Gouvernement libanais : les groupes palestiniens hors des camps doivent être désarmés
Posted by dodzi sur janvier 20, 2010
BEYROUTH – Le gouvernement libanais a réaffirmé sa détermination à obtenir le désarmement des groupes palestiniens présents hors des camps de réfugiés, en réponse à des propos d’un responsable de ces mouvements. « La souveraineté du Liban n’est pas négociable », a déclaré le ministre de l’Information Tarek Mitri, au terme d’une réunion du conseil des ministres tenue mardi soir. « Le conseil des ministres insiste sur la (nécessité) de mettre en œuvre les décisions prises par le comité de dialogue national qui visent à mettre fin à la présence des armes palestiniennes hors des camps », a ajouté le ministre.
Les armes du « Fatah al Intifada » et du « Front populaire de libération de la Palestine-commandement général » (FPLP-CG), deux mouvements palestiniens radicaux qui ont leur siège à Damas et des positions militaires dans l’est du Liban, constituent un sujet épineux entre Beyrouth et Damas. Lundi, le chef du Fatah al Intifada avait souligné que ces mouvements restaient attachés à leurs armes. « Nous nous opposons à la suppression des armes (des groupes) palestiniens à l’extérieur des camps », avait affirmé Saïd Moussa. « Même si les frères en Syrie donnent le feu vert au Premier ministre Saad Hariri, (…) la décision concernant l’existence des armes est une décision palestinienne interne qui n’est du ressort d’aucune autre puissance », avait-il poursuivi.
Le FPLP-CG, dirigé par Ahmad Jibril, et le Fatah al Intifada ont des bases militaires dans les secteurs de Qoussaya et Haloua, une zone montagneuse dans la région de la Békaa (est) toute proche de la frontière syrienne. Le FPLP-CG est également présent près de la localité côtière de Naameh, à quelques kilomètres au sud de Beyrouth.
Deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appellent au désarmement de toutes « les milices sur le sol libanais ». L’ensemble des partis libanais, y compris le Hezbollah chiite, s’étaient mis d’accord dans le cadre d’une table de dialogue national en 2006 sur la nécessité de mettre fin à la présence de ces armes.
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