Elections 2009 – Biographie : Massoud Joseph Achkar (Beyrouth 1)
Posted by jeunempl sur mai 16, 2009
Massoud Achkar est candidat indépendant sur la liste du Changement et de la Réforme au siège maronite de la circonscription de Achrafieh – Rmeil – Saifi (Beyrouth 1).
Candidat: Massoud Achkar
Union Pour le Liban
Maronite – Beyrouth 1
Site officiel
Massoud Joseph Achkar est né le 16 septembre 1956 à Beyrouth. Son père était oto-rhino-laryngologiste. Sa mère, volontaire à la Croix Rouge du Liban pendant plus de 50 ans, était une femme dévouée, consacrant sa vie à l’éducation de ses trois fils : Maroun, Nabil et Massoud, qui était le benjamin.
Massoud a appris, grâce à ses parents, l’amour de l’autre et de la société, gardant à l’esprit l’image de son père, oubliant le sommeil pour aller soigner ses patients à l’hôpital Geitawi.
Son enfance fut partagée entre la demeure familiale à Achrafieh et la demeure de son grand-père Massoud Massoud à Bekfaya, la résidence d’été. Là-bas, il amassa un bouquet de souvenirs inoubliables, tissant ses premières amitiés. Ses passe-temps favoris étaient le basketball, le football et la course.
La vie scout a cultivé en lui « l’esprit patriotique », ainsi l’appelle-t-il. L’éducation scolaire rigoureuse qu’il a reçue à l’école de la Sagesse à Achrafieh a contribué à enraciner en lui cet esprit. Ces deux expériences ont sculpté sa personnalité et lui ont enseigné le respect de l’autre et de la nature.
A présent, il rêve de retourner à la ville de son aïeul. Il rêve de bâtir une maison dans la terre que lui a léguée sa grand-mère…
Hélas, les événements de 1975 ont étouffé ses rêves d’été, les rêves de la jeunesse innocente, et l’ont poussé dans l’abysse de la guerre contre cet «étranger»…
Mon parcours académique et professionnel
A l’école de la Sagesse, Massoud Achkar participa dès son plus jeune âge aux élections estudiantines, pour représenter ses classes en tant que délégué. A cette époque, il se montrait toujours au premier rang des manifestations estudiantines exprimant haut et fort leur soutien à l’armée libanaise et à l’autorité de l’Etat.
Plus tard, il poursuivit à l’Université Saint-Joseph des études supérieures en gestion. Ainsi, il acquit non seulement la capacité de gérer les affaires et l’administration, mais aussi l’intelligence nécessaire pour traiter avec les gens, y ajoutant ses qualités personnelles et cette cordialité qui distingue son caractère et qui le rapproche des autres.
Mon héritage politique
· La candidature aux élections parlementaires
Massoud Achkar est convaincu que la construction d’un Etat qui transcende les confessions et qui réunisse tous les Libanais nécessite le passage à l’action concrète qui, à son tour, nécessite la capacité. Pour cette raison, en 2000, il présenta sa candidature à la députation de la circonscription de Beyrouth 1, comme indépendant, ne figurant sur aucune liste. Il fut menacé par les syriens et leurs « fidèles », et il ne put vaincre la loi de Ghazi Kanaan. Pourtant, il obtint 85% des votes chrétiens de sa circonscription.
Plus de vingt ans écoulés n’ont pas réussi à changer la position de Massoud Achkar. Il est toujours en contact avec les habitants d’Achrafieh, sa ville-mère, écoutant leurs inquiétudes, défendant leur droit à l’égalité et à la participation au pouvoir.
En 2009, Massoud Achkar se prépare pour une nouvelle candidature, dans le cadre d’une loi électorale moins injuste, mais –dit-il- « la meilleure possible » dans ces circonstances.
· 14 mars 2005
Massoud Achkar, tel des milliers de libanais qui ont participé à ce jour historique de l’an 2005, appartient au cœur du 14 mars, tel qu’il sera dessiné par l’histoire, non pas par la politique.
En ce jour, il était debout derrière Gebran Tueini, son ami éternel, le résistant zélé, afin de tourner définitivement -du moins c’est ce qu’ils pensaient…- la page maudite des conflits internes artificiels, à présent que l’occupation n’existait plus.
