Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

A tout point sensible, une solution s’impose au Parlement: rompre le quorum! Les ministres, eux, préfèrent le « parlons d’autre chose! »

Posted by jeunempl sur mars 27, 2009

El Nashra

gouvernement_newLa réunion du Conseil des ministres d’hier a duré de longues heures au bout desquelles il y a eu heureusement quelques résultats. A commencer par une série de nominations administratives bloquées depuis des lustres par les conflits entre les différents leaders de ce pays. Aujourd’hui, on connaît enfin les noms des quatre adjoints de la Banque du Liban.

Il s’agit, comme annoncé au préalable par plusieurs médias, de Raëd Charafeddine, Saad Andari, Mohammad Baassiri et Harout Samuélian. Par ailleurs, le général Nabil Karaa a été nommé membre du Conseil militaire au sein de l’armée en remplacement du général Georges Hachem.

Bien qu’approuvées, ces nominations ont froissé les trois ministres du Changement et de la Réforme, Issam Abou Jamra, Gebran Bassil et Mario Aoun, qui ont fortement désapprouvé non pas les noms mais « la façon dont les noms ont été proposés », déplorant le fait qu’ils n’en ont pas été informés au préalable.

L’examen des 101 points qui étaient inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres n’a bénéficié que d’un intérêt infime, vu que les ministres ont eu à replonger dans le dossier très épineux des écoutes téléphoniques.
Le ministre des Télécoms, Gebran Bassil, a remis ce dossier sur la table, sachant qu’avait expiré le délai accordé par le Conseil des ministres aux services de renseignements pour qu’ils recueillent toutes les informations et la base de données nécessaires pour que la commission ministérielle puisse terminer son travail.

Polémique ressuscitée donc vu que la coalition du 14 Mars continue d’exiger que soit assuré tout ce dont les services de sécurité ont besoin afin que leur mission soit facilitée au maximum, estimant que cette revendication est on ne peut plus légale. Le ministre des Télécommunications a pour sa part estimé qu’il était « inadmissible » que les services de sécurité utilisent les écoutes à des fins diverses, « comme si nous souhaitons être sous la coupe » de ces services « et non pas sous celle de la loi, comme si nous souhaitons créer l’État sécuritaire. » Gebran Bassil a jugé que si la majorité insiste sur ces revendications, c’est pour « occulter les objectifs politiques. »

« C’est la saison des écoutes et des élections », a-t-il lancé, très en colère, à l’issue de la séance. « Dites en mon nom que le gouvernement libanais viole la loi et bafoue les droits des citoyens », a-t-il même demandé aux journalistes accrédités à Baabda.

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