Sayyed Nasrallah: les quatre officiers sont restés quatre ans en prison pour des raisons purement politiques

El Nashra

Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah prononce un discours dont les thèmes principaux sont la crise avec l’Égypte et la libération des quatre officiers libanais. Selon Nasrallah, les quatre officiers sont restés quatre ans en prison pour des raisons purement politiques et la décision de Daniel Fransen, juge de mise en état du tribunal international pour le Liban, concernant la libération des quatre officiers, « met fin à une période noire »‘. Nasrallah souligne que la libération des officiers prouve que la procédure, suivie par la commission d’enquête, était erronée, mais il ne jugera pas au préalable de la prochaine étape et il faut que les responsables internationaux prouvent leur honnêteté et ils sont capables de le faire.

S’adressant aux « défenseurs actuels de la justice libanaise » en rappelant que ces mêmes personnes avaient exiger de déférer l’affaire de l’assassinat du premier ministre Hariri devant un tribunal international parce qu’ils considéraient que les tribunaux libanais sont politisés et incapables de révéler la vérité.

Selon Nasrallah, il y a une équipe politique qui a instantanément accusé la Syrie et ses alliés au pouvoir libanais. Ils ont accusé, jugé et appelé les libanais à sévir contre les assassins de Hariri dans les urnes électorales, comme ils ont construit leur programme politique en se basant sur cette accusation. Nasrallah met l’accent sur la sagesse de certains Libanais et la décision du président syrien de retirer ses troupes du Liban afin d’éviter une nouvelle guerre civile au Liban.

Nasrallah appelle le tribunal à envisager toutes les possibilités dans l’affaire de Hariri et surtout à ne pas écarter la piste israélienne.

Répondant à Samir Geagea, chef du comité exécutif des Forces Libanaises, et aux autres Forces du « 14 mars », Nasrallah affirme que dans la phase précédente, la commission d’enquête était inéquitable et politisée et ne se conformait pas aux normes internationales. Et Nasrallah appelle à œuvrer pour révéler la vérité sur l’assassinat de Hariri et ne pas laisser la porte entrouverte à de nouveaux faux témoins, tout en soulignant qu’il faut juger les faux témoins et ceux qui les ont fabriqués et couverts.
Dans le même contexte, Nasrallah estime que la libération des officiers est sans grande influence sur les élections.

Au niveau de la campagne menée par le régime égyptien contre le Hezbollah, Nasrallah affirme que le Hezbollah n’a pas créé un réseau en Égypte pour porter préjudice à l’Égypte, et il ne s’ingère pas dans les affaires internes égyptiennes, ni il a l’intention de le faire, le Hezbollah cherchait simplement à porter secours aux Palestiniens assiégés dans la bande de Gaza.
Plusieurs parties arabes ont participé à cette campagne et l’ont même exacerbé, mais de elle n’a donné aucun résultat positif au régime égyptien. Ainsi sans le vouloir, le régime égyptien a rendu un grand service au Hezbollah. Et là, Nasrallah remercie ceux qui soutiennent la résistance au sein même de l’Egypte. De plus, Nasrallah s’étonne de l’ingérence du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, dans cette crise, et il considère que Ban Ki-moon utilise des propos qui incitent l’organisation à se soulever contre le Hezbollah et les autres résistances de la région.

Nasrallah confrime qu’une campagne mondiale est menée contre le Hezbollah, elle a pour but de classer le parti sur la liste des terroristes et des mafieux, tout simplement parce que le parti refuse l’hégémonie américaine et refuse de reconnaître l’état israélien.

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