Le 14 mars 2005 vint couronner la lutte interminable de Massoud Achkar, une lutte qui s’est poursuivie en temps de guerre et de paix. Ce jour vint couronner les sacrifices innombrables de ses camarades et les douleurs accablantes des habitants d’Achrafieh, sa ville bien-aimée, cette terre affligée par le flot impitoyable de l’injustice, violée par les intrus, mais aussi par ses propres fils. Pour toutes ces raisons, Massoud Achkar est l’un des hommes historiques de nos jours ; il demeure intouché par la géopolitique façonnée par les intérêts électoraux et tout ce qui s’en suit.
· 26 avril 2005
Le retrait des troupes syriennes qui occupaient le Liban marque la victoire dans la lutte de Massoud Achkar et de ses camarades. En ce jour fleurit l’espoir d’un avenir libre et indépendant, qui, hélas, reste un vœu inexaucé. En réalité, les camarades de Massoud Achkar sont toujours portés disparus. D’autant plus que les autorités sont allées jusqu’à la connivence dans leur apathie face au dossier des détenus libanais dans les geôles syriennes : aucune mesure n’a été prise pour retrouver ces détenus oubliés, ni pour revendiquer fermement leur retour.
· 5 février 2006
Le 5 février 2006, suite à la publication de caricatures en Europe, considérées comme une offense au Prophète Mahomet, des groupes islamistes extrémistes ont organisé des manifestations devant le Consulat du Danemark à Achrafieh.
Or, ces manifestations se sont rapidement transformées en actes de violence et en émeutes organisées, lorsque les manifestants ont incendié le bâtiment du Consulat et attaqué l’église St-Maron, le siège de l’évêché orthodoxe et les sanctuaires religieux, détruisant les voitures des citoyens et les biens publics.
Aucune autorité ne les arrêta… Quant aux députés, ils n’osèrent se montrer, honteux des atrocités commises par leurs alliés à Beyrouth. D’autres plus lâches ont gardé le silence.
Pour sa part, le ministre de l’intérieur Hassan Al Sabeh démissionna, puis regagna son poste. Les enquêtes sont toujours en suspens, et les coupables semblent être intouchables.
Cette fois aussi, Massoud Achkar ne s’est pas tu. Il revendiqua un Etat fort et ferme, capable de protéger ses citoyens, pour que ces derniers ne soient pas obligés de recourir à l’auto-sécurité. Il rappela que les habitants et les jeunes d’Achrafieh sont ceux qui l’ont libérée de l’occupation syrienne en 1978, grâce à leur résistance de fer. Ce sont eux qui ont réclamé la légitimité et le redressement de l’armée nationale, étant la seule garantie de l’Etat et du peuple.
Cette ville qui a souffert en silence, refoulant tout instinct de vengeance, avalant sa douleur, a de nouveau misé sur le relèvement de l’Etat, pourvu que cette promesse ne reste pas lettre morte.
· L’Union pour le Liban
En collaboration avec certains membres du Tonzim ainsi que certains anciens membres des Forces Libanaises, des Phalanges, des Gardes du Cèdre et des « Noumour el Ahrar » (bras armé du PNL, Parti National Libéral), Massoud Achkar a fondé « l’Union pour le Liban ». Celle-ci servira de cadre légitime à leurs actions et positions, avec pour seule arme la parole libre et la position intrépide ; et ce afin de préserver la mémoire et pour que les sacrifices de leurs camarades martyrs ne soient pas vains.
Massoud Achkar, a occupé le poste de Secrétaire Général, et l’a ensuite cédé à Nabil Nassif, car il est persuadé de l’importance d’une alternation régulière au pouvoir.
Concernant le but de la fondation de l’Union, Massoud Achkar explique : « Pour que l’histoire ne soit pas falsifiée ».
Malek Hanna Kadifa - Dédouaneur. said
Massoud Achkar The Best of The Best – Chef des Forces Spéciales – L’Unité de Défense de Beyrouth – Forces Libanaises.
Merci Beaucoup pour votre Sacrifice et pour votre Esprit Sportif.