»The Guardian »: des diplomates occidentaux pro- »14 mars » prévoient la victoire d’Aoun et du Hezbollah aux prochaines législatives
Posted by jeunempl sur mai 8, 2009
Le quotidien anglais « The Guardian » signale que certains pays occidentaux, en particulier la France, plus grands supporters de la coalition du « 14 mars », changent d’avis.
Le quotidien note que ce changement d’avis s’est produit rapidement, « quatre ans seulement après le retrait des forces syriennes du Liban suite à l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et quatre ans seulement après le début de la Révolution du Cèdre, qui semble toucher à sa fin ». The Guardian se base sur les déclarations de certains diplomates occidentaux pro-« 14 mars », qui prévoient la victoire du CPL du général Michel Aoun et du Hezbollah aux prochaines législatives.
Le quotidien poursuit et ajoute que dans ce cas, les Etats-Unis et l’Europe auront du mal à coopérer avec le gouvernement prochain et avec le nouveau Premier ministre. Sur ce point, les USA, la France, la Grande Bretagne et le Danemark ont déjà adoptés une politique d’ouverture avec l’opposition, notamment avec le Hezbollah, listé par l’ancienne administration Bush sur la liste des organismes terroristes.
« The Guardian » signale que l’administration Obama, trop occupée par l’Iran et la Syrie, a tenu Jeffrey Feltman, ancien ambassadeur américain au Liban et secrétaire d’État adjoint par intérim au Proche-Orient, responsable du Liban.
Sur un autre plan, le quotidien note que tout progrès américain observé dans les dossiers iranien, syrien et palestinien, bénéficiera éventuellement le Hezbollah. Dans ce cas, des conséquences « désastreuses » s’observeront sur la scène libanaise interne: le Liban se rapprochera plus de la Russie, un conflit armé entre le Hezbollah et le gouvernement israélien de droite sera probable, ce qui affectera la sécurité des forces de la FINUL.
« The Guardian » signale que l’autre scénario possible sera la reconnaissance que la majorité parlementaire remportée par le Hezbollah le forcera, en tant que responsable du pays, à œuvrer avec les forces alliées, CPL et mouvement Amal, pour arriver à une solution selon laquelle le parti acceptera la remise de ses armes contre une participation effective à « l’Etat légitime ».
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