristique de cette année marque une amélioration de 45% environ par rapport à l’an passé. En 2008, le pays baignait dans une atmosphère d’insécurité. Au printemps 2008 notamment, la crise politique dans laquelle était plongé le Liban depuis 18 mois avait culminé en des affrontements violents entre militants de partis politiques opposés. Après cette phase délicate, de nombreux magazines internationaux ont placé le Liban en tête de liste des pays à visiter dans le monde.
9% du PIB
Face à cette nouvelle situation, plusieurs questions se posent. « Sommes-nous prêts ? », s’est interrogé Camille Menassa, le président du RDCL, en se demandant si le gouvernement se mettait réellement dans les conditions de transformer ce soudain intérêt international en jours de prospérité. «L’équilibre entre le rôle du gouvernement et le secteur privé est pratiquement essentiel pour l’amélioration de la situation au pays», a précisé Menassa, en saluant la « création d’un gouvernement d’unité nationale, qui a influencé positivement l’activité au pays, notamment le secteur touristique ». Le tourisme constitue en fait « une industrie à part entière au niveau du développement social et économique au Liban. Grâce aux sites touristiques et à la richesse historique du pays, le tourisme constitue une source financière principale et un soutien majeur pour la balance des payements », a insisté Menassa. Le tourisme représente 9% du PIB au Liban. Dans un récent entretien avec l’AFP, Pierre Achkar avait estimé à 7000 le nombre de chambres d’hôtel à Beyrouth, un chiffre que de nombreux professionnels du secteur jugent insuffisant. Pierre Achkar s’attend à une augmentation de 3000 chambres environ au cours des trois années à venir.
De son côté, la directrice générale du ministère du Tourisme Nada Sardouk espère « l’annulation du visa touristique pour rentrer au Liban. Cela contribuerait efficacement au développement touristique du pays ». Selon elle, le secteur touristique au Liban souffre de lacunes en termes de préparation, de formation et de techniques des secteurs publics et privés ayant un lien avec le secteur des services. Nada Sardouk a espéré que le tourisme au Liban resterait « un secteur dynamique, avec tous les atouts que le pays possède ». Elle a par ailleurs insisté sur le fait que pour les européens, le Liban était aussi une destination de choix en matière de tourisme religieux.
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