Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Le Liban ne peut faire face à ses piles !

Posted by jeunempl sur juillet 27, 2009

Les SSCC Tripoli s’en mêlent

Défi Liban – La Revue Ecojeunesse

pilesPas de législation, pas d’infrastructure, le Liban est aujourd’hui incapable de faire face aux graves problèmes causés par l’absence de traitement des piles usagées, et cette situation va aller en s’aggravant.
Les piles représentent un danger immédiat qui touche le monde entier et en particulier le Liban. En effet, les batteries contiennent des substances toxiques et polluantes très dangereuses. Leur usage ne présente aucun risque. En revanche, lorsque la pile est à plat les problèmes commencent.

Métaux lourds

Qui d’entre vous ne jette pas ses piles usagées dans une poubelle ordinaire ? Rien d’étonnant puisqu’au Liban une pile est traitée comme n’importe quel autre déchet. Depuis notre poubelle, elle va rejoindre le camion des éboueurs puis une décharge au creux d’une vallée, en bord de mer… Là, elle va lentement se décomposer à nos risques et périls.
Or une pile contient de l’eau (15 a18%) et… du cadmium, du mercure, du lithium, du plomb, du manganèse et autres métaux.

Donc lorsqu’elle se désagrège, la pile usée libère tous ses métaux hautement toxiques.
Si elle est dans le sol, elle va aller le polluer et avec lui tous les végétaux qui y vivent et même les animaux. Dans l’eau, même phénomène. Dans ces conditions, il ne fait pas bon pêcher et consommer du poisson.

Enfin, si on cherche à détruire les piles usées en les brûlant, des gaz très néfastes s’en dégagent. On le voit bien, notre santé est directement menacée (cancer, mutations génétiques).

Petits ruisseaux

Dans la télécommande de la télévision de la famille, le robot du petit frère ou la poupée de la petite soeur, le portable du père et le cellulaire de la mère, l’appareil auditif du grand père et ainsi de suite. Jour après jour, les piles usagées s’accumulent. Que faire face à la prolifération des ces petits cylindres, parallélépipèdes et minuscules disques qui savent si bien se rendre indispensables ?

Existe-t-il des solutions ?
Heureusement oui ! En premier lieu, la collecte, ensuite le recyclage. Ces pratiques sont devenues courantes dans de nombreux pays. Chez nous, hélas, rien. Rien ou presque. Pas de tri systématique et aucune usine de recyclage.

Alors, faut-il baisser les bras ?
Des associations non gouvernementales ont décidé d’agir. Beeatoona à Beyrouth et Le Comité de sauvegarde de l’environnement de Bcharré notamment.

Le comité du Nord stocke dans des récipients de plastique toutes les piles qui lui sont envoyées. « Ensuite nous les envoyons, par avion, en Egypte où elles sont recyclées », explique Aline Tawk, membre directeur de l’Ecco-club de Bcharré. Quant à un éventuel projet d’usine de recyclage, Mme Tawk remarque que le budget de l’Etat n’est pas pour le moment en mesure d’en assumer le coût.

Au Collège des Soeurs des Saints-Coeurs de Tripoli, les élèves de 2de B, sensibilisées dans le cadre du Centre de documentation et d’information (CDI) de leur établissement, ont décidé de faire leur part sur le chemin de la réduction de la pollution. Pour la première fois, cette année, elles ont donc lancé une opération de Récupération de piles au sein du collège. Leur stock prendra bientôt le chemin de l’Egypte via le Comité de sauvegarde.
Et peu importe la quantité amassée pour cette première opération. Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ?

Tala Issa
Avec la collaboration de ses camarades de 2de B et de l’animateur du CDI, M. Tony Kahwaji.
Collège des Soeurs des Saints-Coeurs-Tripoli

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