Le ministre Bassil inaugure une mini-centrale d’énergies renouvelables pour une station de communication dans la Békaa
Posted by jeunempl sur juin 17, 2009
Le coût est de 40.000 dollars, soit moins que le coût du mazout et de l’entretien, avec un retour sur investissement en 1 an.
Nous pouvons continuer ce que nous avons commencé au ministère au même rythme pour toujours aller de l’avant.
Le ministre des Télécommunications, l’ingénieur Gebran Bassil, a inauguré une mini-centrale productrice d’électricité grâce à des énergies alternatives (solaire et éolien), pour alimenter le centre de télécommunication de Aïn Hazir-Tarchieh.
Furent présents le directeur général de l’exploitation et de l’entretien au sein du ministère, le PDG de la firme Ogéro qui a réalisé le projet, le docteur Abdel Moneh Yousseh, le directeur artistique l’ingénieur Tony Hanna, le directeur du service des actionnaires Georges Estephan, le président des « revenus » Ahmed Hachicho, le docteur Imad Abou Rached, le directeur de la surveillance interne Ahmed Ramlaoui, le membre du conseil de direction Alain Bassil et le président du réseau téléphonique de la région de la Békaa, Adnan Nassar.
Après avoir visité la station avec les explications du directeur général d’Ogéro, le ministre Bassil a pris la parole, déclarant: » Nous sommes venus pour mettre en avant le premier projet de production électrique alternative de la part d’une institution officielle de l’état qui dresse les plans d’un projet pour l’éxécuter, le financer et l’équiper entièrement. Ce travail, nous l’avions débuté il y a quelque temps et il s’est achevé début juin. L’intérêt de ce centre réside dans le lancement de ce type de projet et d’une suite d’autres projets pour lesquels nous pouvons compter sur les énergies alternatives.
Cette station est un centre de liaison alternative, qui remplace la ligne principale. Elle a toujours besoin d’énergie et l’endroit ici est isolé, surtout en hiver. Or, le coût pour assurer la fourniture en mazout est élevé pour le ministère et pour Ogéro, surtout que l’EDL n’arrive pas jusque là depuis 2002. On a donc jusqu’à maintenant compté sur les générateurs électriques qui coûtaient 50.000 dollars par an. D’où la naissance de ce projet… il repose sur l’énergie solaire et éolienne, c’est-à-dire le soleil et le vent qui existent en abondance dans notre pays.
Le coût de ce projet est de 40.000 dollars, soit moins que le coût annuel du mazout et de l’entretien des générateurs électriques. L’intérêt avec ce projet est que nous récupérions son investissement en moins d’un an. D’où des bénéfices attendus dans les années à venir, notamment par rapport au prix du mazout, son acheminement très difficile en période hivernale ainsi que l’entretien.
Le ministre Bassil ajoute: « Depuis que je suis arrivé au ministère, j’ai travaillé dans cette direction. Ce projet est le premier et nous travaillons maintenant sur 3 autres projets similaires. Nous espérons avancer avec un plan destiné à couvrir toutes les régions éloignées et isolées. Nous leur donnons la priorité de sorte à leur procurer les énergies alternatives, pour ensuite passer à d’autres régions. Au niveau du cellulaire, nous avions donné les mêmes directives et ceci devait se généraliser sur toutes les stations. Ici même, nous avons la station qui dépend du ministère et à côté, une autre pour deux sociétés de cellulaires, et de l’autre côté, une station de télévision. Donc si nous pouvons, que ce soit à travers les lois ou le ministère de l’Energie, alimenter ces autres stations, nous réaliserions également un gain supplémentaire pour l’état en vendant l’énergie sans l’intervention d’autres ministères. De la sorte, on permet à l’énergie dont on dispose d’être consommée, ou même être carrément offerte, tant qu’elle allège le poids des autres institutions, privée ou publique. Ce système est avantageux si on l’applique partout. Et son coût est très faible par rapport au gain qu’il engendre. Et aujourd’hui, vous voyez bien qu’une telle solution pour assurer l’électricité dans tout le pays est possible à des coûts très faibles.
L’important est de commencer par émettre des lois de façon à encourager les institutions publiques et privées à utiliser ce type d’énergie, au lieu d’être puni parce que l’état est incapable de leur assurer l’électricité. Qu’on laisse alors les gens trouver cette énergie de façon légale et acceptable, sachant combien elle est importante du point de vue économique et écologique. Car ainsi, on empêche la pollution (…) et je crois qu’il s’agit d’un des moyens les plus intéressants pour préserver la nature.
En réponse à une question, le ministre Bassil a indiqué : « dans le ministère, des fonctionnaires sont privés de leurs droits et nous travaillons pour leur rendre ces droits. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’arrivons pas à le faire. Donc, au moyen qu’on les remercie ou les encourage pour qu’ils continuent car le pari sur l’avenir dépend d’eux ».
En ce qui concerne l’absence de changement au niveau des factures des abonnés de cellulaires, il répond: « Les statistiques sont à la mode, donc faites des sondages parmi les citoyens et qu’ils vous montrent et comparent les factures actuelles avec les précédentes, sans aborder la politique. Car effectivement, la facture et les prix ont baissé dans les programmes informatiques et les factures. Ceci est un fait. »
En réponse à une dernière question, il déclare: « Nous avons instauré une politique (au sein du ministère) que personne ne peut contester. Personne n’accepterait de revenir en arrière. Imaginez que quelqu’un vienne augmenter la facture ou éliminer les endroits où nous avons développé des services. Ceci est impensable! Au contraire, nous allons continuer à avancer. L’important est d’avoir réussi à convaincre tout le monde que nous pouvions toujours baisser les prix et maintenir le rendement et la productivité dans ces départements. Nous sommes capables de terminer ce que nous avons entrepris avec la même énergie, sans jamais revenir en arrière », a conclu le ministre Bassil.
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