Tout échec de Hariri à traduire et concrétiser les résultats du Sommet de Damas impliquerait sa « défaite politique »…
Posted by jeunempl sur octobre 11, 2009
Après plusieurs semaines d’attente, le roi saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz s’est rendu en Syrie où il s’est entretenu avec le président syrien Bachar Assad. Le communiqué a suscité beaucoup d’interrogations, et pourrait être approché de deux manières. La première négative se base sur son contenu réduit, « dissimulant un échec ». La seconde positive tient compte des déclarations des responsables syriens, notant que « l’abrégé permet d’éviter les critiques », de fonder des commissions syro – saoudiennes pour traduire concrètement les résultats de ce Sommet.
En attendant, la polémique gouvernementale libanaise persiste, et risque de s’accentuer, et s’ouvrir à toutes les éventualités.
Dans cet ordre, et selon des sources de notre site, « Elnashra.com », le président Assad aurait contacté plusieurs responsables libanais, en plus des dirigeants iraniens et palestiniens opposants, en vue de les mettre au courant des résultats exacts du Sommet syro – saoudien.
Pour ce qui est des répercussions de ce Sommet sur le dossier gouvernemental libanais, il est évident que l’intérieur serait affecté par les développements externes. A ce niveau, certains jugent que le gouvernement libanais doit se former le plus tôt possible, surtout que les intérêts stratégiques des Libanais sont garantis. D’autres, en revanche, y décèlent une occasion pour faire davantage de pression en vue d’améliorer les conditions et les positions. D’ailleurs, les divers incidents sécuritaires pourraient être abusés pour des fins politiques.
Dans le même contexte, les quotas sunnites, chiites et druzes semblent déterminés. Seule la représentativité chrétienne, notamment maronite, fait toujours l’objet des débats et des consultations.
Par ainsi, des sources opposantes ont assuré à « Elnashra.com » que les activités du Premier ministre désigné Saad Hariri demeurent insuffisantes. « Ses activités sont limitées, alors que s’accentue le besoin d’un gouvernement capable de gérer le dossier sécuritaire », disent les sources.
La crise prend alors une ampleur d’origine externe, et renforcée par le milieu local. D’abord, l’Egypte s’active pour montrer que l’appui saoudien n’est pas suffisant à lui seul pour protéger les sunnites au Liban. De même, les Etats-Unis refusent tout rapprochement libano – syro – saoudien, supplantant ses manœuvres à l’encontre de l’Iran.
Mais toute erreur sur ce plan risque de compliquer davantage la situation; surtout que l’administration américaine pourrait coopérer avec celle égyptienne, en vue d’activer l’intérieur libanais, sur une voie qui risque d’embarrasser plusieurs parties, notamment Hariri.
Toutefois, une seconde récusation de ce dernier impliquerait « l’anéantissement moral de sa carrière politique ».
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